Auteur : dimitri

À l’occasion du salon Computex qui se déroule en ce moment à Taipei, Lenovo et Qualcomm ont dévoilé le "Project Limitless".

Derrière le "Project Limitless", on trouve un ordinateur portable ayant pour particularité d’offrir la connectivité 5G et une autonomie de plusieurs jours.

Sous le capot, on trouve le SoC Snapdragon 8cx. Cette plate-forme a été pensée spécifiquement pour les ordinateurs portables. Il ne s’agit d’une simple adaptation comme l’était la Snapdragon 850. Elle apporte notamment un processeur octa-core à base de coeurs Kryo 495 capable de fonctionner à la fréquence de 2,84 GHz et une partie graphique Adreno 680. À bord également, on note la présence du modem Snapdragon X55. La puce est capable d’offrir de la 5G avec des débits descendants allant jusqu’à 7 Gbit/s. 

Reste maintenant à en savoir plus sur la date de sortie et les tarifs. Lenovo n’a pas communiqué à ce sujet pour l’instant. Performances, connectivité 5G et grande autonomie, une telle machine a les arguments pour séduire les plus nomades.

Également connu en tant que Honor V20 à domicile, le smartphone Honor View 20 propose une fiche haut de gamme pour 549 euros, et même moins avec certaines promotions. Univers Freebox l’a testé pour vous. Voici nos impressions après une petite semaine en sa compagnie.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Honor View 20 :

–  Processeur : octa-core jusqu’à 2,6 GHz (chipset Hisilicon Kirin 980)

–  Mémoire vive : 6 ou 8 Go

–  Écran : dalle IPS 6,4 pouces offrant une définition Full HD+ (2 310 x 1 080 pixels)

–  Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure

–  Stockage : 128 ou 256 Go (non extensibles par MicroSD)

–  Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B6/B7/B8/B19/B20/B28

–  Double capteur photo dorsal : capteur principal 48 Mégapixels + capteur TOF

–  Appareil photo frontal : 25 Mégapixels (dans un trou de l’écran)

–  Prise casque : oui (tranche supérieure)

–  Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–  Connectivité Bluetooth : version 5.0

–  Support NFC : oui

–  Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire 22,5 Watts (bloc fourni)

–  Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface Magic UI 2.0.1

–  Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale

Un joli design

Lorsque l’on prend le Honor View 20 en main, l’assemblage parfait et les matériaux choisis donnent une impression de qualité. La finesse, les tranches arrondies et le poids bien réparti participent à la préhension.

Quant au dos brillant montrant un grand V selon l’angle choisi, il fait son petit effet. Il donne de la personnalité au Honor View 20.

Un bel écran, mais pas très lumineux, et un son décevant

Parlons maintenant de l’écran. Il offre de belles couleurs et de bons angles de vision, mais manque un peu de luminosité, ce qui rend parfois inconfortable l’usage en extérieur lors d’une journée très ensoleillée. Celui-ci occupe par ailleurs une grande partie de la surface, grâce au choix d’un trou dans l’écran pour éviter l’encoche.

Quant au son produit, il est puissant, clair et permet de distinguer quelques basses – modestes bien évidemment, c’est du son de smartphone. Il est loin d’être désagréable à écouter. Maintenant, comme sur les Mi 9 et Mi 9 SE que nous avons testés précédemment, le son sort d’un seul haut-parleur de la tranche inférieure. Dommage pour l’immersion en jeu. Notez enfin la présence du mini-jack.

De belles photos, mais un mode nuit qui en fait trop

Abordons la photo. D’après nos tests, les clichés sont très bons en extérieur et l’intelligence artificielle peut venir les embellir. On vous déconseille par contre le mode nuit, qui fait vraiment artificiel. Les amateurs de selfies seront également servis. Notons enfin la partie photo plutôt complète avec de nombreux réglages et des effets comme le mode Painting.

Un exemple de zoom, sans changer de place :

D’autres clichés en pleine journée :

Une photo de nuit, sans AI, avec AI et avec le mode nuit dédié (qui a tendance à donner un côté trop artificiel et qui ne corrige même pas les halos de lumière) :

Un exemple de selfie avec une bonne luminosité :

Une 4G rapide et un support de la bande des 700 MHz

Nous avons testé les débits 4G. En zone bien couverte et très fréquentée, nous avons pu approcher les 200 Mbit/s sur le réseau de Free Mobile. En parlant de l’opérateur de Xavier Niel, le Honor View 20 supporte la 4G sur la bande des 700 MHz (B28).

