Auteur : dimitri

Univers Freebox a testé le Samsung Galaxy A80 disponible chez Free Mobile, un smartphone grand format avec bloc photo rotatif

 

Univers Freebox a pu tester durant deux semaines le Samsung Galaxy A80, un smartphone grand format avec une solide configuration de milieu de gamme que l’on trouve à 659 euros chez Free Mobile. Voici nos impressions.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire 8/128 Go (mémoire vive et mémoire de stockage) prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques techniques du Galaxy A80 :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz avec le chipset Snapdragon 730
–    Mémoire vive : 8 Go
–    Écran : dalle AMOLED 6,7 pouces dans une définition Full HD+ (2 400 x 1 080 pixels)
–    Audio : son produit par le haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 128 Go (non extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28
–    Bloc photo rotatif : 48 Mégapixels (principal) + 8 Mégapixels (ultra grand-angle) + TOF (Time of Flight)
–    Sortie audio 3,5 millimètres : non
–    Connectique de charge : USB Type-C, dans la tranche inférieure
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    NFC : oui
–    Batterie : 3 700 mAh (non amovible) avec une charge filaire 25 Watts
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sous l’écran

Un smartphone grand format

Avec son écran 6,7 pouces, le Galaxy A80 est assez imposant. Fort heureusement, l’absence de bordures a permis de contenir son gabarit et d’assurer une bonne préhension.

C’est également un beau smartphone. Gare toutefois aux traces de doigt, avec son dos qui les accroche particulièrement bien.

Un écran taillé pour le jeu, mais une partie son décevante

Le grand écran sans intrus du type bordure ou encoche est un vrai régal, tant pour le jeu que pour les vidéos. Sa luminosité assure une bonne visibilité en extérieur par temps ensoleillé. Notez d’ailleurs que l’on peut régler la chaleur d’affichage depuis les paramètres.

La partie sonore se révèle en revanche décevante. Pas de stéréo, le son n’étant produit que par un haut-parleur dans la tranche inférieure. Qui plus est, le rendu n’est pas puissant et manque de relief.

Toujours à propos d’audio, pas de mini-jack. Samsung fournit cependant des écouteurs USB-C de bonne facture avec son Galaxy A80. Les basses sont assez présentes et on distingue bien les différents instruments.

De photos globalement correctes

Parlons maintenant de la partie photo. Les clichés produits par le bloc photo rotatif ne sont pas extraordinaires, mais se révèlent propres dans l’ensemble.

Ci-dessous, un exemple de jour en mode normal, puis avec le grand-angle :

 

D’autres photos de jour, en extérieur :

 

Des photos en intérieur avec le mode nuit, dans une salle d’exposition avec les véhicules de Batman :

 

Une photo de San Francisco prise le soir, à travers une vitre et avec le mode nuit :

Un selfie en extérieur et un autre en intérieur :

 

Une 4G rapide et un support de la B28

Avec le Galaxy A80, nous n’avons eu aucun mal à franchir la barre des 100 Mbit/s en réception en extérieur. Nous avons même dépassé les 200 Mbit/s.

  

En intérieur, les débits étaient évidemment moindres. Ci-dessous, un test depuis une résidence, un autre depuis la rédaction d’Univers Freebox et un autre depuis une chambre d’hôtel (en roaming aux USA, d’ailleurs) :

  

Notez qu’il supporte la 4G 700 MHz (B28), chère à l’opérateur de Xavier Niel.

Sécurité des données : un lecteur d’empreintes frustrant à la longue

Le lecteur d’empreintes digitales du Galaxy A80 n’offre pas forcément l’expérience la plus intéressante. Le déverrouillage peut prendre quelques secondes, mais aussi échouer (plus qu’une fois de temps en temps). Gageons que des mises à jour viennent rectifier la chose.

Pas de reconnaissance faciale. Heureusement, cela dit, vu le temps de basculement des capteurs photo vers l’avant (déploiement de la partie coulissante et rotation du bloc photo). Cela n’est d’ailleurs pas très rassurant en cas de chute… Tout comme cette poussière qui s’installe dans les interstices.

Toujours à propos de la sécurité, nous avions les patchs du mois de juillet 2019 lors de nos tests. 

