Auteur : dimitri

Asus ROG Phone II : le smartphone gamer annoncé pour l’Europe

 

Dévoilé en juillet dernier, le smartphone Asus ROG Phone II s’aventure à présent en Europe. Découvrons ses prix en euros et rappelons ses caractéristiques.

En juillet dernier, Asus a présenté le ROG Phone II, un smartphone taillé pour le jeu profitant notamment du dernier chipset mobile de Qualcomm. Aujourd’hui, ce ROG Phone II apparaît en précommande sur le site Internet de la marque taïwanaise, avec un prix de 899 euros pour une version avec 512 Go de stockage et des premières livraisons prévues le 20 septembre. Une configuration avec 1 To de stockage arrivera en octobre et sera vendue 1 199 euros.

Pour rappel, l’Asus ROG Phone II embarque le chipset Qualcomm Snadragon 855+ avec 12 Go de RAM. Il propose un écran AMOLED 6,59 pouces Full HD+ avec un taux de rafraîchissement à 120 GHz, des haut-parleurs stéréo, une sortie casque, un double capteur photo 48 + 13 Mégapixels au dos (principal + ultra grand-angle) et un capteur photo 24 Mégapixels à l’avant. L’alimentation repose sur une batterie 6 000 mAh rechargeable en 30 Watts. Le lecteur d’empreintes prendra place sous l’écran.

Notez enfin que nous faisons le nécessaire pour vous proposer un test complet prochainement sur Univers Freebox. En parlant de tests, nous avons récemment proposé ceux des Xiaomi Mi 9T Pro et Moto G7 Play.

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5G : UFC-Que Choisir craint des dérives et réclame une régulation à la hauteur

Alors que la 5G s’approche à grands pas et que les choses se dessinent tant pour les opérateurs que pour les consommateurs, l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme. L’association de consommateurs déplore des possibles dérives marketing et des inégalités potentielles en termes de couverture et de qualité.

Devant faire ses débuts commerciaux en France l’année prochaine, la 5G promet une hausse des débits et une réduction de la latence, avec les nouveaux usages que ces améliorations permettent. Et si l’Arcep a déjà dévoilé les règles du jeu pour les opérateurs, l’UFC-Que Choisir réclame une régulation à la hauteur. L’association de consommateurs craint en effet des dérives marketing et des inégalités en termes de couverture et de qualité.

Tout d’abord, l’UFC-Que Choisir évoque l’usage de différentes bandes de fréquences qui se traduira sur le terrain par des débits pouvant "s’échelonner de 30 Mbit/s à plus d’1 Gbit/s ".  Elle réclame ainsi de la transparence du côté des opérateurs, pour que le consommateur ne paie pas de la 5G, pour profiter en fait de débits égaux voire inférieurs à ceux de la 4G. Un aspect  qui attire l’attention, sachant que les opérateurs chercheront à monétiser la 5G afin de rentabiliser leurs investissements.

Ensuite, l’association de consommateurs pointe du doigt le fait que le gendarme des télécoms impose un nombre de sites, au moins de 12 000 par opérateur au 31 décembre 2025, et non une couverture de population. Or, avec ce nombre de sites, Free couvre 93 % de la population en 4G. L’UFC-Que Choisir craint ainsi qu’une partie de la population se retrouve exclue de la 5G. Surtout qu’avec cet indicateur, les opérateurs risquent d’être tentés de privilégier les zones les plus denses, plus rentables pour eux. Le risque de trouver plus de sites dans les zones densément peuplées augmente avec la portée plus modérée des fréquences 3 490-3 800 MHz qui va obliger les opérateurs à déployer davantage de sites dans les zones couvertes. L’association réclame ainsi le "rétablissement d’un calendrier basé sur l’évolution de la part de la population couverte, couplé à un objectif à terme de couverture intégrale en 5G de qualité".

Source : UFC-Que Choisir

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Clin d’oeil : c’est parfois très long sans la fibre optique de Free

Free communique avec humour pour suggérer le passage à l’une de ses offres en fibre optique. 

Free entend conserver sa première place pour le recrutement dans la fibre. Dans cette optique, l’opérateur de Xavier Niel poursuit notamment sa campagne contre l’ADSL 8 Mbit/s, matérialisée par des clips vidéos décalés en mode "nostalgeek où les protagonistes disent que c’était mieux avant, afin de promouvoir ses propres offres. 

