Malgré le contexte de crise sanitaire, le secteur des télécoms continue de se mobiliser pour assurer le fonctionnement et le déploiement des réseaux, mais tout en garantissant la sécurité des collaborateurs. Axione et Altitude communiquent d’ailleurs au sujet des mesures prises en cette période.
En ces temps de confinement sur fond de crise sanitaire, le secteur des télécoms reste actif, mais de manière réduite et en privilégiant la maintenance des réseaux au déploiement. InfraNum, fédération regroupant les principaux acteurs du très haut débit en France, indiquait d’ailleurs que 30 % des équipes sont en action avec une productivité en baisse de 40 %, en raison de blocages multiples incluant la fermeture d’entreprises de distribution de matériaux de construction, le manque de masques, la difficile distanciation des techniciens sur les chantiers et l’interdiction de certaines collectivités de déployer.
Pour ceux qui restent sur le terrain, pas question de faire n’importe quoi. L’opérateur d’infrastructures Axione détaille ainsi, à travers une vidéo, toutes les mesures que doivent mettre en oeuvre ses salariés sur le terrain. Parmi elles : la mesure de sa température, l’obligation de porter un masque, des lunettes et des gants, le changement de masque dans la journée, l’interdiction de prêter son matériel ou de partager sa nourriture, le maintien des distances, le lavage régulier des mains et l’interdiction d’être à plus d’une personne par véhicule. Sans oublier d’avoir le justificatif de déplacement professionnel et la pièce d’identité sur soi.
Dans le cadre d’un témoignage publié dans le Mag des Territoires numériques, Altitude Infrastructure indique les mesures prises pour protéger ses 500 salariés et leur permettre de travailler dans les meilleures conditions possible. Il y a notamment la tenue d’une réunion de crise toutes les 72 heures, afin d’assurer la communication constante et transparence. Mais il y a également la mise en place rapide du télétravail. Altitude Infrastructure souligne sa capacité à s’être délocalisé en 36 heures dans l’ensemble des foyers de ses collaborateurs. Il s’agit de permettre la maintenance et le déploiement des réseaux (poursuite des activités de bureaux d’études, poursuite des déploiements). Du côté des prestations, Altitude indique prioriser des secteurs clés tels que les hôpitaux. Altitude Infrastructure note enfin que la situation montre le bon dimensionnement de ses réseaux, leur qualité et leur capacité d’accueillir une charge importante d’utilisateurs.
“les réseaux d’initiative publique (#RIP), parfois décriés, font la preuve de leur qualité”
A partir de maintenant, tout change! l’édition spéciale @lemagterrnum
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Coronavirus : moins de la moitié des Français seraient prêts à installer l’application StopCovid
Au-delà des difficultés techniques rencontrées, il faudrait communiquer auprès de la population pour inciter à l’installation de l’application StopCovid. Moins de la moitié des citoyens français seraient prêts à l’envisager.
L’application StopCovid, sur laquelle planche le gouvernement pour enrayer l’épidémie de coronavirus, avec d’ailleurs quelques difficultés d’ordre technique et doutes concernant son efficacité, promet d’être moins intrusive en termes de vie privée que les données de géolocalisation puisqu’elle ferait appel à la technologie Bluetooth. Mais comme cela a été indiqué, il faudrait une installation massive pour que StopCovid soit réellement efficace. Si le gouvernement français ne compte pas imposer l’application, il pourrait ainsi mettre les opérateurs dans la boucle pour communiquer auprès de leurs abonnés, afin de les inciter à l’installer.
46 % de volontaires dans le cas d’une application facultative
Un sondage a d’ailleurs été réalisé en ligne les 8 et 9 avril par Ifop pour connaître la proportion de Français enclins à installer l’application si elle voyait le voir. Sur les 1 013 réponses données, 46 % se disent prêts à l’installation et 45 % indiquent qu’ils ne l’installeraient pas. Et si l’installation était finalement obligatoire ? 53 % des Français se disent opposés au principe et 47 % favorables.
Le sondage révèle aussi qu’il y a une différence de point de vue, entre les ruraux et les urbains, mais également en fonction de la génération. Seulement 37 % des ruraux sont prêts à télécharger l’application contre 50 % des urbains. 44 % des plus de 65 % envisagent l’installation, contre 50 % chez les moins de 35 ans.
D’après les spécialistes, il faudrait une proportion d’au moins 60 %. Maintenant, comme l’a indiqué Cédric O, secrétaire d’État au numérique, l’application ne fera pas tout. Selon lui, le dispositif ne sera pas “l’alpha et l’oméga de la stratégie de déconfinement”. “Ce ne sera pas magique”, a-t-il récemment résumé. Quant à une installation obligatoire, la CNIL a rappelé qu’il faudrait passer par la loi.
Source : Journal du Dimanche
Clin d’oeil : un abonné remercie Free, grâce auquel il peut mieux vivre le confinement
Grâce à la facilité pour passer d’un forfait mobile à un autre et à la 4G illimitée dans le gros forfait mobile, un abonné Free traverse de manière plus agréable le confinement imposé par le gouvernement sur fond de crise sanitaire. Il a en effet pu s’exiler à la campagne après avoir vérifié la disponibilité du réseau de l’opérateur.
Antoine B fait partie de ceux ayant fui la ville pour aller vivre temporairement à la campagne, afin de mieux traverser la période de confinement. “Quelques jours avant le confinement, nous avons pris la décision de partir habiter quelques semaines dans une maison de famille très très isolée”, raconte celui qui vit habituellement en région parisienne. Et d’ajouter que la décision a été facilitée par le fait qu’il soit abonné chez Free.
En effet, “il n’y a ni ADSL ni fibre” dans la maison qui se situe en Bourgogne. Or, Antoine B a besoin d’un accès à Internet pour son travail de graphiste. L’homme a donc vérifié la présence d’antennes Free aux alentours et en a justement repéré une. “Étant déjà client chez Free et sachant qu’une antenne est installée dans un rayon de 5 kilomètres, j’ai changé mon forfait 0 euro par le forfait Free à 15,99 euros par mois en 4G illimité”. Au-delà du tarif pour un accès 4G en illimité, l’abonné note la simplicité pour changer le forfait, puisque tout peut se faire directement depuis le site de l’opérateur. Il compte d’ailleurs revenir au petit forfait une fois le confinement terminé.
Quand c’est possible, il faut privilégier le Wi-Fi
Rappelons que durant la période de confinement les opérateurs invitent les abonnés à un usage raisonnable des loisirs numériques, pour donner la priorité au télétravail et à l’enseignement en ligne, et à privilégier la connexion Wi-Fi, afin de soulager les réseaux mobiles. Comme l’expliquait Arthur Dreyfuss, président de la FFT, la capacité des réseaux fixes est bien plus importante que celles des réseaux mobiles. Free et Orange ont d’ailleurs publié des vidéos expliquant comment améliorer le Wi-Fi à la maison. Univers Freebox vous a également proposé le sien.
Source : ZDNet
Smartphones disponibles chez Free Mobile : lequel choisir si vous avez un budget de 200 euros ?
Univers Freebox vous propose régulièrement des comparatifs avec les smartphones disponibles dans la boutique de Free. D’ailleurs, que peut-on trouver dans la boutique en ce moment pour 200 euros et moins ? Voici nos suggestions selon vos critères et besoins, si vous comptiez renouveler votre smartphone.
Redmi Note 8T à 179 euros : le meilleur compromis pour les petits budgets
Beau design, grand écran Full HD+, quadruple capteur photo, performances suffisantes pour jouer dans de bonnes conditions, grosse batterie et charge rapide, le Redmi Note 8T ne manque pas d’arguments pour séduire. Il est, à nos yeux, la nouvelle valeur étalon sur son segment tarifaire. Bons points enfin si vous êtes abonnés Free Mobile : le Redmi Note 8T s’annonce compatible B28, gérant donc la 4G 700 MHz chère à l’opérateur, mais profite également de la technologie 256QAM récemment activée et boostant les débits. À 199 euros, il se présentait déjà comme le meilleur compromis pour les petits budgets. Affiché à 179 euros en ce moment, ce smartphone gagne encore en intérêt.
Le test complet du Redmi Note 8T

