Auteur : dimitri

Très Haut Débit dans les zones rurales : l’enveloppe de financement annoncée par l’État fait grincer des dents les collectivités

L’État a bien annoncé une aide pour apporter le très haut débit dans les zones  rurales. Sauf que les collectivités dénoncent un montant trop bas et surtout un tour de passe-passe. Inférieure, la somme se trouve en effet être le fruit d’un rabotage.

Le gouvernement a fixé à 2022 le très haut débit pour avec un mix de technologies (incluant le satellite et le THD Radio) et à 2025 le très haut débit via la fibre optique. Pour parvenir à ces objectifs, les collectivités estiment que l’État devra mettre la main à la poche. Le montant s’élève à 630 millions d’euros. Il doit permettre le déploiement des 3 millions de prises non incluses dans le plan THD et reparties dans plus de 20 départements. 

Si l’État a bien annoncé le retour du guichet du THD fermé fin 2017 et une enveloppe après un gel des subventions, le montant est loin d’être celui attendu et se trouve être le fruit d’un rabotage. L’aide atteint en effet les 140 millions d’euros, et il n’est pas question de subventions supplémentaires pour le moment, comme l’a indiqué Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires. Elle a de surcroît été prise sur les 3,3 milliards prévus pour le financement des RIP (Réseau d’Initiative Publique), grâce à de “nouvelles modalités de calcul de la subvention de l’État”. Il s’agirait de tenir compte d’investissements plus importants dans les RIP, rendant ainsi une aide de l’État moins nécessaire.

De quoi faire bondir l’AVICCA, l’association regroupant les collectivités engagées dans le Numérique, surtout avec une enveloppe présentée au Sénat par la ministre Agnès Pannier-Runacher comme une “rallonge de budget” obtenue de manière “détestable”, alors que ” les crédits inscrits dans le projet de loi de finances étaient suffisants pour achever le plan France THD”. L’association évoque un “tour de passe-passe” pour expliquer le rabotage de l’autre côté, avec un gouvernement qui “veut diminuer à la fois l’assiette des dépenses éligibles et les taux de subvention pour les collectivités”. Elle dénonce un changement de barèmes d’aides qui transfère “davantage de charges sur les collectivités qui en ont le plus besoin”. Patrick Chaize, le sénateur (LR) de l’Ain et président de l’Avicca, la manoeuvre permet en fait de n’avoir “aucune incidence” sur le budget 2020 de l’État.

De quoi également faire grincer des dents Patrick Malfait, directeur général de Mégalis, le RIP Breton. Il voit mal comment “faire rentrer le financement des 3 millions de lignes dans l’enveloppe de 140 millions d’euros”, rappelant le total coût total de 1,2 milliard d’euros rien que pour Mégalis.

Source : DegroupNews

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Spotify fera l’objet d’une série sur Netflix

Oui, Spotify s’apprête effectivement à débarquer sur Netflix, mais pas en tant que service. 

Créé en avril 2016 par Daniel Ek et  Martin Lorentzon, Spotify est aujourd’hui numéro un mondial du streaming musical devant Apple Music, avec 248 millions d’abonnés, dont 113 millions à sa version payante. Netflix vient d’ailleurs d’annoncer l’arrivée d’une série qui sera l’occasion de revenir sur les origines de la société suédoise et comprendre son ascension.

Inspirée du livre “Spotify Untold” de Sven Carlsson et Jonas Leijonhufvud, la série en question sera réalisée par Per-Olav Sørensen. Si elle n’a pas de nom définitif pour le moment, on sait déjà qu’elle sera disponible en anglais, et bien évidemment en suédois.

Source : ZDNet

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Dans une vidéo, SFR liste les solutions à essayer en cas de code d’erreur affiché sur le téléviseur

Que faire en cas de code d’erreur affiché sur le téléviseur si vous êtes abonné SFR Box ? Une vidéo vous donne les solutions à essayer en premier.

Sur sa chaîne YouTube, l’opérateur au carré rouge a en effet publié une vidéo où il explique les différentes choses à essayer en cas de message d’erreur sur le téléviseur. Parmi les solutions à essayer avant de contacter le service client, il y a évidemment le fait de débrancher et rebrancher électriquement l’appareil. Mais la vidéo suggère également une réinstallation des services, une vérification de l’état du réseau sans-fil ou filaire à la maison et une diagnostic depuis l’application SFR.