Dans un tweet montrant un squelette devant un ordinateur portable, Free rappelle ainsi qu’un téléchargement peut prendre pas mal de temps dans le cas d’une liaison en ADSL. S’il n’échoue pas juste avant la fin. Du coup, pourquoi se priver de la fibre optique lorsque l’on est éligible ? 

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(Màj) Samsung présente un smartphone Galaxy A avec la compatibilité 5G

 

(Mise à jour) : Samsung a donné les infos concernant la commercialisation sur le Vieux Continent. Le Galaxy A90 5G arrivera en Europe au mois d’octobre avec un prix de 749 euros.

Samsung a officialisé l’arrivée d’un nouveau smartphone compatible 5G. Après avoir proposé la connectivité sur ses gammes Galaxy Note et Galaxy S, il l’intègre à présent dans un modèle de la série Galaxy A.

Samsung vient en effet de dévoiler son smartphone Galaxy A90 5G, un modèle de milieu de gamme avec quelques caractéristiques haut de gamme. 

Construit autour de la plate-forme Snapdragon 855, dont le processeur octa-core jusqu’à 2,84 GHz est ici associé à 6 ou 8 Go de RAM, le Galaxy A90 5G profite de la 5G grâce au modem X50. Il propose outre cela un écran Super AMOLED 6,7 pouces en 2 400 x 1 080 pixels, un stockage 128 Go, un triple capteur photo 48/8/5 Mégapixels au dos (le second pour l’ultra grand-angle et le troisième pour les infos de profondeur) et un capteur photo 32 Mégapixels à l’avant (dans une encoche). Le Galaxy A90 profite par ailleurs d’une batterie 4 500 mAh avec une charge rapide 25 Watts et d’un lecteur d’empreintes sous l’écran. À noter enfin, comme l’indique Samsung, qu’il sera le premier membre de la famille Galaxy A à bénéficier du support Samsung DeX, pour l’utilisation dans une configuration de bureau, grâce à un dock.

Le Galaxy A90 5G sera commercialisé dans un premier temps à domicile, soit en Corée du Sud, avant de s’aventurer sur d’autres marchés. Le constructeur n’a pas donné de précision sur ce dernier aspect.

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Orange pourrait arrêter la diffusion de BFM TV, RMC Découverte et Story dès ce soir sur ses Livebox

 

Dernière ligne droite avant la possible coupure des chaînes BFMTV, RMC Découverte et RMC Story sur les Livebox d’Orange.

Altice tente de faire payer Free et Orange pour la distribution des chaînes BFMTV, RMC Découverte et RMC Story via leurs bouquets TV respectifs. Free a décidé de ne pas céder au motif qu’il s’agit de chaînes gratuites de la TNT. Il a d’ailleurs procédé à la coupure des flux depuis fin août. Elles n’apparaissent ainsi plus dans son bouquet Freebox TV, en restant toutefois accessibles via d’autres moyens tels que la TNT. Cette coupure a d’ailleurs eu un impact en termes d’audience pour les chaînes. Concernant Orange, et comme les abonnés Livebox en ont été avertis ces derniers jours, l’arrêt de diffusion des chaînes BFMTV, RMC Découverte et RMC Story pourrait intervenir ce mercredi 4 septembre dans le cas où un accord ne serait pas trouvé avec Altice, rapporte Le Figaro. La maison-mère de SFR a donc tout intérêt à mettre les bouchées doubles pour parvenir à un accord, afin d’éviter un impact supplémentaire au niveau des audiences et d’avoir des billes pour ses négociations avec Free. 

Alain Weill, PDG d’Altice France, a toutefois affiché sa confiance, estimant qu’Orange ne décidera pas de priver ses abonnés d’une chaîne rassemblant plus de 10 millions de téléspectateurs chaque jour. De son côté, Stéphane Richard, PDG d’Orange, n’est pas fermé à la négociation, à condition de partir sur les mêmes bases qu’avec l’accord signé en mars 2018 avec TF1 pour les chaînes TF1, TFX et TMC. Cumulant environ 24 % d’audience, TF1 lui réclame 15 millions d’euros, tout en versant 5 millions pour le coût technique de transport des chaînes. Or, Altice a une audience 6,2 % d’audience et lui demande 8 millions d’euros, tout en estimant à 4-4,5 millions d’euros le coût de transport des chaînes. Selon Orange, avec une audience quatre fois moindre et des coûts techniques de transport fixes, c’est Altice qui lui devrait de l’argent.