Redmi Note 7 Edition 700 à 159 euros : l’ancienne référence des smartphones à petit prix
Il fût l’un de nos coups de coeur lorsque l’avions testé à la rédaction. Toujours présent au catalogue de Free Mobile, le Redmi Note 7 s’affiche en ce moment à seulement 159 euros (au lieu de 179 euros). Un prix qui reste intéressant au regard de son écran, de ses performances en multimédia et photo et de son autonomie. Il profite en plus de la technologie 256QAM qui a été activée par Free Mobile et qui booste les débits. Maintenant, si vous n’êtes pas à l’euro près, nous vous conseillons le Redmi Note 8T évoqué juste au-dessus.
Le test complet du Redmi Note 7 Edition 700
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Wiko View 3 Lite à 109 euros : pour les budgets très serrés
Récemment passé 129 à 109 euros, le Wiko View 3 Lite est devenu encore plus intéressant si vous avez un budget très limité. Il est actuellement le smartphone le moins cher sur la boutique de Free Mobile. Il offre un grand écran 6,1 pouces, supporte la 4G 700 MHz (B28) et propose une autonomie intéressante grâce à sa batterie 4 000 mAh, mais il faudra faire quelques concessions au niveau des performances, de la photo et de la vitesse de charge.
Le test complet du Wiko View 3 Lite

