Auteur : dimitri

Rosace donne les grands chiffres de son RIP sur lequel Free propose ses offres fibre optique

À travers une vidéo, Rosace, RIP sur lequel sont récemment arrivées les offres fibre optique de Free, donne quelques chiffres clés pour se rendre compte de l’ampleur des moyens financiers et humains pour fibrer une zone telle que l’Alsace.

Depuis mai dernier, Free propose ses offres sur Rosace, l’un des plus gros RIP (Réseau d’Initiative Publique) de France qui doit permettre d’apporter l’Internet très haut débit en Alsace (départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin). La société qui exploite ce RIP a d’ailleurs publié une vidéo dans laquelle elle distille quelques chiffres clés qui permettent de se rendre compte de tout l’investissement financier et humain pour concrétiser un projet de cette ampleur, un projet lancé en 2016. 

Pour apporter l’Internet très haut débit en Alsace dans 696 communes, dont 129 prioritaires, il faudra ainsi près de 380 000 prises,16 000 kilomètres de fibre optique et 47 NRO (noeud de raccordement optique). Débutés en 2017 et devant s’achever en 2022, les travaux représentent un coût total de 450 millions d’euros, dont 36 % d’investissement public. Le projet a également mobilisé plus de 1 100 personnes et 130 entreprises. Durant le déploiement du réseau, 100 000 heures de formation seront dispensées à travers 6 modules différents pour les différents métiers de la fibre optique.

En 2019, Rosace entendait arriver à 50 % de couverture du territoire et 100 % de couverture des communes prioritaires. Aux dernières nouvelles, Rosace a déployé 157 000 prises (installées, mais pas forcément éligibles) sur les 380 000 prévues.

Classés sous les catégories : Non classé

Android 10 : le nouveau système de Google décliné en édition Go pour les smartphones d’entrée de gamme

Google annonce son système Android 10 Go Edition pour les smartphones d’entrée de gamme. La firme de Mountain View à améliorer la rapidité, mais également l’aspect sécurité.

Au même titre qu’Android One, Android Go fait partie de différentes initiatives pour aider les constructeurs à améliorer l’expérience utilisateur. Lancée en 2018, l’édition Go s’adresse aux smartphones les modestes, que ce soit en termes de performances ou de stockage, grâce à des applications moins gourmandes en ressources système et en stockage. On la retrouve d’ailleurs sur les Nokia 1 Plus et Alcatel 1 que nous avions testés, mais également  sur le Redmi Go dévoilé récemment par Xiaomi.

Fraîchement annoncé par Google et commençant à arriver chez plusieurs partenaires, dont OnePlus, le système Android 10 aura également droit à sa déclinaison Go qui sera disponible cet automne. Android 10 Go promet des lancements d’application 10 % plus rapides (par rapport à Android 9 Go), pour notamment plus fluide le passe d’une application à un autre. Il met aussi l’accent sur la sécurité des données avec le système de chiffrement Adiantum, une technologie pensée pour proposer un haut niveau de sécurité, sans compromettre les performances de l’appareil. Enfin, Android 10 Go s’accompagne d’un nouveau gestionnaire de fichiers.

Classés sous les catégories : Non classé

Focus sur la caractéristique dual-SIM des smartphones disponibles dans la boutique en ligne de Free Mobile

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons de la caractéristique dual-SIM.

Si la fonctionnalité a mis du temps à se répandre, la plupart des smartphones proposent aujourd’hui la gestion dual-SIM. Concrètement, cela permet de gérer deux lignes et donc deux numéros depuis un seul et même mobile.

Cela peut être pratique pour gérer ses numéros personnel et professionnel sans changer de mobile, avoir un second forfait permettant d’avoir plus de data disponible, garder sa SIM à l’étranger, s’assurer de capter au mieux dans une zone mal couverte ou encore assurer la transition entre deux numéros. Sans oublier ceux ayant une double vie…

La manière de proposer la gestion dual-SIM peut varier d’un mobile à un autre. On peut avoir deux logements SIM physiques comme sur notre Asus Zenfone Max Pro (M1), un logement SIM et un logement hybride SIM/MicroSD comme sur le Xiaomi Mi 9 Lite que nous testons en ce moment ou bien un logement SIM physique et la technologie de SIM virtuelle eSIM comme sur notre Apple iPhone 11. Notez d’ailleurs que la seconde solution, avec l’emplacement hybride, impose un choix à l’utilisation : la gestion dual-SIM ou l’extension du stockage interne. Un paramètre à prendre en compte si la capacité de stockage interne initiale n’est pas énorme.