Source : Le Figaro

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Univers Freebox a testé le Moto G7 Play disponible chez Free Mobile, un smartphone compact qui permet de jouer (un peu)

Univers Freebox vous propose aujourd’hui le test du smartphone Moto G7 Play récemment arrivé dans la boutique en ligne de Free Mobile et affiché à 169 euros. L’offre n’est pas totalement inintéressante, au regard du prix attractif. Surtout si vous cherchez un modèle compact.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Moto G7 Play qui coûte 169 euros chez Free Mobile.

–    Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 632)
–    Mémoire vive : 2 Go
–    Écran : dalle IPS 5,7 pouces offrant une définition HD+ (1 512 x 720 pixels)
–    Audio : son produit par le haut-parleur d’appel
–    Stockage : 32 Go (extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
–    Capteur photo dorsal : 13 Mégapixels
–    Capteur photo frontal : 8 Mégapixels
–    Prise casque : oui (tranche supérieure)
–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 4.2
–    Support NFC : non
–    Batterie : 3 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 5 Watts fourni
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–    Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale

Un smartphone compact 

Ce qui ressort en premier lors de la prise en main du Moto G7 Play, c’est le format compact et le poids léger. On est loin de l’effet parpaing de certains modèles. 

Le bloc photo centré et large participe de son côté à la stabilité, si vous êtes de ceux qui utilisent leur smartphone posé sur la table.

Un écran correct, mais un son passable

L’écran du Moto G7 Play n’offre pas la meilleure définition. Sa large encoche, qui sert à accueillir le capteur photo, le flash et le haut-parleur d’appel, se révèle encombrante en jeu et en lecture vidéo. L’écran se montre en revanche assez lumineux pour un usage en extérieur avec un bon ensoleillement. Rien à signaler non plus concernant la glisse sur la vitre. Aucune accroche désagréable.

Parlons maintenant du son, produit ici par le haut-parleur d’appel au-dessus de l’écran. Si le haut-parleur propose un son assez puissant, on n’apprécie pas vraiment de le pousser à fond. Les basses sont absentes et les aigus agressent les oreilles. Pas mieux du côté des écouteurs fournis, que l’on remplacera sans regret.

Des photos d’appoint, rien de plus

Si les clichés produits par les capteurs 8 et 13 Mégapixels (des définitions qui dépendent d’ailleurs du ratio choisi) ne sont pas exceptionnels, ils pourront servir pour de l’appoint ou pour les réseaux sociaux. 

  

On peut noter quelques aspects intéressants comme la présence d’un flash LED à l’avant et à l’arrière, ou encore les deux pivots du poignet qui servent à lancer l’application photo (smartphone déverrouillé ou avec l’écran éteint) et à passer entre les capteurs avant ou arrière.

Ci-dessous, des photos dans leurs versions normales, puis zoomées :

 

D’autres photos de jour :

 

Une photo en intérieur :

 

Deux exemples de selfie :

 

Une photo de nuit :

 

Une 4G sans prétention

Nos tests de débits en 4G nous ont permis d’osciller entre 70 et 120 Mbit/s en extérieur, dans les zones plutôt bien couvertes.

  

Ci-dessous, le résultat obtenu depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox, loin d’être excellent :

 

Notez enfin que le Moto G7 Play supporte la 4G 700 MHz.

Des performances suffisantes pour jouer (un peu)

Si le Moto G7 Play n’est pas une bête de course, comme le confirment des passages dans AnTuTu ou Disk Speed, il permet toutefois de jouer occasionnellement. 

  

Nous avons ainsi pu faire tourner Asphalt 9 et PUBG Mobile de manière fluide, mais avec des niveaux de graphismes bas et avec quelques rares saccades. Un bon point remarqué durant nos sessions de jeux : pas de chauffe désagréable.