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Le déploiement de la fibre en France sous toutes ses coutures avec de grandes disparités entre les différentes zones du territoire

L’Arcep a récemment dévoilé ses chiffres concernant le déploiement des prises FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) en France, au cours du troisième trimestre 2019. Le cabinet de conseil PMP nous propose des graphiques et une analyse, afin de mieux les comprendre. Le secteur est actif, mais il y a encore du pain sur la planche.

Au cours du troisième trimestre 2019, 1,16 million de prises ont été déployées sur l’ensemble du territoire, soit 40 000 de plus que durant le second trimestre 2019, au cours duquel avait été enregistré le précédent record. Le rythme de déploiement a reculé de 0,1 % en ZTD (Zone Très Dense), mais a progressé de 10,4% dans les zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement) de SFR, de 3,9 % dans les zones AMII d’Orange et de 13,5 % dans les zones RIP (Réseau d’Initiative Publique). Au 30 septembre 2019, 16,7 millions de locaux étaient éligibles aux offres FTTH, sur un total de 30,7 millions prévus en 2022. Voilà qui montre un secteur assez actif et un appel de l’Arcep sur l’intensification du déploiement dans les zones AMII et RIP qui a visiblement été entendu. Maintenant, les chiffres révèlent aussi une certaine disparité entre les grandes villes, entre la ville et la campagne et entre les différents départements.

En effet, si le déploiement FTTH est achevé à 85 % dans les zones très denses, le détail des chiffres montre également que 44 des 106 communes très denses ont un taux de déploiement supérieur à 95 %, alors que 21 d’entre elles sont à moins de 66 %. Concernant les 21 villes, le taux oscille entre 45 % pour Clermont-Ferrand et 65 % pour Caluire-et-Cuire, en passant par 59 % pour Nancy et 62 % pour Marseille.

 

Autres chiffres remarquables : le niveau moyen de déploiement atteint les 60 % dans les zones AMII (avec Orange et SFR devant encore y déployer 4,4 et 1,1 million de prises respectivement) et s’affiche à seulement 17 % dans les RIP.

Voici d’ailleurs les départements en zone AMII, où le déploiement FTTH est le mieux avancé, avec Mayenne, le Bas-Rhin et la Corse-du-Sud qui dépassent les 90 %, aidés par le moins grand nombre de prises FTTH à déployer. Avec leurs 87 et 80 % respectifs, le Val-d’Oise et les Yvelines ont bien avancé, sachant qu’on parle avec eux de 300 000 et 500 000 prises à raccorder.

Puis les départements en zone RIP, où le déploiement FTTH est le mieux avancé, avec le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis qui atteignent tous les deux 90 %, là aussi du fait de nombres de prises moins importants à déployer. L’Oise affiche par exemple un bon rythme de déploiement sachant qu’on parle de 87 % de 300 000 prises à installer.

Malgré un rythme de déploiement en progression, porté par le déploiement dans les zones AMII et RIP, avec quelques bons élèves, la moyenne nationale du déploiement FFTH s’établit ainsi à seulement 45 %, avec près de la moitié des départements où elle se retrouve sous la barre des 25 %. Sur la carte ci-dessous avec toutes les zones confondues, la région parisienne apparaît bien mieux lotie, ce qui s’explique par le grand nombre de zones très denses. Les départements de Haute-Marne, de Haut-Saône et du Jura apparaissent en revanche délaissés avec leur 0 % de couverture FTTH. Bref, il reste du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif du très haut débit pour tous en 2022 (avec un mix de technologies incluant le satellite et le THD Radio) et celui de la fibre pour tous en 2025.

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Nokia C1 : un smartphone Android Go pour les petits budgets

Si la société HMD Global s’aventure sur le haut de gamme, avec par exemple un smartphone Nokia 9 PureView à cinq capteurs photo, il mise essentiellement sur les smartphones d’entrée et de milieu de gamme. Quelque temps après, un Nokia 2.3 à 109 euros, voici ainsi un Nokia C1 annoncé l’équivalent d’une cinquantaine d’euros.