 

Une expérience fluide et une bonne autonomie

Avec un Kirin 980 sous le capot, soit le dernier chipset mobile haut de gamme de Huawei, les performances sont évidemment au rendez-vous. Cela se voit dans les gros jeux, comme Asphalt 9 et PUGB Mobile, qui tournent très bien, mais également dans les benchmarks, comme AnTutu qui positionne le Honor View 20 entre un Galaxy Note9 sous Exynos 9810 et un Pixel 3 XL sous Snapdragon 845. Durant nos tests en jeu, nous avons noté une légère chauffe en haut du dos, mais rien d’alarmant.

 

Avec une batterie 4 000 mAh, nous avons tenu la journée sans problème, malgré de nombreuses manipulations et tests. Les utilisateurs les plus modérés pourront envisager les 2 jours.

Pour la recharge, on dispose d’un chargeur 22,5 Watts en USB-C qui permet une charge express le matin avant de partir, afin de récupérer rapidement 15-20 % de batterie. Pas de charge sans-fil, par contre.

Sécurité des données : lecteur d’empreintes digitales ou reconnaissance faciale

Pour la sécurisation des données, on a le choix entre un lecteur d’empreintes digitales au dos ou la reconnaissance faciale assurée par le capteur photo avant.

La première solution étant plus rapide, plus sécurisée et fonctionnant à tous les coups, on vous la recommande sans hésiter. La seconde a en effet échoué à de (trop) nombreuses reprises durant nos tests, malgré le réenregistrement des données du visage. Plus frustrant qu’autre chose.

Une interface complète et qui laisse le choix, mais une partie sécurité pas très à jour

Au niveau de l’interface, on se voit proposer Android 9.0 Pie avec l’interface Magic OS. 

 

Première chose notable : la possibilité de choisir entre une interface avec ou sans tiroir d’applications, ce qui permettra de contenter les amateurs de l’expérience Android originale ou ceux appréciant iOS.

  

Le choix est également laissé pour cacher ou non le trou dans l’écran avec une barre noire (mais c’est dommage et surtout moche) et pour afficher les boutons de navigation ou envisager une navigation entièrement à la gestuelle.

 

Au rang des autres choses appréciables, les raccourcis de capture : un double knock sur l’écran avec l’articulation du doigt pour une capture photo, un double knock sur l’écran avec les articulation de deux doigts pour une capture vidéo ou un S "dessiné" à l’écran avec l’articulation du doigt pour la capture d’un écran défilant. Bien vu.

Notez également, pour l’écran, la possibilité de choisir la température et la définition (HD+ ou Full HD+).

 

Dans le négatif par contre, on note les patchs de sécurité pas du tout à jour, malgré l’indication d’un « logiciel à jour » (nous avons vérifié à nouveau le jour de publication de ce test, soit le 27 mai 2019). On doit se contenter des patchs de décembre 2018…

 

VERDICT
À 549 euros, et même 499 euros en ce moment, le Honor View 20 se présente comme une offre intéressante sur le haut de gamme. Il offre un joli design, un bel écran couvrant quasiment toute la façade, de belles photo, de bons débits 4G, une bonne autonomie, une charge rapide et une interface très complète. Celui-ci profite même du mini-jack, dont tente de se débarrasser l’industrie. On pourra maintenant lui reprocher le manque de luminosité au niveau de son écran, un son produit par un seul haut-parleur et l’absence de charge sans-fil. Mais le plus dérangeant, c’est un smartphone qui se dit à jour en ayant des patchs de sécurité datant de 6 mois. Et au regard de l’actualité récente, ça ne promet pas d’aller en s’arrangeant.

Dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, Orange s’appuie sur un rapport de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour inviter les utilisateurs, notamment en entreprise, à changer leurs habitudes concernent l’e-mail, ce pollueur souvent insoupçonné.

La vidéo rappelle en effet que malgré leur aspect dématérialisé, les e-mails envoyés au rythme de 10 milliards chaque heure et parcourant 15 000 kilomètres en moyenne reposent sur des infrastructures physiques, à savoir les serveurs. Ces derniers représentent d’ailleurs « 25 % des émissions de gaz à effet de serre causées par le Numérique ».