Une autonomie correcte

La batterie n’est pas monstrueuse, mais la configuration est plutôt modeste. Il en ressort de ce fait une autonomie pas exceptionnelle, mais convenable dans l’ensemble. Partis de 100 % à 8h54, nous sommes arrivés à 34 % à 17h42. Entre temps, une mise à jour du système, 2 heures 45 minutes de streaming audio avec une enceinte Bluetooth, 1 heure 10 minutes de GPS, quelques photos et de la consultation sur Twitter. Une autre fois, nous avons commencé avec 100 % à 13h50, pour arriver à 40 % le lendemain vers 13h00. Entre temps, un gros téléchargement (PUBG Mobile), 1 heure de jeu, 35 minutes de vidéo YouTube avec les écouteurs en Bluetooth, 2 heures de streaming audio avec le casque, des photos, des tests de débits, du Twitter et du surf Internet.

Le rechargement de cette batterie prend un peu de temps, comme le montre ce suivi. Pas étonnant avec un chargeur 5 Watts dans la boîte.

– 13h02 : 40 %
– 13h38 : 72 %
– 13h59 : 88 %
– 14h30 : 100 %

 

Une interface Android Pie avec quelques fonctions intéressantes

La ROM fournie avec le Moto G7 Play repose sur Android Pie. Elle n’est pas blindée d’applications partenaires.

  

Elle propose quelques fonctionnalités intéressantes regroupées dans une section "Moto" dans les paramètres, comme l’écran attentif. L’écran reste allumé lorsque vous le regardez. Il y a également les gestes pour le capture d’écran à trois doigts, le lancement rapide de l’appareil photo avec deux pivotements de poignet, l’allumage de la lampe-torche avec deux gestes tranchants de la main ou la réduction de la taille d’écran d’un glissement de doigt.

  

Concernant la sécurité, nous avions les patchs du mois de mars 2019, avant de passer à ceux de juin 2019 grâce à une mise à jour. Toujours en parlant de la sécurité, les deux solutions proposées (lecteur d’empreintes ou reconnaissance faciale) fonctionnent relativement bien. Nous avons toutefois une préférence pour le lecteur d’empreintes, caché dans le logo Motorola au dos, qui se montre très rapide, en plus d’être efficace.

  

VERDICT : après une petite semaine de test, notre bilan est plutôt positif. Alors oui, le Moto G7 Play n’est pas parfait avec son écran faiblement défini présentant une encoche assez imposante, son rendu audio moyen, ses photos passables et une charge assez lente. Maintenant, on peut aimer le format compact, la possibilité de jouer de manière occasionnelle, la batterie qui permet de tenir la journée sans passer par la case secteur et son système d’exploitation non surchargé d’applications partenaires. Surtout en sachant qu’on parle d’un smartphone à moins de 200 euros.

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Thomas Reynaud : “Nous avons un retour de la croissance pour Free”

Malgré l’érosion de son nombre d’abonnés fixe et mobile en France, Free parle d’un retour de la croissance. L’opérateur met en avant plusieurs indicateurs positifs.

Les résultats financiers d’Iliad pour le premier semestre 2019 ont révélé un recul des nombres d’abonnés de ses filiales Free et Free Mobile. Le groupe a en effet perdu 15 000 abonnés dans le fixe et 77 000 abonnés dans le mobile. Soit 92 000 abonnés en moins, en l’espace de 6 mois. Pour autant, d’autres chiffres se veulent rassurants. Sur la période, l’opérateur de Xavier Niel a effectivement gagné 172 000 abonnés dans la fibre optique et 70 000 abonnés pour son forfait 4G data illimitée à 19,99 euros (ou 15,99 euros pour les abonnés Freebox). Il indique que "les pertes d’abonnés se sont concentrées sur les forfaits à faible ARPU (forfait voix 2€ et forfaits fixes sous promotion agressive)".

Iliad rappelle d’ailleurs qu’il est premier sur le recrutement dans la fibre optique en France, devant Orange, SFR et Bouygues Telecom.

Or, ce sont les abonnés fibre optique et ceux au forfait 4G data illimitée qui sont les plus rentables pour l’opérateur. Malgré le recul du nombre d’abonnés Freebox et Free Mobile, le chiffre d’affaires d’Iliad pour la France a ainsi progressé de 1,5 % pour atteindre les 2,432 milliards d’euros. Le résultat Ebitda pour la France a, de son côté, augmenté de 1,8 % pour atteindre les 910 millions d’euros. Selon le groupe, ces chiffres sont le fruit de sa nouvelle approche commerciale reposant notamment sur le lancement de produits innovants comme la Freebox Delta, le développement de la Fibre 10G, le renforcement des canaux de distribution, une nouvelle politique de fidélisation, de nouvelles offres et une politique promotionnelle mieux adaptée. 