Apple iPhone 6S à 199 euros : si vous préférez l’écosystème de la pomme
Si vous avez une préférence pour iOS, il y a l’iPhone 6S en ce moment disponible à 199 euros. Vous aurez un smartphone 4,7 pouces, des photos en 12 Mégapixels et l’accès à la dernière version du système d’exploitation d’Apple. Notez qu’on parle d’un modèle reconditionné, en partenariat avec Recommerce. D’occasion, donc.
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Tuto Freebox Delta : supprimer les historiques de requêtes vocales Alexa et OK Freebox
Voilà un tutoriel susceptible d’intéresser les abonnés Freebox Delta à cheval sur la vie privée. Il va en effet vous montrer comment supprimer les historiques Alexa et OK Freebox, les deux assistants vocaux embarqués dans le player.
Pour rappel, le player la Freebox Delta embarque deux assistants vocaux : OK Free, celui développé par Free et servant principalement aux fonctionnalités de la Freebox comme la télévision ou la gestion de l’alarme, et Alexa, celui d’Amazon qui permet d’étendre les possibilités grâce à des skills. Ces assistants peuvent répondre à de nombreuses requêtes, des requêtes que l’on peut souhaiter supprimer. Voici d’ailleurs comment faire.
Supprimer l’historique d’OK Freebox
Pour supprimer l’historique d’OK Freebox, allez dans la section “Réglages” de l’interface du player et sélectionnez “Assistants vocaux”.

De là, allez dans le paramètre “Configuration de l’assistant Ok Freebox”.

Il ne reste alors qu’à appuyer sur le bouton “Effacer toutes les données relatives à vos requêtes Ok Freebox”.