Aussi, tout e-mail inutile supprimé du Cloud, tout e-mail allégé de sa pièce-jointe volumineuse ou tout e-mail non envoyé inutilement à moult destinataires, c’est autant d’énergie non consommée par les serveurs. À titre d’exemple, un e-mail avec une pièce consomme autant d’énergie qu’une ampoule allumée durant 24 heures. 

Huawei a anticipé la situation actuelle. Le géant chinois a prévu un stock de composants pour tenir un an.

Depuis la signature d’un décret par les États-Unis, Huawei a interdiction de travailler avec plusieurs grosses entreprises US. Le groupe chinois se retrouve ainsi dans une situation particulièrement délicate. D’où l’étude d’un système d’exploitation maison pour smartphones basé sur AOSP (Android Open Source Project) et des négociations avec Aptoide afin de proposer une alternative à la boutique d’application Play Store, mais également la réalisation d’un gros stock de composants.

Huawei n’aurait en effet pas attendu que le couperet tombe concernant la fourniture de composants essentiels à ses smartphones. Selon la société de courtage CLSA, il aurait en effet constitué un stock pour pouvoir tenir un an. Si ce stockage de composants a eu un effet de croissance dans le secteur des semi-conducteurs (8 %)  et s’il devrait permettre à Huawei d’assurer ses arrières, au moins jusqu’à la fin de l’année, il y aura également un contrecoup. Le temps que le groupe chinois écoule tout ce surplus de composants, il en commandera moins durant un moment. Or, Huawei représente tout de même 8 à 9 % de la demande sur le marché des semi-conducteurs. Les analystes de CLSA s’attendent ainsi à des répercussions négatives dans le secteur.

Alors qu’elle libère un maximum de fréquences sur la bande des 3,4-3,8 GHz pour la 5G attendue courant 2020, l’ARCEP lance une consultation publique. Le gendarme des télécoms cherche à identifier les éventuels projets de réseaux THD radio.

Le 11 décembre 2017, dans le cadre du plan Très Haut Débit, l’ARCEP a ouvert un guichet pour le déploiement de réseaux très haut débit radio sur la bande des 3,4-3,6 GHz. En plein travail pour la libération d’un maximum de fréquences sur la bande des 3,4-3,8 GHz, en vue d’un lancement commercial de la 5G courant 2020, le gendarme des télécoms lance une consultation publique.

Comme l’indique l’ARCEP, il s’agit d’ « identifier les départements métropolitains dans lesquels des réseaux THD radio sont encore envisagés ». Le régulateur pourrait ainsi « maintenir le guichet ouvert dans les départements où il existe des projets avancés de réseaux THD », au-delà de la date du 31 décembre 2019 fixée pour l’ensemble de la France Métropolitaine. L’objectif est double : permettre aux projets de réseaux THD radio d’utiliser la bande des 3,4-3,6 GHz, tout en libérant un maximum de fréquences pour la 5G. Les retours sont attendus jusqu’au 30 juin 2019.

D’ici quelques jours, la marque Redmi présentera son premier smartphone haut de gamme, un modèle K20. Des prix viennent de fuiter.

Si Redmi était associé à des smartphones d’entrée et de milieu de gamme lorsqu’elle était une simple gamme chez Xiaomi, la marque chinois compte bien s’aventurer sur le haut de gamme. On l’attend en effet le 28 mai avec une famille de smartphones K20. Parmi eux, une version estampillée Pro dont les prix viennent de fuiter.

D’après un visuel aux allures officielles, il y aura effectivement une variante Pro. On y voit d’ailleurs quelques-unes de ses caractéristiques, dont un chipset Snapdragon 855, un capteur photo 48 Mégapixels et une batterie 4 000 mAh. Mais surtout, juste en dessous, on découvre des prix. Il est question de 2 599, 2 799 et 2 999 yuans, soit 336, 362 et 388 euros, pour des configurations 6/64, 6/128 et 8/128 Go. Voilà qui expliquerait les félicitations adressées par la firme à OnePlus suite à l’annonce des OnePlus 7, indiquant au passage qu’elle prenait la relève pour ce qui est des flagship-killers.

 

La marque Redmi, dont on attend un smartphone haut de gamme K20 en fin de mois, vient de dévoiler un modèle plus modeste baptisé 7A.