Il existe également plusieurs modes pour le dual-SIM, comme l’indique Wikipédia. Parmi eux : “Dual Sim Stand-by” avec lequel les deux cartes SIM peuvent recevoir un appel, mais une seule peut être en communication, “Dual Sim Active” avec lequel la connexion peut s’établir sur deux réseaux en même temps et la possibilité de passer d’un appel à l’autre sans raccrocher ou encore “Dual talk” avec lequel on peut discuter simultanément avec deux correspondants de deux opérateurs mobiles différents.

Classés sous les catégories : Non classé

Enchères 5G : pour le gendarme des télécoms, l’argent pris aux opérateurs serait de l’argent pris aux consommateurs

Plusieurs dossiers ont été abordés à l’audition de Sébastien Soriano, président de l’Arcep, au Sénat. Il a été question du déploiement du très haut débit en France, de l’avancement de la couverture mobile ou de la remise en cause du pouvoir de sanction du gendarme des télécoms, mais également de la future 5G.

Concernant la 5G, Sébastien Soriano a commencé par rappeler la procédure d’attribution “particulièrement complexe”, sachant qu’il y a des “attentes d’horizons très différents”. Le président de l’Arcep a souligné le fait que la 5G annonce “une révolution d’abord industrielle, économique, et qui va transformer beaucoup de secteurs” et qui va forcer les opérateurs à “sortir de leur giron et travailler en partenariat avec tout un tas d’acteurs”. Tout cela fait qu’il y a des “opportunités économiques”, mais aussi “beaucoup d’incertitudes”

L’objectif : la 5G pour tous

L’Arcep se retrouve ainsi à devoir “veiller à un certain nombre d’enjeux”, dont l’aménagement du territoire, tout en évitant de “répéter les erreurs du passé”. Il rappelle d’ailleurs que “si on a dû faire le New Deal Mobile, c’est parce que les obligations de 4G étaient insuffisantes dans les attributions initiales”. L’objectif principal est donc : “une généralisation de la 5G qui puisse profiter à tous”. Mais il faut aussi “s’adapter à la réalité des fréquences”. Or, les fréquences qui vont être données sont de courte portée. Il faudra donc “utiliser différentes solutions de fréquences” et “la réponse sera un peu différenciée sur les territoires, il faut en avoir conscience”. “Ce a quoi nous travaillons, c’est qu’il y ait un progrès notable qui soit généralisé”, a-t-il affirmé.

Mais d’abord : “au moins 4 fois le débit actuel”

Selon lui, 2025 sera le premier grand rendez-vous pour s’assurer d’avoir “la 5G sur cette bande haute des 3,5 GHz qui puisse bénéficier très largement à nos concitoyens, d’abord dans les territoires urbains, ce sera la logique de déploiement des opérateurs, mais aussi avec un quota de 20 à 25 % des sites qui devront se situer dans les territoires ruraux. Ces 20 à 25 % seront éventuellement fléchés vers des “territoires d’industrie dès lors qu’ils seraient aussi en dehors des zones urbaines”. À partir de 2025, il s’agira aussi de s’assurer qu’“au moins de 90 % des sites puissent apporter mieux à nos concitoyens”. Le gendarme des télécoms précise ses attentes : “au moins 4 fois le débit actuel”. Et d’ajouter “que ce soit en 4G, ou que ce soit en 5G, nous laisserons la flexibilité aux opérateurs”. Et pour s’assurer que les engagements seront tenus, “il y aura des clauses de reyoyure” pour rediscuter périodiquement des objectifs avec le gouvernement et les opérateurs en lien avec les élus locaux, en vue d’une possible évolution.

Modérer les prix des redevances, car trop demander aux opérateurs, c’est comme prendre de l’argent aux consommateurs

Sébastien Soriano a enfin abordé le volet financier, en commençant par une phrase : “je voudrais être clair sur le fait qu’on ne pourra pas tout avoir”. Il explique que “plus les redevances et la contrepartie financière qui sera demandée aux opérateurs seront élevées, moins il sera tenable pour le secteur de répondre aux ambitions de couverture du territoire”.