Des performances qui permettent de jouer, et sans surchauffe

Rien à redire du côté des performances. L’interface est très fluide. Les gros jeux comme PUBG Mobile ou Asphalt 9 tournent tranquillement, et sans grosse chauffe. Dans le pire des cas, le smartphone était tiède. Un bon point si vous êtes de ceux qui s’offrent de longues sessions de jeu.

Nous avons passé le Galaxy A80 dans Disk Speed, qui indique 197 Mo/s en écriture et 553 Mo/s en lecture pour la mémoire interne. De son côté, AnTutu positionne le smartphone entre les Huawei P20 et Huawei P20 Pro, des modèles haut de gamme de 2018.

 

Un smartphone qui tient facilement la journée et qui se recharge assez vite

En mode vacances en Californie avec du Twitter le matin, un peu de GPS et pas mal de photos en journée et enfin deux bonnes heures de jeu le soir, nous arrivions généralement à 20-30 % en fin de soirée. Une journée en amont des vacances, sans l’aspect tourisme et photos à tout-va, nous avait permis de commencer un matin à 8h18 avec 100 % et d’arriver le lendemain à 8h14 avec 40 %. Vous pourrez donc tenir la journée.

Avec le bloc 25 Watts fourni, la charge ne prend pas énormément de temps. On peut même envisager une charge express avant de prendre la route vers le boulot ou la maison. Ci-dessous, un exemple de suivi de charge :
– 20h15 : 6 %
– 20h22 : 18 %
– 20h33 : 36 %
– 20h46 : 58 %
– 21h03 : 77 %
– 21h12 : 85 %
– 21h30 : 95 %
– 21h52 : 100 %

Une interface One UI très complète

Comme nous vous le disions précédemment lors de nos tests des Galaxy S10e, Galaxy S10 et Galaxy S10+, l’interface One UI proposée par Samsung est plutôt jolie, en plus d’être claire et complète.

  

 

Il y a plusieurs options intéressantes, comme le mode nuit, les gestes pratiques (balayer l’écran avec le côté de la main pour faire une capture, retourner l’appareil pour couper le son d’un appel entrant, etc.) ou le mode d’emploi intégré.

Quant au mode enfants, accessible depuis les raccourcis rapides, il permet de prêter son smartphone avec un espace sécurisé, des fonctions limitées et des contenus adaptés.

  

Concernant les quelques applications pré-installées dans le cadre de partenariats, certaines peuvent être supprimées et d’autres non. On peut ainsi désinstaller Spotify et Office Mobile, mais pas Netflix ou Facebook.

 

 

VERDICT : le Galaxy A80 a de nombreux atouts comme son grand écran sans bordure ni encoche parfait pour le jeu et les vidéos, son bloc photo rotatif qui sert à l’avant comme à l’arrière, ses bonnes performances sans surchauffe, sa charge rapide et son interface très complète. On aime aussi les écouteurs de bonne facture fournis. Maintenant, la copie n’est pas parfaite non plus. Le lecteur d’empreintes est agaçant à la longue avec sa lenteur et ses ratés, tandis que le mécanisme un peu long du bloc photo fait craindre une chute qui pourrait être fatale.

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Google fait le ménage dans le Play Store en supprimant plusieurs dizaines d’applications vérolées

Google a fait le ménage dans le Play Store, sa boutique d’applications pour les appareils Android.  85 d’entre elles ont été supprimées à cause de la présence d’un adware.

Après la publication d’un rapport de la société de sécurité Trend Micro, Google a opéré un nettoyage dans sa boutique d’applications mobiles. 85 applications populaires du Play Store, parmi lesquelles des jeux et des applications photo, ont ainsi été retirées.

La raison ? Celles-ci contenaient un adware nommé AndroidOS_Hidenad.HRXH qui a été installé plus de 8 millions de fois. Dans les faits, il pouvait afficher une publicité rendant le smartphone inutilisable pendant plusieurs minutes tout en générant un maximum de revenus. Il pouvait également rendre difficile la désinstallation des applications vérolées en remplaçant leurs icônes par des raccourcis. Notez que seuls les appareils ayant une version d’Android antérieure à la 8.0 Oreo sont concernés.

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Huawei Mate X : une vidéo de prise en main, en attendant la commercialisation du premier smartphone pliable de la marque

Huawei continue de peaufiner son premier smartphone pliable et d’en proposer la prise en main avant l’arrivée sur les étals prévue d’ici la fin de l’année. Voici d’ailleurs une vidéo montrant l’appareil.