Petit frère du Redmi 7 et successeur du Redmi 6A, le Redmi 7A s’équipe d’un chipset Snapdragon 439, synonyme d’un processeur octa-core épaulé par 2 ou 3 Go de mémoire vive. La fiche technique mentionne également un écran IPS 5,45 HD+ (1 440 x 720 pixels) au ratio 18/9 et sans encoche, ainsi qu’un stockage 16 ou 32 Go extensible par MicroSD (jusqu’à 256 Go). Elle indique aussi un capteur photo 5 Mégapixels à l’avant et un capteur 13 Mégapixels au dos. Le Redmi 7A s’accompagne enfin d’une batterie 4 000 mAh, qui devrait assurer une autonomie confortable au regard de la configuration modeste, et d’une ROM basé sur Android 9.0 Pie. Il profite également du mini-jack.

Si la disponibilité n’a pas encore été précisée, elle devrait assez logiquement concerner la France, sachant que le Redmi 6A apparaît sur le site Xiaomi. Reste donc à découvrir le prix.

Huawei discute avec Aptoide pour remplacer le Play Store sur ses smartphones.

Alors qu’il n’a plus l’assurance de pouvoir proposer un accès au Play Store sur ses prochains smartphones (y compris ceux écoulés à travers la marque Honor), Huawei étudie les différentes alternatives. Le groupe chinois serait ainsi en pleine discussion avec Aptoide, une plate-forme d’applications alternative qui propose plus de 900 000 applications et revendique 200 millions d’utilisateurs. 

Si Huawei perdait définitivement la licence Android et l’accès au Play Store, il pourrait ainsi utiliser le système d’exploitation basé sur AOSP (Android Open Source Project) qu’il gardait en plan B et qui répond au nom de HongMeng, tout en ayant une boutique d’applications assez consistante. On sait en effet qu’un store d’applications étoffé à son importance. L’échec des smartphones Windows Phone, boudé par les développeurs, illustrent bien la chose. De quoi rebattre les cartes et donner des idées à d’autres constructeurs qui souhaiteraient gagner en indépendance vis-à-vis de Google ?

Le groupe Samsung a très récemment dévoilé un capteur photo 64 Mégapixels. Celui-ci pourrait arriver prochainement sur un smartphone Galaxy A70S.

Les constructeurs de smartphones mettent le paquet du côté de la photo. Pas mal de modèles annoncés en ce moment se retrouvent ainsi équipés de multiples capteurs, dont un de 48 Mégapixels. Ce capteur peut être fourni par Sony ou Samsung. Et justement, Samsung a récemment décidé de donner un coup d’accélérateur pour reprendre la main. Il a ainsi présenté une mise à jour de son capteur 48 Mégapixels, mais aussi et surtout un capteur 64 Mégapixels.

Si on s’attend à retrouver ce capteur 64 Mégapixels baptisé ISOCELL Bright GW1 sur les futurs porte-étendards de Samsung, il faut aussi se rappeler que la firme sud-coréenne a revu sa stratégie concernant les innovations. En 2018, elle a effet déclaré qu’elle ferait en sorte de les introduire sur le milieu de gamme, afin de séduire les jeunes consommateurs qui n’ont pas forcément les moyens de payer le prix fort. On n’est ainsi pas étonnés d’apprendre qu’un Galaxy A70S pourrait arriver en seconde partie d’année avec un capteur photo 64 Mégapixels. Le nom et le timing suggèrent d’ailleurs une mise à jour du Galaxy A70 récemment arrivé en France. 

Dernièrement, OnePlus a dévoilé ses nouveaux smartphones haut de gamme, dont le OnePlus 7 Pro que nous avons pu tester avant sa disponibilité officielle. Univers Freebox a pu échanger avec la marque pour obtenir des explications sur ses choix technologiques et l’augmentation des prix. L’occasion aussi d’évoquer la possibilité d’une disponibilité des smartphones OnePlus chez Free Mobile.

(Univers Freebox) : Bonjour Akis. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?