“L’argent des opérateurs, il est rendu d’une certaine manière aux consommateurs, que ce soit par des prix bas ou par de l’investissement dans les infrastructures”, indique-t-il. Et d’ajouter que “l’argent qui est pris dans ce secteur pour le budget de l’État, eh bien, c’est potentiellement moins de prix attractifs pour les consommateurs ou moins d’investissements dans les réseaux”. Le gendarme des télécoms cite l’exemple de l’Allemagne, où les enchères se sont envolées : “le prix d’un forfait en Allemagne est une fois et demie plus élevé qu’en France, c’est une réalité”. Selon lui, “il s’agit pas de dire que ça doit être gratuit”, mais que “la référence doit être les pays européens (…) qui étaient dans la fourchette basse”. Et d’ajouter “il ne sera pas raisonnable de demander des niveaux de redevance très élevés”, car les opérateurs télécoms français “ne vont pas fantastiquement bien”, et que “ce sont pas des entreprises dont les cours de Bourse ou les niveaux de profit sont en train d’exploser”. Rester modéré dans les prix des fréquences s’inscrirait dans la logique de garder le niveau concurrentiel actuel, tout en ayant une ambition forte sur le territoire.

Classés sous les catégories : Non classé

Face aux critiques d’Orange, le gendarme des télécoms promet de revoir la manière de présenter les choses

Orange a exprimé son exaspération face aux sanctions de l’Arcep. Le gendarme des télécoms promet de revoir sa manière de présenter les choses.

S’estimant trop souvent dans le viseur de l’Arcep à l’heure où il investit et déploie la fibre à tour de bras, Orange a décidé d’aller contester devant le Conseil d’État la légitimité de l’Arcep à sanctionner les opérateurs au nom du principe d’impartialité. L’Arcep n’avait pas manqué de répliquer en rappelant que les sanctions sont liées à son rôle de régulateur et à la volonté des élus.

L’audition devant le Sénat a évidemment été l’occasion de remettre le sujet sur la table et pour Sébastien Soriano d’aborder le sujet. Le président de l’Arcep a indiqué avoir été étonné face à cette “sorte de défi au modèle de régulation pragmatique à la française”, puis avoir engagé le dialogue avec Orange pour ne pas donner “l’impression, sur ce dossier, que l’Arcep se braquerait”.

Sébastien Soriano a dit comprendre l’incompréhension avec les investissements très élevés et l’effort fourni quotidiennement pour déployer les réseaux, tout en ayant “le sentiment qu’il y aurait un régulateur qui tape sur les doigts en permanence”. Il a parlé d’une préoccupation “légitime” et dit avoir “engagé une réflexion à l’Arcep sur la manière de présenter les choses différemment”. Pour autant, “nous ne lâcherons rien sur l’extrême vigilance”, assure-t-il.

Sébastien Soriano aborde enfin les éventuelles conséquences : “si par extraordinaire, cette QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) devait prospérer, et que le Conseil constitutionnel lui donnait raison, eh bien, de facto, effectivement, l’Arcep perdrait son bâton de gendarme”. Et d’ajouter que “toutes les procédures de contrôle en cours tomberaient. Et de fait, il faudrait une nouvelle loi ou une nouvelle habilitation pour une ordonnance, puis l’adoption d’un décret, puis réenclencher toutes les procédures de contrôle avant de s’assurer effectivement que les engagements et les obligations ont été respectés”. Pour autant, le gendarme des télécoms reste confiant : “je veux être optimiste avec le dialogue que nous avons engagé avec Orange”.

Classés sous les catégories : Non classé

Île-de-France Mobilités lance le passe Navigo et les tickets T+ sur smartphone

Les Franciliens profitent à présent des titres de transport en commun au format dématérialisé. 

En partenariat avec l’opérateur Orange et le constructeur de smartphones Samsung, et comme prévu, Île-de-France Mobilités annonce la possibilité d’utiliser les transports en commun en Île-de-France sur smartphone, grâce à des titres de transport dématérialisés. Ce lancement intervient après “plusieurs mois de travail” avec “plus de 8 000 testeurs volontaires”, dont 80 % s’estiment satisfaits. Pour Valérie Pécresse, Présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, qui a poussé le projet, “l’attente devant l’automate en gare ou station pour recharger son passe Navigo ou acheter ses tickets ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir”.