Voilà qui explique le discours optimiste du directeur général du groupe Iliad. Lors d’une conférence de presse téléphonique, Thomas Reynaud, dont les propos ont été rapportés par l’AFP, déclarait en effet : "Nous avons un retour de la croissance pour Free, et c’est une bonne nouvelle". Et d’ajouter : "nous avons en particulier gagné en efficacité sur le plan commercial et les résultats sont au rendez-vous"

À voir aussi : les résultats financiers d’Iliad Italia, qui a récemment dépassé les 4 millions d’abonnés dans le mobile

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Interview Univers Freebox : Oppo compte proposer d’autres smartphones chez Free et promet la 4G 700 MHz pour tous ses modèles vendus en France

Oppo est désormais présent dans la boutique en ligne de Free Mobile avec un smartphone AX7. Univers Freebox a ainsi interrogé la marque afin d’en savoir davantage sur d’autres modèles à venir et sur son positionnement en France. 

(Univers Freebox) Oppo a récemment fait son entrée au catalogue de Free Mobile avec un AX7 que nous avons d’ailleurs testé. D’autres smartphones de la marque sont-ils prévus prochainement ?

(Denis Morel) Nous avons effectivement débuté notre collaboration avec l’opérateur Free Mobile avec l’entrée de l’Oppo AX7 dans leur catalogue au second trimestre de l’année. Nos objectifs en termes de développement sont de lier une relation de confiance avec nos partenaires commerciaux et de proposer des smartphones qui répondent aux attentes des consommateurs. Nous sommes au début de la collaboration avec l’opérateur et sommes en discussion afin d’ajouter d’autres smartphones Oppo au catalogue.

(UF) Toujours à propos du Oppo AX7, il est livré avec une ROM ColorOS basée sur Android 8.1 Oreo. Prévoyez-vous une mise à jour qui permettrait au moins un passage à Android 9.0 ?

(David Chauvaud) : l’Oppo AX7 a été lancé récemment. Nous n’avons, à date, pas d’information quant à une mise à jour.

(UF) L’Oppo AX7 gère la 4G 700 MHz (B28), chère à Free Mobile. Est-ce le cas pour l’ensemble des smartphones disponibles en France ou amenés à être commercialisés sur le marché français ?

(David Chauvaud) Effectivement, tous les modèles que nous proposons actuellement sur le marché français supportent la 4G 700 MHz (B28) et nous prévoyons de continuer en ce sens. Par ailleurs, nos téléphones sont compatibles quasiment partout dans le monde et il n’y a pas besoin de les faire débloquer pour aller à l’étranger.

(UF) L’arrivée d’Oppo en France remonte à 2018. Comment se porte la marque aujourd’hui ?

(Denis Morel) Nous pouvons tirer un premier bilan positif de cette première année sur le marché français. Les premiers mois ont été consacrés à la mise en place de notre structure. Notre gamme de produits a été définie pour répondre au mieux aux attentes des consommateurs français, et nous avons initié des partenariats avec des distributeurs et opérateurs. Le lancement de notre nouvelle gamme Reno nous a permis d’adresser une clientèle plus large. Nous avons profité du lancement de cette nouvelle gamme pour annoncer plusieurs partenariats de sponsoring dans le sport, notamment avec les célèbres tournois de Roland Garros et Wimbledon. Dans quelques semaines, nous serons également partenaire du Rolex Paris Master. De plus, nous avons également renouvelé notre partenariat avec le FC Barcelone. Enfin, notre nouveau smartphone phare, le Reno 10X Zoom, a fait l’objet d’un premier plan de communication pendant tout le mois de juin.

(UF) La 5G chez Oppo, c’est pour l’instant sur le smartphone Reno 5G, un modèle haut de gamme. À quand l’arrivée de la connectivité sur des modèles de milieu de gamme, plus abordables ?