S’il a montré son premier smartphone pliable plus tôt dans l’année, Huawei n’a toujours pas annoncé sa commercialisation. Aux dernières nouvelles, le constructeur chinois prévoit un lancement de son Mate X d’ici la fin de l’année.

En attendant, Huawei continue de peaufiner son Mate X, qui bénéficiera ainsi du chipset Kirin 990 devant équiper les prochains Mate 30 et Mate 30 Pro. Il en propose également la prise en main par les médias. Ci-dessous, celle par le site Neowin : 

Source : FRandroid

 

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Fibre optique : la création des plans d’acheminement expliquée dans une vidéo

Le passage de la fibre optique ne se fait pas au hasard. Il faut en effet un plan d’acheminement. Celui-ci est réalisé en amont dans un bureau d’études par des dessinateurs-projeteurs. 

Dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, le groupe NGE présente le métier de dessinateur-projeteur dans la fibre optique et les différentes étapes pour la réalisation du plan d’acheminement.

Il y a tout d’abord l’APS (Avant-Projet Sommaire ) qui une estimation du projet. Vient ensuite l’APD (Avant-Projet Détaillé) qui apporte des ajustements en fonction des réalités du terrain. Arrivent enfin les commandes auprès des opérateurs tiers.

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Univers Freebox a testé le smartphone Wiko View 3 disponible chez Free Mobile, il propose un grand écran, un triple capteur photo et une grosse batterie à petit prix

Le Wiko View 3 fait partie des smartphones à petit prix disponibles chez Free Mobile. Il s’affiche à moins de 200 euros dans la boutique de l’opérateur. Univers Free l’a testé pendant quelques jours pour voir l’expérience offerte au quotidien.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone acquis par nos propres moyens (ce qui permettra d’ailleurs de vous le faire gagner prochainement), voici un rappel des principales caractéristiques du Wiko View 3 qui s’affiche à 179 euros chez Free Mobile.

–  Processeur : octa-core 2,0 (chipset MediaTek Helio P22)
–   Mémoire vive : 3 Go
–   Écran : dalle IPS 6,26 pouces offrant une définition HD+ (1 580 x 720 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 64 Go (extensible par MicroSD)
–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28
–   Triple capteur photo dorsal : 12 Mégapixels (principal) + 13 Mégapixels (ultra grand-angle) + 2 Mégapixels (infos de profondeur)
–   Capteur photo frontal : 8 Mégapixels
–   Prise casque : oui (tranche supérieure)
–   Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 4.2
–   Support NFC : non
–   Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 10 Watts fourni
–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–   Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal

Un smartphone agréable à regarder, mais quelques éléments dérangeants

Globalement, le Wiko View 3 est plutôt agréable à regarder et propose une bonne prise en main malgré le grand format. Maintenant, quelques petits détails peuvent fâcher comme le dos sensible aux traces et rayures (deux microrayures sont apparues au dos malgré le soin accordé à l’appareil), le bloc photo dorsal excentré qui rend le smartphone bancal pour qui veut l’utiliser posé sur une table ou le lecteur d’empreintes que le doigt a parfois du mal à trouver du fait de bordures extrêmement fines.

Un grand écran et un son correct

Parlons maintenant de l’écran dont la grande taille rend agréable la lecture de vidéos (mais pas l’usage de jeu, comme nous le verrons plus loin) et dont la luminosité permet l’usage en extérieur par temps ensoleillé.

Côté son, le haut-parleur dans la tranche inférieure ne casse pas des briques, mais fait le job, avec un son suffisamment puissant pour être entendu à l’extérieur et quelques débuts de basses.

Les mélomanes trouveront quant à eux le mini-jack, dans la tranche supérieure. À ce propos, les écouteurs fournis restent utilisables avec les musiques électroniques, mais sont à proscrire si vous aimez la musique rock. En effet, les basses sont bien présentes, mais les aigus se révèlent être parfois une torture pour les oreilles. On aura ainsi aucun scrupule à les remplacer.

Une partie photo correcte dans l’ensemble

Du côté de la photo, assurée par un triple capteur au dos et un simple capteur à l’avant (dans une encoche goutte d’eau), cela reste correct dans l’ensemble pour un smartphone à moins de 200 euros, à condition toutefois d’avoir de bonnes conditions de luminosité. Le Wiko View 3 a en effet du mal à s’en sortir le soir et le mode nuit suggéré par l’interface ou accessible depuis les paramètres (icône en forme de croissant de lune) n’y change pas grand-chose. Les améliorations sont vraiment subtiles.

