Univers Freebox vous propose aujourd’hui le test du smartphone Xiaomi Mi A3. S’il y a bien une qualité qu’on peut lui reconnaître, c’est son excellente autonomie.
Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Xiaomi Mi A3 qui coûte 249,90 euros en configuration 4/64 Go et 279,90 euros en configuration 4/128 Go.
– Processeur : octa-core jusqu’à 2,0 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 665)
– Mémoire vive : 4 Go
– Écran : dalle AMOLED 6,088 pouces offrant une définition HD+ (1 560 x 720 pixels)
– Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
– Stockage : 64 ou 128 Go (extensible par MicroSD)
– Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
– Triple capteur photo dorsal : 48 + 8 + 2 Mégapixels (principal, ultra grand-angle et infos de profondeur)
– Capteur photo frontal : 32 Mégapixels dans une encoche goutte d’eau
– Prise casque : oui (tranche supérieure)
– Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
– Connectivité Bluetooth : version 5.0
– Support NFC : non
– Batterie : 4 030 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 10 Watts fourni (support de la charge 18 Watts)
– Système d’exploitation : Android 9.0 Pie (Android One)
– Protection : lecteur d’empreintes sous l’écran ou reconnaissance faciale
Un smartphone beau et agréable en main
Avec ses tranches arrondies et son poids bien reparti, le Xiaomi Mi A3 se révèle agréable à tenir en main. Comme à l’accoutumée avec les coques brillantes, il y aura de quoi irriter les plus maniaques.
Notons aussi le bloc photo excentré qui rend le smartphone instable lorsqu’il est sur le dos. Cela peut déranger si vous êtes de ceux qui utilisent leur smartphone posé sur la table pour répondre aux messages.
Un écran peu défini, mais offrant de belles couleurs et une bonne luminosité, et un son correct
Première chose que l’on remarque, surtout en voyant passer pas mal de smartphones, c’est la définition faiblarde de l’écran. Dommage, car l’usage d’une dalle AMOLED se traduit par de jolies couleurs. En extérieur, nous avons également constaté que l’écran restait utilisable avec un fort ensoleillement.
Côté son, c’est puissant et il y a un début de basses. On peut toutefois souligner les aigus qui peuvent se montrer désagréables à fort volume. Mais le véritable regret, c’est le rendu qui n’est pas stéréo. Le son sort seulement d’un haut-parleur dans la tranche inférieure. La mini-jack est présent, dans la tranche supérieure.
Une partie photo correcte, mais pas exceptionnelle
Globalement, les photos ne sont pas mauvaises, même le soir (du fait d’un mode dédié qui vient corriger les défauts). Maintenant, nous avons aussi trouvé que les clichés produits pouvaient manquer de détails par moment. Et si le Xiaomi Mi A3 s’en sort bien en grand-angle, mieux vaut éviter le zoom qui donne rarement quelque-chose de bien.
Ci-dessous, une photo en mode normal, puis en grand-angle :
Une photo en mode normal, puis en version zoomée :
Une autre photo de jour :
Deux exemples de selfies en extérieur, avec des niveaux d’ensoleillement différents :
Une photo en intérieur, le soir :
Une photo de nuit, avec le mode normal, puis le mode nuit dédié :
Assez de performances sous le pied pour envisager du jeu
Avec un chipset Snapdragon 665 et 4 Go de RAM, on s’attendait à pouvoir jouer. En fait, cela dépend des jeux. Aphalt 9 se lance, mais n’offre pas la meilleure expérience, avec quelques sensations de ralentissement lors de cascades ou d’écrans chargés de concurrents. PUBG Mobile fonctionne de manière fluide, mais avec des niveaux de graphismes bas. Quoi qu’il en soit, pas de chauffe désagréable. Au pire, un smartphone tiède.