(Denis Morel) Oppo a été le premier constructeur à commercialiser un terminal 5G en Europe, l’Oppo Reno 5G, en Suisse avec l’opérateur Swisscom le 1er mai dernier puis en Angleterre avec EE. La 5G est actuellement en plein développement et inégalement disponible en Europe. La 5G est une technologie que nous maîtrisons. La question est donc maintenant de savoir quand les réseaux seront suffisamment nombreux pour pouvoir commercialiser de tels modèles à grande échelle.

(UF) En parlant de démocratisation des technologies, BOE a annoncé une dalle LCD compatible avec le lecteur d’empreintes sous l’écran, ce qui permettrait de proposer ce dernier sur les smartphones plus abordables. Comptez-vous faire partie des constructeurs à utiliser ce type de dalle ?

(Denis Morel) Pour rappel, Oppo a été la première marque en Europe à proposer la technologie d’empreinte digitale sous l’écran dans un produit milieu de gamme avec l’Oppo RX17 Neo. Bien que cette technologie se soit largement démocratisée depuis, l’empreinte digitale sous l’écran se généralisera certainement encore davantage dans le futur, y compris sur les modèles d’entrée de gamme. Nous ne possédons pas d’information à date sur le sujet. Mais il y a effectivement de grandes chances que des modèles futurs en soient équipés. En effet, cette technologie innovante offre à la fois davantage de praticité pour l’utilisateur et permet un design extérieur plus épuré, deux aspects importants pour Oppo.

(UF) Avec ses choix technologiques comme le capteur photo frontal façon aileron de requin sur le Reno, la charge filaire 50 Watts sur le Find X Lamborghini de 2018, l’écran 2K dont profita le Find 7 en 2014 ou le capteur photo rotatif sur le N1 de 2013, Oppo semble ne vouloir manquer aucun train et faire partie des constructeurs innovants. Du coup, quid des smartphones pliables chez Oppo, alors que Huawei et Samsung se positionnent déjà ?

(Denis Morel) l’innovation fait partie de l’ADN d’Oppo. Donc, oui, nous y pensons et pourrons nous rendre prêts au bon moment. Nous sommes une marque qui répond aux demandes et attentes des consommateurs. Aujourd’hui, la demande n’est pas encore présente.

Précisions sur les personnes ayant répondu à nos questions :
Denis Morel est le Directeur Général d’Oppo France
David Chauvaud est le chef produit d’Oppo France 

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Iliad poursuit son développement en Italie et franchit un nouveau cap

La filiale italienne d’Iliad poursuit sa progression en termes d’abonnés. Elle a ainsi dépassé la barre des 4 millions après 14 mois d’activité.

Si Iliad est présent en France avec les offres fixe Freebox et les offres mobile Free Mobile, le groupe de Xavier Niel opère également en Italie à travers sa filiale Iliad Italia. Celle-ci se concentre pour l’instant sur la téléphonie mobile, avec un objectif de 10 000 à 12 000 sites en 2024 et un déploiement continu de son réseau commercial physique (boutiques, bornes, etc.). Comme l’indiquait le plan "Odyssée 2024" présenté en mai dernier aux investisseurs, lors de l’événement Capital Markets Day, les offres sur le fixe sont prévues pour plus tard.

L’annonce des résultats financiers d’iliad pour le premier semestre a d’ailleurs été l’occasion de glisser quelques chiffres à propos de cette filiale italienne. Au 30 juin 2019, soit un an après son lancement, celle-ci comptait 3,8 millions d’abonnés. Iliad Italia a recruté près d’un million d’abonnés durant le premier semestre, dont plus de 500 000 recrutements au cours du seul second trimestre, malgré "un contexte très concurrentiel". Aux dernières nouvelles, la filiale dépasserait les 4 millions d’abonnés. Iliad Italia se vante ainsi d’avoir "réussi le meilleur lancement en Europe pour un nouvel entrant après celui de Free Mobile en 2012". Pour la période, le chiffre d’affaires s’établit à 177 millions d’euros et une perte Ebitda à 108 millions d’euros s’expliquant par les charges d’itinérance liées à la hausse d’abonnés et le déploiement de nouveaux sites (900 nouveaux sur le semestre).