Le service fonctionne avec les tickets T+ et le passe Navigo, mais aussi avec les tickets OrlyBus et Roissy Bus, ce qui le rend accessible aux voyageurs réguliers, comme aux voyages occasionnels. Pour profiter de ces titres dématérialisés, il faut disposer d’un smartphone compatible NFC et de l’application ViaNavigo uniquement disponible sur la boutique Play Store. En effet, pas d’application iOS pour le moment, ce qui ne permet pas d’utiliser le service avec un smartphone iPhone. Notez par ailleurs que “les usagers devront être équipés d’une carte SIM NFC Orange / Sosh, quel que soit leur mobile NFC, ou bien d’un smartphone Samsung compatible”. La liste des smartphones Samsung compatible inclut d’ailleurs les Galaxy S10e / S10 / S10+, Galaxy S9 / S9+, Galaxy S8 / S8+, Galaxy S7 / S7 Edge, Galaxy Note9, Galaxy Note8, Galaxy A5 (2017), Galaxy A8, Galaxy A70 et Galaxy A80. Notez enfin que Samsung Pay sera proposé comme moyen de paiement “d’ici la fin de l’année”.

Pour les réfractaires à la dématérialisation ou pour ceux qui voudraient le titre physique au cas où (oubli ou perte du smartphone, batterie vide), il sera possible de conserver le passe Navigo physique. Le smartphone deviendra alors “l’automate de rechargement”. Il suffit de payer dans l’application et d’approcher le passe du smartphone pour que celui-ci soit rechargé.

Classés sous les catégories : Non classé

CetusPlay : test de l’application de télécommande Android TV très bien notée sur le Play Store, avec la Freebox mini 4K

Parmi les applications de télécommande compatibles Android TV, CetusPlay. L’application cumule plus de 36 000 avis et arrive à une note moyenne de 4,5 étoiles sur 5. Nous l’avons testée avec la Freebox mini 4K pour voir ce qu’elle propose à l’usage.

L’installation : easy !

Pour profiter de la télécommande CetusPlay, il faut installer l’application sur le smartphone grâce au Play Store, mais également sur la Freebox mini 4K grâce au store intégré.

La détection de la Freebox : en un clin d’oeil !

Passons ensuite à la phrase de jumelage entre le smartphone et la Freebox, qui devront évidemment être connectés sur le même réseau Wi-Fi. 

Lancez l’application sur la Freebox, puis sur le smartphone. Depuis l’application sur le smartphone,  tapotez sur “Gérer la connexion” dans la partie supérieure de l’écran.

Sélectionnez ensuite la Freebox (ici Smart TV) et recopiez le code qui apparaît sur le téléviseur dans l’application smartphone.

La fonction télécommande : parfaite !

Une fois la télécommande opérationnelle, plusieurs écrans de contrôle sont proposés depuis le groupe de quatre carrés en haut à droite : croix multidirectionnelle, mode pavé tactile, mode souris, mode clavier numérique et mode manette.

Les fonctions “croix multidirectionnelle” et “mode clavier numérique ” serviront pour la navigation au sein de l’interface TV, tandis que les fonctions “mode souris” et “pavé tactile” trouveront notamment une utilité dans un navigateur Web comme Puffin Browser. Dans l’ensemble, c’est très actif. Une latence imperceptible.

L’icône de clavier à haut à droite, juste à côté de celle pour sélectionner le type de contrôle, permet d’afficher un écran de saisie pour écrire avec le clavier virtuel du smartphone.

Quant au “mode manette”, il s’adressera évidemment aux joueurs. Si jouer en tactile reste envisageable sur smartphone, car on les yeux sur le même écran, cela se révèle compliqué quand il faut avoir les yeux sur un autre écran.Malgré un smartphone récent et réactif (le Xiaomi Mi 9 Lite que nous testons en ce moment) et un retour haptique activé (vibration), nous avions facilement les doigts qui n’arrivaient pas au bon endroit.

Bref, la réactivité est bien là, mais impossible d’avoir les yeux sur deux écrans en même temps. Un mode manette qui se révèle finalement peu intéressant.

Les fonctionnalités additionnelles : bienvenues !

Au-delà des fonctions de télécommande, CetusPlay propose quelques fonctions additionnelles accessibles via le bouton en haut à gauche. 