Supprimer l’historique d’Alexa
Dans le cas d’Alexa, deux possibilités.
Lancez l’application Alexa, disponible sur les smartphones Android et iOS. Ouvrez le menu principal, puis choisissez “Paramètres” et “Alexa et vos informations personnelles”.
Dans la nouvelle fenêtre, tapotez sur “Voir l’historique vocal”.
Il ne reste alors qu’à sélectionner la période (aujourd’hui, hier, cette semaine, ce mois, tout l’historique ou personnalisé) et à demander la suppression.
Mais ce n’est pas tout. Comme dit plus haut, il y a une seconde possibilité. Vous pouvez en effet activer la suppression vocale, grâce au curseur dans la partie supérieure.
Concrètement, il ne restera alors qu’à prononcer les commandes “Alexa, supprime ce que je viens de dire” ou “Alexa, supprime tout ce que j’ai dit aujourd’hui” devant le player. Alexa confirmera alors la suppression via le son du player, mais également avec une fenêtre affichée sur le téléviseur.
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StopCovid : l’application pour enrayer l’épidémie de coronavirus serait “enfantine”, mais “pas magique”
Face aux problèmes techniques rencontrés, rien n’est certain concernant l’application StopCovid voulue par le gouvernement pour enrayer l’épidémie de coronavirus. Quoi qu’il en soit, le secrétaire d’État chargé du numérique insiste sur le fait que “ce ne sera pas magique”.
Son nom revient régulièrement dans les articles de presse en ce moment avec pas mal d’interrogations autour de son fonctionnement exact et de son impact en termes de vie privée. StopCovid est un projet d’application mobile qui doit permettre d’enrayer l’épidémie de coronavirus en utilisant le Bluetooth pour dresser un historique des rencontres à risques et alerter les personnes potentiellement contaminées.
Toutefois, rien n’est sûr quand à l’aboutissement du projet, a indiqué Cédric O, lors d’une audition par plus de cinquante députés dans le cadre d’une visioconférence organisée par la présidente de la Commission des lois Yaël Braun-Pivet. Le secrétaire d’État chargé du numérique évoque des “incertitudes très fortes sur le fait que ça soit efficace” et qu’il n’est “pas impossible que tout cela se dégonfle assez vite dans les semaines qui viennent “, en raison de difficultés d’ordre technique.
Il y a notamment le fait que le Bluetooth n’a pas été prévu pour le calcul de distance. Or, le bon calibrage pour déterminer la proximité en termes de distance et de temps est un élément-clé dans le fonctionnement de l’application. Mais il y a aussi le fait qu’il ne sera pas possible de prendre en compte la rencontre de face ou de dos, ce qui risque d’entraîner de faux positifs. Sans compter que le Bluetooth ne peut pas savoir si vous avez touché une surface contaminée.
Et comme l’ont soulevé certains détracteurs, il y a l’inégalité face au numérique qui écartera une frange de la population du dispositif, alors que l’efficacité requiert une installation massive et que le gouvernement ne compte pas imposer l’installation (le gouvernement pourrait d’ailleurs faire entrer les opérateurs dans la boucle pour inciter leurs abonnés à participer). Certains ne sont pas très à l’aise avec leur smartphone et d’autres n’ont peut-être pas de smartphone. Concernant l’utilisation, Cédric O parle d’une application qui serait “très simple, enfantine”. À propos de ceux n’ayant pas de smartphones, le secrétaire d’État chargé du numérique indique : “nous réfléchissons à quelque chose hors du téléphone portable, une petite clé que nous pourrions produire massivement, mais ce sujet est encore plus compliqué, encore plus incertain”.
Malgré les difficultés, Cédric O juge qu’il serait “irresponsable de ne pas y travailler”. Quoi qu’il en soit, le secrétaire d’État chargé du numérique souligne que le dispositif ne sera pas “l’alpha et l’oméga de la stratégie de déconfinement”. “Ce ne sera pas magique”, souligne-t-il.
Source : AFP
Connaître de manière plus précise la couverture mobile d’Orange, Free, Bouygues et SFR sur toutes les lignes TGV, c’est désormais possible
Grâce à l’intégration de nouvelles données obtenues grâce au kit fourni par l’Arcep, le site Mon Réseau Mobile offre davantage de précision concernant la couverture mobile des différents opérateurs sur les lignes de TGV, mais également sur les lignes Intercités/TER.
Parmi les engagements pris par Orange, Free, Bouygues et SFR pour améliorer la couverture mobile du territoire dans le cadre du New Deal annoncé en 2018, il y avait notamment celui d’“apporter le très haut débit mobile d’ici fin 2020 sur les axes routiers prioritaires, et à terme sur les principaux axes ferroviaires”.
L’Arcep vient justement d’annoncer que le site Mon Réseau Mobile intègre à présent les mesures de qualité de service produites par la SNCF qui viennent compléter celles issues des mesures conduites annuellement par le gendarme des télécoms. Des données obtenues grâce au Kit du régulateur. Cela permet ainsi d’avoir une idée plus précise de la couverture mobile offerte par Orange, Free, Bouygues et SFR sur les lignes de TGV, ainsi que sur les lignes Intercités/TER. Sur le site Mon Réseau Mobile, un menu déroulant visible en bas à gauche, lors de l’affichage des cartes de couverture des lignes ferroviaires, permet de basculer entre les données de l’Arcep et celles apportées par la SNCF. De quoi se faire une idée concernant la plus-value de l’intégration de ces nouvelles données.