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Univers Freebox a testé le Xiaomi Mi 9T Pro, un smartphone haut de gamme à moins de 450 euros

  

Après avoir testé le Xiaomi Mi 9T, Univers Freebox s’est penché sur le Xiaomi Mi 9T Pro, un smartphone haut de gamme vendu moins de 450 euros qui propose notamment l’un des meilleurs chipsets mobiles du moment, un écran aux bordures extrêmement réduites, un triple capteur photo au dos et une grosse batterie.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Xiaomi Mi 9T qui coûte 429,90 euros dans sa configuration 6/64 Go et 449,90 euros dans sa configuration 6/128 Go.

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,84 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 855)
–    Mémoire vive : 6 Go
–    Écran : dalle AMOLED 6,39 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels)
–    Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 64 ou 128 Go (non extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
–    Triple capteur photo dorsal : 48 Mégapixels (principal) + 8 Mégapixels (zoom 2x) + 13 Mégapixels (ultra grand-angle 124,8 degrés)
–    Capteur photo frontal : 20 Mégapixels (dans une partie motorisée de la tranche supérieure)
–    Prise casque : oui (tranche supérieure)
–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    Support NFC : oui
–    Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 18 Watts fourni (compatible 27 Watts)
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10
–    Protection : lecteur d’empreintes sous l’écran ou reconnaissance faciale

Une finition exemplaire et une prise en main excellente

Comme nous l’avions noté avec la version standard, la version Pro propose une finition exemplaire. On peut le dire, le Xiaomi Mi 9T Pro est un beau smartphone. Il y a juste les traces de doigt qui viendront embêter les plus maniaques. Mais ça, on s’y attend avec un smartphone au dos brillant.

Concernant la prise en main, elle se révèle excellente avec le poids bien reparti et le dos arrondi. Petit détail appréciable, quand on sait que certains constructeurs n’en fournissent pas avec des smartphones haut de gamme : la coque de bonne facture fournie d’office dans la boîte. Il s’agit d’un modèle rigide avec revêtement anti-déparant particulièrement agréable en main et facile à mettre et remettre.

Un bel écran sans intrus et un son puissant

Sans bordure, ni intrus de type encoche, l’écran AMOLED du Xiaomi Mi 9T Pro est plaisant dans les jeux. Sa bonne luminosité permet en outre une utilisation confortable en extérieur, lors d’une journée assez ensoleillée. Notez qu’on pourra régler la chaleur d’affichage depuis les paramètres.

Concernant le son, il se révèle puissant et présente un début de basses. Dommage qu’on ne profite pas d’un rendu stéréo. Le son sort en effet seulement du haut-parleur de la tranche inférieure.

Toujours à propos du son, le mini-jack est présent, dans la tranche supérieure.

Un smartphone bon en photo

Le bloc photo arrière du Xiaomi Mi 9T Pro propose des clichés intéressants, de jour comme de nuit, grâce au mode nuit dédié. Les amateurs de selfies ne seront pas en reste non plus. Notez enfin qu’il faudra penser à désactiver le filigrane activé par défaut, en allant dans les paramètres de l’application photo (Menu/Paramètres/Filigrane de l’appareil). Sauf si vous voulez faire de la publicité pour votre smartphone…

Ci-dessous, une photo en mode normal, en mode ultra grand-angle et avec le zoom 10x (sans bouger) :

Un autre exemple de photo de jour :

Une photo prise la nuit, en fonctionnement classique, puis avec le mode nuit (qui corrige les halos de lumière, redonne du vert aux arbres, redessine les voitures au premier plan et redonne de la netteté à l’ensemble) :

Un selfie de jour, un selfie de nuit et un selfie à plusieurs en intérieur :

 

Une 4G confortable

Durant nos tests de débits avec les outils nPerf ou RNC Mobile, nous avons franchi à plusieurs reprises les 100 Mbit/s en réception, en extérieur.

 

Nous avons atteint les 80 Mbit/s en intérieur depuis une zone résidentielle. Nous dépassions par contre à peine les 20 Mbit/s depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox.

 

Comme le Xiaomi Mi 9T, le Xiaomi Mi 9T Pro gère la 4G 700 MHz (B28). Un point notable si vous êtes abonné chez Free Mobile.