Il y a “Lire sur TV” qui permet par exemple d’afficher les photos de son smartphone sur le téléviseur ou encore “Transfert de lien” qui permet d’envoyer un lien Web depuis le smartphone vers le navigateur Web ouvert sur la Freebox.

Citons aussi “Mes applications” pour avoir un aperçu des applications installées sur la Freebox et “Centre d’applications” pour des suggestions d’applications.

Sans oublier l’intégration de YouTube qui permet de chercher une vidéo pour ensuite la caster vers la Freebox et de l’afficher sur le téléviseur.

En plus anecdotique, il y a Clean Master pour faire le ménage sur votre smartphone. Pourquoi pas… Étant donné la légitimité de la présence de l’outil, on peut supposer que cela a aidé à la gratuité de l’application dans sa version de base…

Et la publicité dans tout ça ?

La contrepartie de la gratuité d’une application, c’est souvent la publicité. Dans le cas de CetusPlay, on y a droit, mais pas de manière abusive au point de ruiner l’expérience utilisateur. Toutefois, sachez que vous pouvez vous en débarrasser moyennant 4,59 euros. Une somme symbolique au regard du travail fourni.

VERDICT : CetusPlay fait partie des applications bien notées sur le Play Store et elle mérite bien. Facile à installer, intuitive, dotée de fonctions pratiques et disponible dans une version gratuite avec une dose de publicité acceptable, elle se présente comme une bonne alternative à la télécommande d’une box Android TV telle que la Freebox mini 4K. Seul hic : le mode manette qui semble une idée bienvenue, mais qui se révèle finalement inexploitable à l’usage.

Classés sous les catégories : Non classé

New Deal Mobile : malgré la frustration générée par les promesses, l’Arcep souligne de grosses avancées en termes de couverture et de qualité de service

Lors de son audition au Sénat, Sébastien Soriano s’est exprimé sur les chantiers et les avancées dans le secteur des télécoms. L’occasion de rappeler la forte implication constatée pour fibrer la France, mais également de revenir sur le New Deal Mobile qui, à défaut d’être parfait, se traduit par de réelles avancées.

Selon le président du gendarme des télécoms, on a un peu “trop promis” avec le New Deal Mobile, ce qui génère aujourd’hui une “insatisfaction”.  Sébastien Soriano rappelle toutefois la progression de la couverture. “45 % du territoire français” était couvert en 4G par les 4 opérateurs au moment du lancement du New Deal. Un chiffre qui atteignait les 67 % en milieu d’année.

Sébastien Soriano souligne par ailleurs “une vraie augmentation qualitative”. Selon le président , en zone rurale, il était question de 14 Mbit/s l’année dernière. Le régulateur a observé cette année un “quasi doublement du débit”, avec du 27 Mbit/s en moyenne. D’ici 15 jours, la publication de l’enquête annuelle sur la qualité de service viendra d’ailleurs étayer cette amélioration.

À propos des cartes jugées imparfaites de l’Arcep, Sébastien Soriano s’en excuse et indique qu’“il n’existe pas de carte parfaite pour représenter la couverture mobile”. Il incite ainsi les initiatives locales, comme en Ille-et-Vilaine. Rappelons également que le régulateur entend contraindre Orange, Free, SFR et Bouygues à fournir des cartes de couverture mobile plus fiables.

Classés sous les catégories : Non classé

Redmi 8A : Xiaomi présente un nouveau smartphone Android petit prix

La marque Redmi, derrière laquelle on trouve le constructeur Xiaomi, dévoile un nouveau smartphone Android à petit prix. Voici le Redmi 8A qui laisse espérer une énorme autonomie.

Redmi, ancienne gamme de Xiaomi devenue une marque, officialise un nouveau smartphone 8A. Positionné en entrée de gamme, ce smartphone propose un chipset Snapdragon 439 dont le processeur octa-core jusqu’à 2,0 GHz est épaulé par 2 ou 3 Go de mémoire vive, un écran IPS 6,22 pouces HD+ protégé par du verre Gorilla Glass 5,  un stockage 32 Go extensible par MicroSD, un capteur photo 12 Mégapixels au dos et un capteur photo 8 Mégapixels à l’avant (logé dans une encoche goutte d’eau). Le lecteur d’empreintes digitales ne fait pas partie de l’équation. La prise casque 3,5 millimètres répond bien présente, en revanche.