Une photo de jour, en mode normal, puis en version zoomée :

Une photo de jour, en mode classique, puis avec le grand angle :

D’autres photos de jour :

Une photo de nuit, sans le mode nuit, puis avec (ça n’est pas joli d’origine et le changement n’est pas vraiment flagrant…) :

Un selfie en extérieur :

Une 4G moyenne et un support de la B28

En intérieur, nous avions aux alentours de 50 Mbit/s en réception dans une zone résidentielle assez dense et dans les 35 Mbit/s en réception depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox.

  

En extérieur, nous parvenions à un peu mieux, mais nous n’avons jamais été bien plus loin que 100 Mbit/s. Au-delà des chiffres, le surf était fluide et les téléchargements s’effectuaient généralement de manière assez confortable.

 

Notez enfin le support de la 4G 700 (B28), chère à l’opérateur.

Un smartphone avec lequel on n’aura pas forcément envie de jouer

Abordons maintenant la partie performances. Nous le savions avant de l’avoir déballé : le Wiko View 3 n’est pas une bête de course. Un passage dans AnTuTu le confirme, avec un score presque deux fois inférieur à celui du Redmi Note 7. Disk Speed n’indique rien d’exceptionnel non plus, avec des pointes à 147 Mo/s en écriture et 187 Mo/s en lecture, pour la partie stockage.

 

Mais concrètement, peut-on jouer ? Un peu, et à condition de ne pas trop en demander. Par exemple, Asphalt 9 se lance. Sauf qu’on ressent la lenteur dès les menus et les chargements, avant de voir le jeu tourner de manière pas fluide du tout. Aucun plaisir à jouer dans ces conditions. PUBG Mobile se lance et tourne de manière assez fluide. Mais là non plus, le plaisir n’y est pas, en raison de graphismes dégradés. Nous y avons joué, car nous aimions le jeu (et dans le cadre du test, évidemment). Certainement pas pour les beaux graphismes à l’écran. La chauffe constatée, forte mais pas au point de vouloir poser le smartphone, appuie l’idée que le smartphone est poussé dans ses retranchements. Vous êtes prévenus.

Une autonomie confortable, mais une charge une peu longue

Quid de l’autonomie avec une batterie 4 000 mAh ? Eh bien, ça n’est pas si mal. Partis de 100 % à 8h22, nous étions à 86 % à 22h06, avec 10 minutes d’Aphalt 9, 15 minutes de partage de connexion et le gros téléchargement de PUBG Mobile, ainsi que du surf et du Twitter durant la journée. À 22h14, nous sommes passés à 85 % avec de la lecture vidéo sur YouTube avec le son à bon volume. Oui, à peine 1 % pour 8 minutes. À 23h44, nous étions à 58 % après avoir joué à PUBG Mobile. Le lendemain à 9h54, la batterie affichait 47 % de charge. Autant dire qu’on peut espérer tenir tranquillement les 2 jours, et plus dans le cadre d’un usage pauvre en multimédia.

Avec le chargeur 10 Watts fourni, la charge n’est pas forcément la plus rapide. Ci-dessous, un suivi de charge de seulement la moitié de la batterie :

– 9h54 : 47 %
– 10h32 : 76 %
– 10h53 : 88 %
– 11h23 : 100 %

Android Pie et quelques fonctions intéressantes

Comme nous l’avions noté avec le petit frère le View 3 Lite, la ROM que propose Wiko repose sur la dernière version du système d’exploitation de Google, à savoir Android Pie. Un bon point, quand on sait que certains se permettent encore de proposer Android 8.1 Oreo.

 

 

On note quelques fonctions et réglages intéressants regroupés dans une rubrique "Fonctionnalités Wiko", d’ailleurs mise en valeur dans les paramètres. Parmi elles, il y a :

– le Simple Mode donnant accès à une interface simplifiée avec de grosses icônes

– la possibilité de cacher plus ou moins l’encoche pour les réfractaires à cet intrus dans l’affichage (trois choix)

– la capture d’écran à trois doigts

– le mode à une main

 

Notez que les logiciels préinstallés (Pages Jaunes, Amazon, etc.) peuvent être désinstallés, après un appui prolongé dessus.