Ci-dessous, la carte de couverture des lignes de TGV obtenue par Free pour les services voix et SMS. Le vert foncé indique que 70 % des tests effectués (appels maintenus pendant 2 minutes et SMS reçus en moins de 10 secondes) ont abouti, le vert clair que 30 à 70 % des tests ont réussi et le rouge que moins de 30 % des tests ont été concluants. Si la couverture apparaît clairsemée sur certains axes ferroviaires, la vert domine.

Et celle obtenue pour l’Internet mobile. Le vert foncé indique 70 % des tests effectués (chargement d’une page Web en moins de 10 secondes) ont abouti, le vert clair que 30 à 70 % des tests ont réussi et le rouge que moins de 30 % des tests ont été concluants. Pas mal de rouge pour le moment..

Pour ce qui est des chiffres, Orange obtient les meilleurs résultats avec 81 et 83 % de résultats concluants pour les appels et les SMS. Bouygues et SFR intervertissent leurs places et arrivent deuxième ou troisième, selon le type de services. De son côté, Free arrive 4e pour les appels avec 69 % et pour les SMS avec 68 %.

Orange est également premier pour l’Internet mobile avec 77 % de tests ayant réussi, tandis que Bouygues et SFR arrivent 2e et 3e avec 71 et 68 %. Free est loin derrière avec seulement 40 % de tests concluants.

Focus sur le déploiement des réseaux mobiles en France et l’avancée du New Deal
L’Arcep, le gendarme des télécoms en France, a mis à jour ses données et publié son rapport concernant le déploiement des réseaux mobiles sur le territoire en 2019.
“Le New Deal mobile a déjà apporté des améliorations concrètes aux citoyens : dans les zones rurales, la 4G se généralise et le débit internet a doublé en moyenne depuis un an”, tel est le bilan de l’Arcep.
Selon les dernières données fournies par le site monreseaumobile.fr, Orange Bouygues et SFR couvraient 99 % de la population en 4G au 31 décembre 2019. Free, lui, atteignait les 96 %. En couverture du territoire, les opérateurs se situent entre 80 % pour Free, entre 84 et 88 % pour Orange, Bouygues et SFR. L’opérateur de Xavier Niel apparaît ainsi dernier, mais continue de rattraper son retard et n’est plus qu’à quelques points seulement de ses concurrents. Rappelons qu’au troisième trimestre 2019, sa couverture du territoire atteignait les 77 %.
Concernant la 3G, Orange Bouygues et SFR ont une couverture supérieure à 99 % de la population, tandis que Free atteint les 98 %. En couverture du territoire, Orange Bouygues et SFR ne sont pas très éloignés, avec un taux qui oscille entre 93 et 97 %. Free est dernière avec 83 %. Pour sa 3G, Free a d’ailleurs prolongé le contrat d’itinérance avec Orange et fait évoluer cette itinérance grâce au réseau 208.16.
Dans le cadre du New Deal annoncé en 2018, les opérateurs s’étaient engagés à migrer leurs sites en 4G, afin de proposer le très haut débit mobile sur la quasi-totalité des sites mobiles existants d’ici fin 2020. Chez Bouygues Telecom et Free, 87 % des sites déployés étaient équipés en 4G au 31 décembre 2019. Orange et SFR n’étaient pas très loin derrière, avec 86 et 85 %. Dans le cadre du New Deal, il s’agissait également de répondre aux besoins de couverture identifiés par les collectivités. Près de 1 300 zones ont été identifiées à fin 2019. L’objectif est d’avoir couvert 485 d’entre elles en services voix, SMS et 4G d’ici le 27 juin 2020. “De nombreux sites sont actuellement en construction (une étape précédée par la recherche du terrain, l’obtention des autorisations, les études techniques) et le nombre de mises en service devrait augmenter dans les prochains mois”, souligne le rapport de l’Arcep. Selon le régulateur, il faudra donc attendre pour ressentir concrètement l’effet du dispositif de couverture ciblée.
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Le New Deal prévoit par ailleurs une amélioration des débits Internet mobiles. En 2019, le débit descendant moyen en France Métropolitaine atteignait les 45 Mbit/s. Dans le détail, l’Arcep note une progression de + 44 % en zone dense, + 44 % en zone intermédiaire et + 100 % en zone rurale. En zone rurale, le débit moyen a donc doublé.