Une configuration relativement modeste alimentée par une batterie 5 000 mAh, ce qui laisse envisager une autonomie particulièrement confortable. D’ailleurs, un support de la charge 18 Watts via le port USB-C permettra d’éviter à la recharge de s’éterniser. Notez toutefois que le constructeur ne fournira qu’un bloc 10 Wats.
Le Redmi 8A n’a pas encore été annoncé pour la France. On a seulement des prix indiens pour l’instant, à savoir les équivalents de 83 et 90 euros pour les configurations 2 + 32 Go et 3 + 32 Go. On aura une ROM MIUI 10 basée sur Android 9.0 Pie en sortie de boîte.

Source : GSMArena

Classés sous les catégories : Non classé

L’Arcep se dit confiant sur les objectifs THD et fibre jusqu’à 2022 et promet des cartes “très prochainement”

Sébastien Soriano, président de l’Arcep, le régulateur des télécoms en France, a eu l’occasion de s’exprimer ce matin sur les différents chantiers et avancées dans le secteur.

Lors de son audition au Sénat, Sébastien Soriano a notamment rappelé l’importance de l’implication des acteurs, de l’investissement, pour le déploiement des réseaux en France : “Nous avons, au coeur de notre stratégie, la volonté de s’assurer que le marché, l’ensemble des acteurs publics et privés soient dans une logique d’investissement”.  Il a d’ailleurs déclaré : “Nous sommes actuellement satisfaits du niveau d’investissements du secteur, qui est la première condition pour amener ces réseaux”. Des chiffres ont été rappelés, à savoir “7 milliards d’euros par an jusqu’ au début de la décennie” et une “tendance de près de 10 milliards d’euros par an”. Le gendarme des télécoms concède toutefois que “dans les détails, le constat est un peu plus subtil”.

Dans le cas de la fibre optique, il y a deux bonnes nouvelles : le rythme de constructeurs des chiffres et l’intérêt suscité chez les Français. “Nous pourrons avoisiner les 4 millions de prises (foyers ou locaux professionnels) qui seront construits au cours de cette année”, selon le président du gendarme des télécoms. “C’est un projet d’infrastructure exceptionnel pour notre pays, c’est moins visible peut-être que le viaduc de Millau, mais c’est quelque chose de très substantiel qui est en train de se passer dans les territoires et les villes”, poursuit-il. “L’autre bonne nouvelle, c’est que les Français apprécient la fibre (…) lorsqu’ils ont la fibre, les Français prennent des abonnements”. Sébastien Soriano rappelle le “taux de pénétration de 37 % aujourd’hui”, alors que “le réseau câblé n’avait jamais dépassé 15 %, ce qui a toujours été une difficulté de son équation économique”. Et d’ajouter que “c’est pas juste des déploiements de réseau pour se faire plaisir”.  

Le président de l’Arcep aborde enfin le chapitre des objectifs fixés à 2020, 2022 et 2025. “Sur l’objectif 2020”, à savoir du 8 Mbit/s, “nous sommes très confiants”. Une certitude déjà affichée lors de l’Université du très haut débit à Marcq-en-Barœul. D’ailleurs, “très prochainement”, l’ARCEP va “publier des cartes qui permettront, et notamment un moteur de recherche à l’adresse qui permettra, à chacun de nos concitoyens de mesurer les technologies dont il dispose et le cas échéant l’arrivée de technologies”. Concernant l’objectif 2022, de très haut débit pour tous, “il y a de quoi être confiant” avec le satellite “dans l’équation” en guise de “filet de sécurité” pour garantir les 100 %. Sur la partie 2025, “ce qui manque surtout, c’est un objectif clair”. Sébastien Soriano déplore en effet : “il n’y a pas de projet aujourd’hui au niveau du gouvernement qui viserait à s’assurer que 100 % des foyers ont la fibre en 2025”. “D’ailleurs, cet objectif n’est peut-être pas souhaitable”, a-t-il lâché. Et d’ajouter : “Peut-être que c’est pas 100 %, peut-être que c’est 95 %, peut-être que c’est 99 %, peut-être que c’est 90, je ne sais pas”. Et il ne faudrait pas compter sur les autres technologiques, “qui sont des ressources partagées”. Alors qu’avec la fibre, “vous pouvez garantir une capacité ” à l’utilisateur”. Avec les technologies radio, si beaucoup ont un usage intensif, “ça va ne va pas suffire”.

Classés sous les catégories : Non classé