 

Côté sécurité, on aura le choix entre le lecteur d’empreintes digitales ou la reconnaissance faciale. La première solution est un poil plus rapide à condition, comme nous l’indiquions plus haut, que le doigt trouve facilement l’emplacement au dos. Voilà pourquoi nous avons finalement préféré la reconnaissance faciale qui marche quasiment à tous les coups.Toujours pour la partie sécurité, nous avions les patchs d’avril 2019 durant nos tests. Pas moyen d’avoir plus récent, malgré plusieurs tentatives.

VERDICT : le smartphone Wiko View 3 a quelques aspects intéressants comme sa bonne prise en main, son grand écran lisible en plein soleil, sa partie photo convenable, sa grosse batterie et sa partie logicielle à jour (hormis pour les patchs de sécurité). Maintenant, on trouve facilement mieux. Dans la même gamme de prix, le Redmi Note 7 offre par exemple un écran Full HD+, de meilleures performances en jeu et l’USB-C.

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Interview Univers Freebox : RNC Mobile parle de l’évolution de son application Android et du réseau mobile de Free

Univers Freebox a pu échanger avec l’équipe de RNC Mobile. L’occasion d’en savoir plus sur l’évolution du réseau de Free Mobile, les smartphones 4G 700 MHz, le développement de l’application RNC Mobile disponible sur Android et le futur du projet.

(Univers Freebox) : RNC Mobile permet aux abonnés Free Mobile d’en savoir plus sur les antennes utilisées et de tester leurs débits mobiles, mais également de "chasser" les antennes pour alimenter une carte de couverture de l’opérateur. Quelles sont les prochaines nouveautés et améliorations à venir, outre le service de chat dont nous avons eu vent dernièrement ?

– Cédric : En effet, nous sommes actuellement en phase de bêta test pour la nouvelle fonction de messagerie dans l’application. La version finale ne devrait pas tarder à sortir. Niveau nouveautés, je pense intégrer une API MLS, afin d’alimenter la base de données de la fondation Mozilla. Ce système de collecte d’informations radio est très pratique. Il permet de lever des doutes sur certaines identifications. En modération, par exemple. Je souhaite aussi implémenter une “intelligence artificielle” pour aider lors des repérages des antennes. Le mode chasse en est déjà un aperçu. Côté site Web, j’ai quelques idées en tête comme une météo des débits ou bien encore une nouvelle couche “couverture radio” pour la carte. Et dans un avenir plus lointain, il faudra intégrer le réseau NR, New Radio 5G. Je suis sur le coup aussi.

(UF) : Vous semblez rencontrer des difficultés pour l’identification des antennes 3G. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

– VacheGTI : En réalité, ce n’est pas vraiment une difficulté, car nous avons fait une refonte de l’application, afin qu’elle facilite le travail d’identification sur le terrain. Le mode chasse assiste les chasseurs d’antennes dans la nouvelle logique imposée par Free Mobile. En effet, depuis avril 2018, l’opérateur a radicalement changé la façon d’émettre sur son réseau 3G. Sans trop entrer dans les détails, auparavant, nous avions un identificateur par site en 3G que l’on appelle RNC. Le nom de l’application vient de là, d’ailleurs. Il était donc assez simple d’identifier les cellules Cell ID des fréquences 900 et 2 100 MHz émises par les secteurs du site. Depuis ce changement, le même RNC est partagé entre plusieurs sites radio sous forme de plaques géographiques. Ceci implique une codification différente des CelI ID. Ils ne peuvent plus être génériques. Il faut donc tous les identifier à nouveau un par un. On ne peut plus les deviner par une logique ultra simple. Voilà la principale difficulté en fait, et elle concerne plus les chasseurs et les modérateurs qui doivent l’assimiler. Pour l’instant, je dois dire que tout le monde se débrouille plutôt bien.

(UF) :  D’après les informations dont vous disposez, quels sont les smartphones exemplaires en accroche réseau, bascule 3G/4G et agréation de fréquences ?