Livré avec le système Android 9.0 Pie dans son édition allégée Go, le Nokia C1 propose un écran IPS 5,45 pouces dans une définition 480 x 960 pixels, un stockage 16 Go extensible par MicroSD, un gestion dual-SIM et des capteurs photo 5 Mégapixels à l’avant comme à l’arrière, avec à chaque fois un flash LED. L’ensemble tourne grâce à un processeur quad-core 1,3 GHz associé à 1 Go de RAM et s’alimente grâce à une batterie 2 500 mAh rechargeable en Micro-USB. Notez que le terminal est compatible 3G / Wi-Fi. Pas de 4G au programme. Le mini-jack fait en revanche partie de l’équation.

Reste maintenant à voir si les marchés européens, et notamment la France, pourraient y avoir droit. Une configuration aussi modeste assurera en tout cas le minimum syndical pour ceux qui veulent surtout appeler et envoyer des SMS ou ceux recherchant simplement un mobile d’appoint.

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Un malware affectant les appareils Android peut vous soutirer de l’argent à travers votre opérateur

La société de sécurité Elvina alerte à propos d’un malware se propageant par le biais de la plate-forme de téléchargement Play Store.

En circulant depuis le mois d’octobre, celui-ci a été repéré au sein de 8 applications comptabilisant plus de 285 000 installations. Pour l’instant, seule une application aurait été évincée de la boutique applicative de Google.

Nommé Venus, ce nouveau de type de malware simule l’inscription à des services payants, dont le coût est ensuite reporté sur la facture mensuelle de téléphonie mobile. Le tout de manière transparente, avec des actions réalisées en arrière-plan. L’utilisateur ne s’en aperçoit ainsi que plus tard, en regardant le détail de sa facture. 

Pour éviter ce genre de désagrément lors du téléchargement d’une application, pensez à lire les avis des utilisateurs, mais également à vérifier que les autorisations demandées sont cohérentes avec les fonctions de l’application. Une solution de sécurité peut aussi être une bonne idée.

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Téléviseurs connectés : le système Android TV passe en version 10

Google vient d’annoncer la disponibilité d’Android 10 pour les téléviseurs connectés et les box multimédias.

Les développeurs de la firme de Mountain View ont en effet indiqué qu’Android 10 devient disponible en version finale sur les téléviseurs connectés et les box multimédias, après avoir été annoncé sur les smartphones et tablettes tactiles.

Comme l’indiquent les développeurs, il s’agit notamment d’apporter sur Android TV, le système introduit en 2014 pour les téléviseurs connectés et box multimédia, les dernières mises à jour de performances et de sécurité d’Android 10. Il est également question de mises à jour plus rapides grâce au Project Treble et d’un stockage plus sécurisé grâce au chiffrement des données de l’utilisateur.

Maintenant que la mise à jour a été rendue disponible par Google, il reste à attendre son déploiement par les constructeurs partenaires. Pour vous donner une idée de la configuration requise, le kit de développement mis à disposition par Google pour tester cette version inclut un processeur quad-core A53 et une mémoire vive 2 Go en DDR3.

Précédemment, Google a également évoqué sa feuille de route pour Android TV, avec notamment l’intégration du service de Cloud gaming Stadia.

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Cyberharcèlement : la plate-forme de vidéo YouTube va durcir le ton

YouTube durcit les règles concernant le harcèlement en ligne. Il s’agit de prendre en compte les menaces plus ou moins dissimulées.

YouTube, la plate-forme vidéo de Google, annonce l’entrée en vigueur de nouvelles règles pour lutter contre le harcèlement en ligne, afin de prendre en compte certains agissements qui passaient entre les mailles du filet. Un contenu ou un commentaire suggérant à demi-mots un événement malheureux à une personne pourra ainsi être sanctionné, tout comme des menaces diluées en plusieurs messages ou contenus. Le signalement de ces plusieurs messages ou contenus, difficiles à sanctionner individuellement, pourra se faire de manière groupée. En parallèle, YouTube entend aussi prendre des mesures contre les chaînes dont les contenus ont pour but d’humilier quelqu’un en raison de son orientation sexuelle ou de son origine ethnique. Par sanctions, on entend notamment l’impossibilité de monétiser la chaîne ou la suppression pure et simple de cette dernière.

L’exercice ne se révèle en tout cas pas facile pour YouTube. Le géant américain doit prendre des mesures pour éviter d’être pointé du doigt pour laxisme, tout en prenant des précautions pour ne pas être taxé de censeur. Sans compter qu’il faut prendre des pincettes avec certains comptes faisant l’objet de polémiques, mais générant de grosses audiences et donc de hauts revenus.