Et pour 2020 ?
Selon Michel Combot, Directeur Général de la FFT (Fédération Française des Telecoms), cité dans le rapport, il faut s’attendre à une année 2020 dans la continuité de l’année 2019, avec des opérateurs qui continueront à déployer la 4G dans les zones peu ou mal couvertes et à mutualiser leurs efforts dans les zones blanches. “Les opérateurs s’inscriront dans le processus défini au démarrage du New Deal avec la définition de 800 sites à construire pour l’année, en contribuant aux rouages de ce processus avec la production d’études radio sur les points d’intérêts à couvrir définis par les équipes-projets locales“, indique-t-il.
D’après lui, l’année 2020 permettra par ailleurs de voir si les opérateurs ont tenu leurs engagements, à savoir “la généralisation de la 4G sur l’ensemble de leurs sites existants et sur 75 % des sites en zone blanche fin 2020, la mise en service des 600 sites du DCC (NDLR : Dispositif de Couverture Ciblée) 2 ans après les 2 arrêtés de juillet et décembre 2018, ainsi que la couverture en 4G des axes routiers prioritaires également fin 2020”.
Fonctionnement des réseaux : comment est-il surveillé par les opérateurs ?
Comment sont détectés les incidents sur le réseau ? Comment sont-ils résolus ? Une vidéo vous explique tout en moins de 3 minutes.
Impossibilité de se connecter à Internet ou encore interruption d’une chaîne de télévision, il existe différents types d’incidents possibles sur les réseaux. Les opérateurs surveillent ainsi en permanence le fonctionnement du réseau, afin de détecter le problème, de trouver son origine et apporter une solution le plus rapidement possible.
Au travers d’une vidéo, Orange explique le fonctionnement de cette cellule de surveillance des réseaux, avec des remontées d’informations par le matériel lui-même, les sondes analysant le trafic en temps réel, les robots simulant l’utilisation des services, les partenaires (comme les diffuseurs de chaînes TV) ou les clients eux-mêmes (via le support client). Pour un traitement rapide et rétablissement le plus court possible, les alarmes doivent être étudiées dans les 10 minutes par un superviseur. Chaque alarme est rattachée à une fiche consigne avec les détails pour le traitement (test, contact avec l’exploitant ou le partenaire, consignation des actions mises en oeuvre, etc.)
Free Mobile : un nouveau réseau mystère a été repéré, mais que cache-t-il ?
Free utilise différents réseaux mobiles. Un nouveau a été repéré.
Le créateur de l’application FMobile, qui est disponible sur iOS et permet pour rappel d’échapper à l’itinérance Orange, signale l’existence d’un réseau mobile inconnu au bataillon et appartenant à Free : le réseau 208.35.
Or, on sait que chaque réseau mobile a son utilité. Le 208.14 était un réseau de test, le 208.15 celui utilisé depuis le lancement commercial de Free Mobile et le 208.16 dont nous parlions dernièrement celui permettant d’améliorer l’expérience pour les abonnés devant composer avec l’itinérance Orange.
À quoi sert donc ce réseau 208.35 apparu il y a un peu plus d’un mois ? Le créateur de l’application FMobile a remarqué que l’accroche 3G et 4G était impossible. Il soupçonne ainsi un réseau utilisé à des fins expérimentales autour de la 5G.
Tout le monde parle du 208 16 mais personne ne parle du 208 35 apparu il y a un peu plus d’un mois, vous avez des infos là -dessus @UniversFreebox ? Je soupçonne ce réseau d’être lié aux antennes 5G expérimentales. Il appartient à Free mais on ne peut pas y accrocher (en 3G/4G). pic.twitter.com/1v0lF7amde
– Michaël.bat 🦇 – ðŸ¦



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