– VacheGTI : Notre base de données ne permet pas d’aller si loin dans l’analyse des différents modèles de smartphones. Nous pouvons cependant donner quelques informations intéressantes comme les débits maximum atteints sur le réseau Free Mobile ou ceux compatibles avec la bande 28, la fameuse 4G 700 MHz. Vous pouvez consulter ces informations sur notre site Web. Au sujet de l’agrégation, il est possible de savoir avec une simple déduction si un smartphone sait agréger 3 fréquences par exemple, en anglais 3-CA. En effet, s’il dépasse les débits théoriques maximum des deux plus grosses bandes 4G, soit 262,5 Mbit/s en modulation 64 QAM, on peut en déduire qu’il agrège bien une troisième bande supplémentaire. Attention cependant à ne pas tomber dans le piège. Ce n’est pas parce qu’un modèle de smartphone censé être 3-CA n’a pas encore dépassé les débits théoriques maximum 2-CA qu’il ne sait pas agréger ces 3 bandes. En effet, il faut que les sites radio testés disposent de ces 3 bandes, et ce n’est pas encore le cas partout en France. Il faut également des conditions radio optimales et surtout que le site sache délivrer assez de débit via une collecte fibrée ou un FH correctement dimensionné.

(UF) :  Quelles sont, au contraire, les marques qui semblent avoir plus de mal sur certains de ces aspects ?

– VacheGTI : Comme déjà évoqué, nous n’avons pas assez d’informations pour dégager un quelconque avis. Nous remarquons cependant l’absence de certaines marques dans le tableau de tels compatibles 700 MHz. Notez bien que ce ne sont que des constatations et qu’il y a possiblement de bonnes raisons pour que certaines marques ou modèles n’y soient pas, car pas encore testés sur l’application ou pas de site 700 MHz sur la zone du testeur. Nous observons aussi que certains smartphones compatibles 700 MHz ne dépassent pas les débits théoriques maximum 2-CA alors qu’ils sont signalés par le fabricant comme 3-CA. In fine, voyez nos tableaux plutôt comme des indicateurs permettant de valider les capacités des smartphones y figurant : compatibilité 700 MHz, agrégation de fréquences par déduction des débits maximum atteints.

(UF) :  Depuis le 1er juillet 2019, Free a le feu vert pour proposer la 4G sur la bande des 700 MHz sur l’ensemble du territoire. Constatez-vous déjà une différence au niveau des débits mesurés ou de la couverture ?

– fr33mobile : La libération de l’ensemble du territoire au 1er juillet 2019 est trop récente pour en mesurer l’impact en termes d’accroissement de la couverture. En revanche, de nombreux chasseurs ont pu constater un gain de performances de près de 50 Mbit/s à l’arrivée du 700 MHz sur les antennes qu’ils testent régulièrement. Les courbes des speedtests dans la durée disponibles sur le site Web pour chaque site confirment en général cette impression. Concernant la couverture, nous disposons de statistiques remontées par les utilisateurs de l’application. On y voit effectivement une évolution de l’utilisation du 700 MHz depuis l’ouverture des dernières zones. On sait que cette fréquence basse porte loin, passe bien en indoor et donc couvre mieux la population.  

(UF) : Comment a évolué la proportion d’antennes 700 MHz actives depuis cette date ?

– fr33mobile : La courbe de progression des antennes équipées en 700 MHz est très proche d’une courbe exponentielle depuis le début de l’année, comme on peut le voir sur les statistiques de notre site Web. Cette tendance se poursuit, voire s’amplifie, depuis le début du mois de juillet, grâce notamment à un gros apport de 480 sites dont l’activation était prévue du 1er au 8 juillet d’après les dernières données open data de l’ANFR. Ce rythme devrait logiquement se ralentir d’ici 3 à 4 mois, une fois le stock d’antennes récentes et pré-câblées en 700 MHz épuisé.

(UF) :  L’arrivée de la 5G est prévue courant 2020 en France. Comment RNC Mobile se prépare à cela ?

– Cédric : Nous allons intégrer la 5G, NR en langage technique, comme LTE pour la 4G. C’est déjà dans le code de RNC Mobile, mais pas activé et jamais testé. Comme d’habitude, il y a aura une phase de test de quelques semaines avant de lancer la mise à jour et commencer les identifications.

(UF) :  En comparant les débits mesurés par plusieurs applications de test, on peut constater des différences. Nous avons eu l’explication de nPerf, qui privilégie les serveurs ayant la meilleure interconnexion avec l’opérateur et étant le plus proche de l’abonné, afin de limiter les goulots d’étranglement. Quels sont vos propres choix ?