(Akis) : Bonjour, je suis Akis Evangelidis, vice-président de OnePlus France. Je suis arrivé chez OnePlus en 2015, lors du lancement du OnePlus 2. J’ai débuté au sein du siège de OnePlus qui se trouve à Shenzhen. Par la suite, j’ai intégré l’équipe européenne et participé au développement de la marque en Europe. Lors de mon arrivée en Europe, nous étions seulement trois à travailler depuis Londres dans un AirBnb. Aujourd’hui, OnePlus en Europe, c’est plus de 150 personnes et des bureaux dans plus de 8 pays.

(UF) : Quel est le bilan, aujourd’hui, de la marque OnePlus sur le marché français ?

L’équipe OnePlus France a été créée il y a tout juste un an dans le but de développer la marque localement. Nous savions que nous avions une très grande communauté d’utilisateurs fidèles et qu’un réel engouement pour nos produits était présent en France. On l’a d’ailleurs bien vu au moment de notre tout premier pop-up chez Colette à Paris pour le OnePlus 2, où plus de 400 personnes avaient fait le déplacement, alors que seulement 20 pièces étaient disponibles ce jour-là. Quelques années plus tard, le week-end dernier, plus de 1500 personnes se sont déplacées dans les pop-ups du OnePlus 7 Pro à travers la France. 

Presque 80% des français achètent leur smartphone en magasin et seulement 20% l’achètent en ligne. Pourtant, en 2018, OnePlus s’est positionné 4e sur le marché premium en vendant majoritairement en ligne. Nous avons également fini l’année 2018 avec une croissance de notre chiffre d’affaires de plus de 50 %. Depuis le début de l’année 2019, nous avons doublé le nombre d’unités vendues comparé à l’ensemble de l’année 2018. Ceci résulte de notre volonté de rendre nos produits plus visibles et de les rendre disponibles en magasins à travers nos partenaires Bouygues Telecom et Fnac. Cette année, avec le OnePlus 7 et le OnePlus 7 Pro, nous serons visibles dans plus de 250 boutiques Bouygues Telecom et en stock dans tout leur réseau.

(UF) : En France justement, OnePlus a signé un partenariat d’exclusivité avec Bouygues Télécom. Pourra-t-on voir les smartphones de la marque chez un autre opérateur dans un futur proche ? On pense notamment à Free Mobile. Après tout, vos smartphones supportent la bande des 700 MHz utilisée par la 4G de l’opérateur.

Comme je viens de l’évoquer, Bouygues Telecom est un partenaire stratégique, avec qui nous avons beaucoup de projets en 2019. Grace à eux, les produits OnePlus sont désormais disponibles dans plus de 500 boutiques et peuvent être pris en main dans 250 d’entre-elles. Nous souhaitons faire les choses progressivement et éviter de brûler les étapes. OnePlus a toujours eu une approche à long terme. Nous discutons avec d’autres opérateurs. Mais, pour le moment, notre priorité est de nous concentrer sur nos partenaires actuels.

(UF) : Parlons maintenant des OnePlus 7 et OnePlus 7 Pro fraîchement annoncés. Vous faites l’impasse sur la recharge sans-fil, la jugeant peu pertinente face à la recharge filaire très rapide. Quand pensez-vous qu’elle pourrait arriver chez OnePlus ?

Chez OnePlus, nous parlons toujours de technologies utiles. La recharge sans-fil est une technologie encore trop lente et son usage n’est pas encore perçu comme indispensable, comme le montre le sondage de 01Net sur Twitter selon lequel 70% des utilisateurs préfèrent une recharge ultra rapide. Nous préférons donc offrir pour le moment une recharge ultra rapide et une très bonne autonomie. Nous testons plusieurs technologies pour le futur, mais nous offrirons la recharge-sans fil quand cette dernière sera aussi efficace et durable que la recharge filaire ultra rapide.

(UF) : Pourquoi avoir choisi le capteur photo rétractable, perçu comme plus fragile, plutôt que l’écran percé très discret ?

Un écran percé n’offrira jamais l’expérience de visionnage que l’écran du 7 Pro sans bord, sans encoche et sans poinçon. Nous avons actuellement le meilleur écran sur le marché. Il aurait été dommage de faire autrement. Le capteur rétractable est un capteur durable, résistant à la poussière. Il peut supporter 22 kg et se rétracte automatiquement lors d’une chute. Il a été également testé pour un usage de plus de 300 000 fois, ce qui représente à peu près 150 fois par jour pendant cinq ans et demi. La force de OnePlus, c’est que depuis le début nous concevons uniquement des smartphones haut de gamme. Grâce notamment à des utilisateurs très aguerris en matière de technologie, nous n’avons jamais eu le droit à l’erreur. Nous sommes donc extrêmement exigeants sur nos tests de contrôle de qualité. Cela fût démontré notamment par une étude récente de Que Choisir, menée auprès de 43 000 personnes, où OnePlus a été élue la marque de smartphones la plus fiable. 