Source : Le Figaro

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Redmi K30 et Redmi K30 5G : la marque de Xiaomi présente de nouveaux smartphones

Après de nombreux teasers ces derniers jours, les smartphones Redmi K30 et Redmi K30 5G sont désormais officiels. Voyons ce qu’ils nous proposent en termes de caractéristiques techniques.

Commençons par le Redmi K30 qui embarque un chipset Snapdragon 730G avec 6 ou 8 Go de mémoire vive. Il propose un écran IPS 6,67 pouces Full HD+ avec un taux de rafraîchissement à 120 Hz et un stockage compris entre 64 et 256 Go. Côté photo, on a quatre modules dorsaux de 64, 8, 2 et 2 Mégapixels, les trois derniers étant dédiés à l’ultra grand-angle, à la macrophotographie et au mode portrait. Les amateurs des selfies trouveront deux modules frontaux 20 + 2 Mégapixels dans un double poinçon, le second servant pour les infos de profondeur. L’ensemble s’alimente grâce à une batterie 4 500 mAh rechargeable en 27 Watts. Le lecteur d’empreintes digitales s’installe sur la tranche. Quant à la ROM MIUI 11 qui orchestre le tout, elle repose sur Android 10.

Poursuivons avec le Redmi K30 5G qui propose la 5G, grâce au modem compatible intégré du chipset Snapdragon 765G fraîchement dévoilé par Qualcomm. Le capteur dédié à la macrophotographie passe à 5 Mégapixels. Le Redmi K30 5G profite également d’une charge 30 Watts.

Les Redmi K30 et Redmi K30 5G ont pour l’instant fait l’objet d’une annonce en Chine. À titre indicatif, les prix démarrent aux équivalents de 204 et 256 euros HT avec 6 Go de RAM et 64 Go de stockage.

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Univers Freebox a testé le Oppo Reno2, un smartphone de milieu de gamme qui fait presque un sans-faute

Univers Freebox a pu tester le Oppo Reno2, un smartphone de gros milieu de gamme disponible à 499 euros en France. Voici nos impressions après plusieurs jours en sa compagnie. Il fait partie de nos smartphones préférés de cette année, comme sa déclinaison Z que nous avons pu tester précédemment.

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Oppo Reno2 qui nous a été prêté par la marque et que l’on trouve à 499 euros avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage :

 


 La fiche technique du Oppo Reno2


–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 730G)
–   Mémoire vive : 8 Go


–   Écran : dalle AMOLED 6,5 pouces avec une définition Full HD+ (2 400 x 1 080 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 256 Go (extensible grâce à un slot MicroSD hybride)


–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B18/B19/B20/B26/B28/B32
–  Deux logements Nano-SIM dans un tiroir de la tranche droite


–   Quadruple capteur photo au dos : 48 + 13 + 8 + 2 Mégapixels (principal + zoom + ultra grand-angle + profondeur)
–   Capteur photo à l’avant : 16 Mégapixels (dans une partie motorisée de la tranche supérieure en forme d’aileron de requin)


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
–   Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 4 000 mAh (non amovible)
–   Recharge de la batterie : en filaire avec le bloc 20 Watts fourni


–   Système d’exploitation : ColorOS 6.1 avec une base Android 9.0 Pie


–   Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes sous l’écran ou reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal 


 

Un beau smartphone livré une coque vraiment sympa

 

Le smartphone Oppo Reno2 est vraiment sympa dans sa finition Luminous Black que nous avons reçue et qui mêle le noir et le bleu. Maintenant, il ne le restera pas bien longtemps, avec les traces de doigt et les petites poussières qu’accroche particulièrement bien la coque. Cela a d’ailleurs été assez embêtant au moment de prendre nos photos d’illustration.

En main, le Oppo Reno2 est assez agréable et encore plus lorsqu’on l’équipe de la coque de protection fournie. Il s’agit du même accessoire de bonne facture que nous avons déjà noté lors de notre test du Oppo Reno2 Z. C’est vraiment un plus notable quand on voit certaines grandes marques ne rien fournir du tout.