– VacheGTI : Je dois dire que le moteur de speedtest est un caprice de ma part. J’ai demandé ça à Cédric au début du projet et il m’a dit “ok on fait”. J’étais vraiment content. Nous sommes un petit groupe de passionnés et nous avons donc émis chacun un avis sur ce que nous voudrions que ce moteur de test de débits fasse. Nous sommes tous tombés d’accord sur le fait qu’il doive tester les débits d’un seul site à la fois. En effet, il n’est pas possible de valider un test si vous avez changé de site radio durant le processus. Notre base de données se distingue d’autres applications par cette particularité, ainsi qu’une autre. Nous testons plusieurs hébergeurs différents à la fois et aléatoirement sur chaque test de débits comme OVH, Scaleway/Online, Bouygues, etc., là où d’autres ne testent qu’un seul et même à la fois. Nous laissons à l’utilisateur la possibilité d’ajouter de 2 à 10 serveurs différents simultanés et il peut augmenter le temps du test avec un maximum de 30 secondes par palier de 5 secondes.

(UF) :  RNC Mobile, c’est une équipe de bénévoles travaillant sur leur temps libre. Avez-vous des projets à long terme, comme vous y consacrer totalement et en vivre?

– Cédric : Nous avons dans l’idée d’ouvrir une association, afin de simplifier certaines démarches administratives liées à l’application, mais ce n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Ce projet n’a cependant pas vocation à finir en projet commercial. Il restera dans le cadre communautaire et pour l’instant exclusivement pour le réseau Free Mobile. J’en profite d’ailleurs pour remercier nos mécènes sans qui nous n’aurions pas pu en arriver là, car l’hébergement d’un serveur peut revenir très cher et nous souhaitons que l’application reste gratuite. Merci à Scaleway/Online et FirstHeberg. Un grand merci aussi à toute la communauté qui s’est rassemblée autour de RNC Mobile, ceux qui alimentent régulièrement la base de données, des passionnés comme nous.

Note sur les personnes ayant répondu à nos questions 
– Cédric : Développeur de l’application et du site Web RNCmobile (https://twitter.com/cedricf_25)
– VacheGTI : Alpha testeur, en charge de la partie test de débits (https://twitter.com/vachegti)
– fr33mobile : Alpha testeur, en charge de la partie statistiques du site Web (https://twitter.com/fr33mobile)

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Motorola One Action : le smartphone se montre en amont de son annonce dans un visuel aux allures officielles

Après un smartphone Motorola One Vision annoncé mi-mai, c’est un modèle Motorola One Action qui devrait arriver prochainement. Il est d’ailleurs apparu dans un visuel aux allures officielles.

Partagée par le leaker Ishan Agarwal et visible ci-dessus, la photo montre l’avant du Motorola One Action avec écran son troué pour accueillir le capteur frontal et pouvoir pousser les bordures. Elle permet également de voir le dos du smartphone avec son triple capteur photo, son lecteur d’empreintes à portée d’index dans le logo Motorola et sa mention Android One. On découvre aussi deux coloris blanc et vert/bleu.

En termes de caractéristiques, les attentes tournent pour rappel autour d’un écran 6,3 pouces Full HD+, d’une batterie 3 500 mAh et d’un chispet Exynos 9609. Les fuites suggèrent aussi trois configurations 3/32, 4/64 et 4/128 Go (mémoire vive / stockage). Au démarrage, le Motorola One Action proposerait Android 9.0 Pie.

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Netflix : le service de streaming vidéo étudie la possibilité d’une détection de l’activité physique pour améliorer l’expérience utilisateur

Comme il l’a confirmé, Netflix teste en ce moment la détection de l’activité physique pour améliorer l’expérience utilisateur.

Une fenêtre affichée par Netflix sous Android Q a attiré l’attention. L’application demande en effet la possibilité de détecter l’activité physique, autrement dit le déplacement de l’appareil.

D’après la réponse fournie par Netflix, il s’agit d’une fonction en cours de test, avec pour objectif d’améliorer la qualité de lecture des vidéos lorsque les utilisateurs sont en déplacement. On peut y voir la possibilité d’identifier l’utilisation de Netflix dans le métro, en train ou en voiture, afin de mettre la vidéo en tampon ou d’ajuster la qualité d’affichage et de garantir une lecture fluide.