(UF) : Les prix de OnePlus ont bien grimpé par rapport aux débuts de la marque. Comment justifiez-vous cela ?

OnePlus n’a jamais souhaité être une marque low-cost, mais une marque qui offre la meilleure expérience utilisateur Android en proposant des smartphones performants à un prix juste et cette devise n’a pas changé. En cinq ans, les prix des smartphones ont augmenté en fonction des usages qui évoluent et des technologies utilisées qui sont de plus en plus poussées. Avec la 4G, le smartphone est devenu l’outil le plus indispensable de notre quotidien. Les utilisateurs exigent de beaux écrans, une forte autonomie, un appareil photo performant, de la vitesse et de la fluidité, ainsi que toutes les nouvelles technologies. Cette année, nous avons présenté 2 produits : le OnePlus 7, qui vient succéder au OnePlus 6T dans la même gamme de prix, et un smartphone ultra haut de gamme, le OnePlus 7 Pro, qui est amené à devenir une référence et qui vient concurrencer les géants du marché en étant 200 à 300 euros moins cher.

(UF) : Du coup, peut-on attendre un modèle plus abordable, comme chez Google avec son Pixel 3a, pour renouer avec la stratégie de smartphone haut de gamme à prix cassé des débuts ?

Nous n’avons jamais cherché à proposer un smartphone de milieu de gamme. Depuis le début, OnePlus cherche à offrir la meilleure expérience utilisateur. Nous ne voulons pas proposer un smartphone milieu de gamme qui nous obligerait à faire des compromis sur le produit et l’expérience utilisateur. Pour ce qui en est de notre stratégie, elle reste la même. Notre structure de coût et niveau de marge n’ont pas changé depuis début. Encore une fois, la hausse des prix de nos produits est corrélée à usage des smartphones et l’évolution des technologies. Sur l’ultra haut de gamme, le prix du OnePlus 7 Pro reste inférieur celui à nos concurrents directs.

(UF) : Le OnePlus 7 Pro en version 5G ne sera pas disponible en France, du fait d’offres commerciales qui n’arriveront pas avant 2020. Le prochain OnePlus compatible 5G – le successeur en somme – pourrait-il, selon vous, s’aventurer en France ?

OnePlus travaille depuis plusieurs années sur le développement de la 5G en partenariat avec Qualcomm. Nous avons d’ailleurs été les premiers à commercialiser un smartphone 5G au Royaume-Uni, avec l’opérateur EE. Cependant, la 5G n’est en encore prête en France. Nous offrirons un produit compatible 5G lorsque nos partenaires seront prêts à le déployer en France.

(UF) : Quelle est votre position par rapport au smartphone pliable ?

Dans le contexte d’un marché ultra concurrentiel, le smartphone pliable est pour le moment un smartphone vitrine qui permet aux géants de l’industrie de montrer leur niveau de R&D. Nous ne voulons pas rentrer dans cette course effrénée à l’innovation qui peut avoir de vraies conséquences. Chez OnePlus, nous faisons attention à ce que toute nouvelle technologie que nous développons aient une vraie valeur ajoutée pour l’utilisateur et que celle-ci passe nos tests de contrôle de qualité qui sont encore une fois très exigeants. Ce fût le cas au moment du développement du OnePlus 6 et de la première génération de capteur d’empreinte sous l’écran. À l’époque, nous voulions intégrer cette technologie, mais on s’est vite aperçu après nos tests qu’avec le temps la rapidité et la précision du capteur se sont détériorées. Nous avons donc décidé de ne pas l’inclure. Nous avons attendu la deuxième génération de capteur sous l’écran qui, elle, était nettement plus performante pour l’intégrer au OnePlus 6T. Pour revenir sur l’écran pliable, ce n’est pas encore une technologie qui est mature et prête pour le grand public. Ceci dit, nous sommes toujours à l’affût des dernières technologies et plus précisément de leur valeur ajoutée sur l’usage du consommateur final.