 

Un écran sans grosse bordure ni encoche, un son correct, mais pas stéréo

 

Sans grosse bordure ni encoche, l’écran du Oppo Reno2 se révèle très plaisant en vidéo ou en jeu. Aucun intrus dans le champ de vision. Le choix d’une dalle AMOLED permet d’avoir un bon rendu des couleurs. Dans les paramètres, on pourra régler la chaleur d’affichage. Rien à redire du côté de la luminosité, assez élevée pour une lecture confortable en extérieur.

Côté son, nous avons quelque chose s’assez propre et puissant. Dommage que le rendu n’est pas stéréo. Ce peut se révéler frustrant si vous êtes de ceux qui regardent de la vidéo.

Notez aussi la présence du mini-jack où viendront se brancher les écouteurs de très bonne facture. Là encore, l’accessoire est le même qu’avec l’Oppo Reno2 Z testé précédemment. Les amateurs de bonnes basses seront servis. Ils font partie des meilleurs écouteurs d’origine que nous avons testés cette année.

 

Un smartphone polyvalent en photo avec un mode nuit plutôt efficace

 

Le bloc photo arrière profite de modules dédiés au zoom, à l’ultra grand-angle et aux infos de profondeur, mais également d’un mode nuit qui améliore les clichés en basse luminosité. Le smartphone Oppo Reno2 se révèle ainsi très polyvalent en termes de clichés. Chose notable : ce bloc photo ne dépasse pas du tout, ce qui évite de rendre le smartphone instable lorsqu’il est posé sur la table, comme nous l’avions noté avec le Redmi Note 8T.

Celui à l’avant, planqué dans un aileron de requin se rangeant dans la tranche supérieure, propose des clichés assez convenables.

Notez d’ailleurs qu’il se range assez rapidement en cas de chute. Nous avons testé cela à plusieurs reprises au-dessus d’un coussin, et c’est effectivement rapide. Toujours rassurant si vous êtes maladroit.

Ci-dessous, une photo en extérieur, puis sa version grand-angle (oui, il faisait très très moche ce jour-là) :

D’autres photos en extérieur (il faisait moins moche) :

Deux photos de nuit, suivies de leurs versions avec le mode nuit :

Des photos en intérieur :

Un mode portrait en intérieur :

Un selfie en intérieur :

 

Des débits confortables en 4G et une B28 supportée

 

Durant nos quelques jours avec le Oppo Reno2, le surf et les téléchargements ne posaient aucun problème, même ceux de gros jeux comme Asphalt 9 ou Call of Duty Mobile tous les deux effectués en 4G.

Voici quelques exemples de débits obtenus en extérieur, dans des zones bien couvertes :

 

Puis un exemple des débits obtenus en intérieur, depuis une zone résidentielle :

À noter que l’Oppo Reno2 supporte la 4G 700 MHz, soit la B28, sur laquelle a beaucoup l’opérateur de Xavier Niel. Un bon point pour les abonnés Free Mobile.

 

Un vrai plaisir en multimédia

 

Sans être la puce mobile haut de gamme du moment, le chipset Snapdragon 730G assure de bonnes performances, y compris dans les applications gourmandes telles que les jeux. Concrètement, l’expérience est toujours fluide et sans chauffe gênante.

La mémoire de stockage n’est pas non plus la plus rapide, mais elle assure d’assez bons débits en écriture et lecture pour profiter de temps d’installation et de chargement assez corrects. L’outil Disk Speed nous indiquait 230 Mo/s en écriture et 436 Mo/s en lecture.

Dans le benchmark AnTuTu, le Oppo Reno2 se retrouve entre des Samsung Galaxy S9 et Huawei P20 Pro, deux anciens haut de gamme de 2018. On ne peut plus clair concernant les performances à en attendre.

 

Une bonne autonomie et une charge assez rapide

 

Si vous cherchez un smartphone qui tient la journée sans finir sur les rotules, le Oppo Reno2 en fait partie. Nous avions toujours assez de batterie pour envisager une demi-journée, voire une journée supplémentaire. La deuxième journée sera envisageable si vous n’êtes pas gourmand en usages multimédias.