Avec l’arrivée de géants comme Apple ou Disney sur le marché du streaming, Netflix se doit de peaufiner son offre, aussi bien du côté des contenus, que des fonctionnalités offertes aux utilisateurs. Le test d’une telle fonctionnalité n’a donc rien de surprenant. À voir ensuite si la fonction sera effectivement déployée, à l’heure où la question de la collecte des données personnelles a vite fait de faire quelques grincer les dents. Pour l’heure, elle profite à quelques utilisateurs, dans le cadre du test.

Sources : TheNextWeb et FRandroid

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Test Space War sur Freebox mini 4K : un shooter gratuit et plutôt sympa

Cette semaine, Univers Freebox teste pour vous le jeu Space War, disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K, Space War est un shooter avec un défilement à la verticale où vous évoluez dans l’espace et devez détruire des vagues d’ennemis. Votre but ? Rester en vie le plus longtemps possible et avoir le plus gros score possible. 

Commençons par la prise en main, qui repose uniquement sur le déplacement de l’appareil, le tir étant en effet automatique.

Avec la télécommande de la Freebox, il suffit d’utiliser les flèches autour du bouton OK. Avec une manette telle que celle de Free, vous aurez le choix entre la croix multidirectionnelle et le stick. Rien de bien compliqué, en somme.

Parlons ensuite de la difficulté, progressive et plutôt bien dosée. Au début, vous devez dégommer des astéroïdes se déplaçant de manière linéaire, du haut vers le bas, tout en évitant quelques mines ici et là. Par la suite, les ennemis sont plus vifs et se déplacent dans tous les sens, ce qui vous complique évidemment la tâche, surtout lorsque l’écran se retrouve rempli.

Fort heureusement, des objets à récupérer sur le chemin vous permettront de récupérer de la vie, de profiter d’un bouclier temporaire et d’augmenter votre puissance de frappe. Citons celui qui donne accès au tir rapide, celui qui permet d’avoir un double tir et celui qui permet les tirs latéraux. Sans oublier la bombe qui détruit tous les ennemis à l’écran. Des améliorations qui, vous le verrez, ne seront pas de trop à un stade avancé du jeu.

Concernant les graphismes et la bande-son, rien d’exceptionnel. Cela reste en revanche très propre pour du jeu rétro. On est loin du style rétro à faire saigner les yeux ou les oreilles.

VERDICT : Space War fait partie des jeux faciles à prendre en main et offrant un peu de challenge sans être rapidement frustrant. On a du coup plaisir à faire une petite partie de temps en temps. Dommage maintenant qu’il ne soit pas un peu plus nerveux. Notre vaisseau donne un peu l’impression de se traîner par moment. Un peu embêtant pour un jeu qui demande justement d’être réactif.

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Smartphones pour les joueurs : MediaTek veut les rendre plus abordables avec son chipset Helio G90

MediaTek officialise son chipset Helio G90 qui s’adressera, comme l’indique la lettre G, aux smartphones orientés gaming. La firme entend ainsi rendre ce type d’appareils plus abordables.

Après Qualcomm avec son chipset Snapdragon 855+, MediaTek officialise son chipset Helio G90. Si les deux solutions ont été pensées pour le jeu sur mobile, elles ne joueront pas dans la même cour. Qualcomm cible le haut de gamme, comme le montre la présence de sa puce dans les smartphones ROG Phone II et Black Shark 2 Pro. MediaTek cible de son côté plutôt le gros milieu de gamme.

Gravé en 12 nanomètres, le chipset Helio G90  apportera un processeur octa-core composé de deux coeurs A76 pour les tâches gourmandes et de six coeurs A55 pour les tâches courantes, qui pourra fonctionner à une fréquence maximale de 2 GHz et avec jusqu’à 10 Go de mémoire vive. Pour la partie graphique, on trouvera un GPU Mali G76 cadencé à 720 MHz. Il offrira aussi le nécessaire pour garantir la meilleure stabilité de la connexion et les meilleurs débits, afin de garantir une expérience optimale. En assurant la transition rapide entre la connexion Wi-Fi et la connexion cellulaire, par exemple. Pour la photo, le chipset Helio G90 permettra la capture jusqu’à 64 Mégapixels. 

Notez enfin qu’il y aura une variante Helio G90T faisant passer la cadence GPU à 800 MHz et la cadence CPU à 2,05 GHz. Du côté de Redmi, la marque de Xiaomi, on a d’ailleurs laissé entendre qu’un smartphone équipé de cette puce était en préparation.

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