Pour ceux qui aiment les benchmarks, voici les résultats donnés par AnTuTu et Disk Speed :
Une 4G confortable, mais pas exceptionnelle non plus
À l’usage, le Xiaomi Mi A3 propose du surf et des téléchargements confortables lorsqu’il est connecté 4G. Maintenant, nos mesures avec les outils nPerf et RNC Mobile n’ont pas montré des débits exceptionnels non plus, surtout en intérieur.
En extérieur, nous avions entre 50 et 115 Mbit/s en débit descendant (réception/téléchargement) :
Ci-dessous, ceux obtenus en extérieur, dans une zone résidentielle assez dense et depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox :
Notez enfin que ce smartphone supporte la 4G 700 MHz (B28), chère à l’opérateur de Xavier Niel.
Un smartphone très endurant (et pourtant, on ne l’a pas ménagé)
Parlons maintenant de l’autonomie qui est clairement un point fort du Xiaomi Mi A3. Une première fois, nous étions partis de 100 % à 8h43, pour arriver à 32% le lendemain à 18h07. Entre temps, de la manipulation pour explorer l’interface et faire des captures, un gros téléchargement de 2 Go (PUBG Mobile), une mise à jour du système, un passage dans AnTuTu, des tests de débits, 1 heure de YouTube avec le casque Bluetooth, 1 heure de streaming audio avec le casque Bluetooth, 4 heures de streaming audio avec l’enceinte Bluetooth, 35 minutes de jeu avec le son du haut-parleur, des photos, du Twitter et du surf sur Internet.
Nous avons donc décidé d’y aller un peu plus franchement pour tenter de le mettre à genoux, en vain. Partis de 100 % à 8h11, nous sommes arrivés à 35 % à 21h37. Au cours de la période : 2 heures de streaming audio avec un casque Bluetooth, 7 heures de streaming audio avec des écouteurs filaires, 45 minutes de Netflix, 1 heure 20 minutes de YouTube avec le haut-parleur, 1 heure 35 minutes de jeu avec le haut-parleur, des photos et du Twitter.
Si le Xiaomi Mi A3 supporte la charge 18 Watts, la marque ne fournit qu’un chargeur 10 Watts dans la boîte. Voici d’ailleurs un suivi de charge pour vous donner une idée du temps à prévoir :
– 10h00 : 35 %
– 10h11 : 43 %
– 10h34 : 62 %
– 10h55 : 80 %
– 11h14 : 92 %
– 11h20 : 95 %
– 11h46 : 100 %
Petite précision concernant nos tests de charge, nous n’avions pas le chargeur 10 Watts d’origine (notre exemplaire de test est arrivé sans boîte et seulement avec un câble USB-C). Nous avons donc utilisé un chargeur 10 Watts en notre possession.
Android Pie 9.0, tout simplement
Le Xiaomi Mi A3 s’accompagne d’une ROM Android 9.0 Pie. Pas de surcouche MIUI, puisqu’on parle d’un smartphone Android One. On retrouve le système Android tel qu’imaginé par Google et profite de mises à jour rapides.
Comme seule application issue d’un partenariat, nous avions ainsi AliExpress, avec une possibilité de suppression, tandis qu’une mise à jour durant nos tests nous a permis de passer des patchs de sécurité de juin 2019 à ceux d’août 2019.
En parlant de sécurité, le choix est laissé entre le lecteur d’empreintes digitales sous l’écran et la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant (dans l’encoche goutte d’eau). Les deux solutions sont tout aussi efficaces l’une que l’autre.
VERDICT : si vous avez un budget de 250-300 euros et recherchez une expérience Android proche de celle imaginée par Google, le Xiaomi Mi A3 mérite de faire partie des options. Faisant partie du programme Android One, il propose des aspects intéressants comme une jolie finition, un écran AMOLED offrant de belles couleurs (mais manquant de définition), un son puissant (mais pas stéréo), des performances suffisantes pour jouer de manière occasionnelle (avec toutefois des concessions sur les graphismes), des photos correctes (mais pas exceptionnelles) et surtout une solide autonomie. En fait, on ne peut pas lui reprocher grand-chose si l’on tient compte de son prix contenu.