 

Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

 

(1er cas) : Départ à 11h14 avec 100 % et arrivée le lendemain à 13h58 avec 34 %

– 45 minutes de Netflix avec le son du smartphone
– 1 heure et 10 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– 40 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 10 minutes de jeu avec les écouteurs filaires
– Consultation et alertes Twitter
– Consultation et alertes Gmail
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Photos
– Tests de débits

 

(2e cas) : Départ à 20h53 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 9h42 avec 25 %

– 10 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 5 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 1 heure et 25 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 25 minutes de jeu avec les écouteurs filaires
– Consultation et alertes Twitter
– Consultation et alertes Gmail
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Photos
– Tests de débits
– Benchmarks
– Mises à jour des applications

 

Le chargeur 20 Watts permet de faire le plein dans un laps de temps correct. On peut recharger les 3/4 de la batterie en environ 1 heure et demie, mais aussi envisager une charge express pour récupérer un peu de batterie avant de prendre la route. Pas de charge sans-fil, par contre.

 

Ci-dessous, deux suivis de charge :

(1er cas)
– 10h15 : 22 %
– 10h22 : 31 %
– 10h29 : 42 %
– 10h44 : 63 %
– 11h12 : 88 %
– 11h42 : 100 %

 

(2e cas)
– 9h44 : 25 %
– 9h49 : 31 %
– 9h54 : 39 %
– 9h59 : 47 %
– 10h04 : 55 %  
– 10h09 : 62 %
– 10h14 : 68 %
– 10h19 : 72 %
– 10h27 : 79 %
– 10h34 : 85 %
– 10h44 : 92 %
– 10h50 : 95 %
– 11h03 : 100 %

 

Une interface ColorOS avec de bonnes idées

 

Le smartphone Oppo Reno2 s’accompagne d’une ROM ColorOS, reconnaissable à ses icônes carrées et son avalanche de couleurs. Elle repose d’ailleurs sur le système d’exploitation Android 9.0, alias Pie.

 

 

L’interface propose quelques fonctions intéressantes dont :

– La section sécurité (anti-harcèlement, blocage des fausses bornes d’accès, chiffrement d’applications, etc.)
– Le mode écran scindé pour afficher deux applications en même temps
– Le panneau latéral pour afficher les applications favorites, comme chez Samsung
– La possibilité d’afficher ou non les boutons virtuels d’Android
– Les gestes sur l’écran éteint pour, par exemple, déverrouiller le smartphone, ouvrir l’application photo ou allumer la lampe-torche

 

 

 

Quelques logiciels sont pré-installés dans le cadre de partenariats commerciaux, dont Facebook, Opera et Soloop. On peut les supprimer aisément, après un appui prolongé sur l’icône.

 

Durant nos tests, nous avions les patchs de sécurité de septembre 2019. Pas les derniers. Nous avons effectué une dernière vérification avant publication de ce test. Aucune mise à jour de proposée.

Terminons sur les solutions de déverrouillage, à savoir le lecteur d’empreintes digitales sous l’écran et la reconnaissance faciale avec le capteur frontal rangé dans une partie motorisée de la tranche inférieure en forme d’aileron de requin.

Les deux sont très efficaces et très rapides, surtout avec les bonnes options activées. En l’occurrence, le réveil d’écran après un soulèvement du smartphone ou un déverrouillage avec un glisser vers le haut sur l’écran éteint. Il y a juste la seconde qui prend un peu plus de temps, en raison du temps nécessaire pour déployer le capteur photo frontal.

 


VERDICT

Le Oppo Reno2 se révèle très convaincant à l’usage avec son écran occupant quasiment toute la face avant, ses bonnes performances en multimédia, sa polyvalence en photo, sa grosse batterie, sa charge rapide et ses accessoires de bonne facture. On peut aussi noter la présence du mini-jack, ainsi que la compatibilité B28 pour les abonnés Free Mobile. Deux seuls reproches à formuler à son sujet : le son correct, mais pas stéréo, et le mode nuit en photo qui fait du bon boulot, mais qui donne parfois un aspect un peu artificiel aux photos. La charge sans-fil n’est pas au programme, mais cela reste encore acceptable sous la barre des 500 euros.

Si ce smartphone vous intéresse, mais se révèle un peu trop cher pour votre budget, il y a aussi la solution du Oppo Reno2 Z que nous avons aussi testé en amont et qui coûte 349 euros. Profitant du même design, du même écran, de la même interface, de la même batterie et des mêmes accessoires de qualité, il se différencie au niveau du chipset, de la quantité de stockage (128 Go) et de la partie photo (pas de zoom optique). Celui-ci fait aussi l’impasse sur le NFC pour le paiement mobile sans contact.


 

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