Un chipset Snapdragon 855 pour des performances au top

Avec du Snapdragon 855 à bord, pas de surprise côté performances. L’interface est fluide et les gros jeux comme Asphalt 9 et PUBG Mobile tournent de manière fluide avec les graphismes à fond. Nous n’avons d’ailleurs jamais noté de grosse chauffe comme nous l’avions constaté avec les Samsung Galaxy s10e, S10 et S10+. Au pire, le smartphone était tiède.

Cette impression de grosses performances se confirme lors du passage dans les outils AnTuTu et Disk Speed. Le premier positionne le Xiaomi Mi 9T Pro parmi les meilleurs. Le second indique 216 Mo/s en écriture et 668 Mo/s en lecture.

 

Une bonne autonomie

Avec une batterie 4 000 mAh, le Xiaomi Mi 9T Pro nous a permis de finir à 50-60 % au bout de 24 heures.

Partis de 23h00 avec 100 % de batterie, nous sommes arrivés à 59 % le lendemain à la même heure. Entre temps, 50 minutes de Neflix, 1 heure de streaming audio avec une enceinte Bluetooth, 1 heure et demie d’Asphalt 9 et PUBG Mobile, quelques photos, des tests de débits, du Twitter et un peu de surf sur Internet. Une autre fois, avec une plage horaire similaire, nous avons terminé à 55 %. Entre temps, 30 minutes de streaming audio avec une enceinte Bluetooth, 20 minutes de steaming audio avec le haut-parleur, 15 minutes de YouTube avec le haut-parleur, 2 heures d’Asphalt 9, quelques mises à jour d’applications et du Twitter. Tenir deux jours apparaît donc possible, surtout dans le cas d’un usage modéré.

Si le Xiaomi Mi 9T Pro gère la charge 27 Watts par rapport au Xiaomi Mi 9T qui permet la charge 18 Watts, c’est bien un bloc 18 Watts que l’on trouve dans la boîte. Pour autant, la charge se révèle assez rapide malgré la bonne capacité de la batterie, laissant ainsi envisager une charge express avant de prendre la route. Voici d’ailleurs deux suivis de charge.

– 10h36 : 10 %
– 11h13 : 63 %
– 11h44 : 94 %
– 12h02 : 100 %

 

– 22h14 : 30 %
– 22h24 : 46 %
– 22h32 : 58 %
– 23h05 : 95 %
– 23h15 : 100 %

Une interface très complète, mais sans le tiroir d’applications

Sur le Xiaomi Mi 9T Pro, on retrouve la ROM MIUI 10 des Xiaomi Mi 9 SE, Xiaomi Mi 9 et Xiaomi Mi 9T, avec laquelle il faudra faire sans le tiroir d’applications caractéristique d’Android. Les applications se retrouvent organisées sur le bureau avec un dock des favorites, à la manière d’iOS. 

 

 

Cette interface se montre très complète et avec des fonctionnalités bienvenues comme :

– Le mode à une main proposant trois diagonales d’affichage réduites (3,5, 4 et 4,5 pouces)

– L’écran divisé pour afficher deux applications en même temps

– Le mode Lecture (pour soulager les yeux avec un ton plus chaud)

– Le mode sombre (pour ne pas déranger le soir)

– Le second espace (pour mettre ses données à l’abri)

  

Pour revenir aux applications, celles préinstallées dans le cadre de partenariats (Facebook, WPS Office, Netflix et AliExpress) peuvent être désinstallées.

 

Du côté de la sécurité, nous avions les patchs de juillet 2019 d’installés. 

Quant aux solutions de déverrouillage, le lecteur d’empreintes sous l’écran et la reconnaissance faciale fonctionnent relativement bien. Aucun raté durant nos deux semaines de test. La seconde solution est évidemment un peu plus longue, du fait d’une partie mécanisée devant sortir et rentrer de la tranche supérieure. 

VERDICT : le Xiaomi Mi 9T nous avait déjà fortement convaincus avec sa finition exemplaire, son écran sans bordure, ses belles photos, sa 4G rapide, sa bonne autonomie, sa charge rapide et ses bonnes performances. On peut juste regretter le son qui n’est pas stéréo. La version Pro nous propose en fait la même chose, mais avec un chipset plus performant et une charge plus rapide (à condition d’avoir le chargeur adéquat). Il intéressera donc surtout les gros joueurs sur mobile qui veulent être tranquilles pour les années à venir. Les autres se satisferont de la version standard, qui offre des performances plus que suffisantes.

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