Auteur : dimitri

Clin d’oeil : n’ayant rien à se mettre sous la dent, ils s’attaquent à la fibre

Face au manque de nourriture dans les rues de la ville, qui s’explique par le confinement de la population, certains ont dû s’adapter. Ils se sont ainsi attaqués à la fibre optique de la mairie.

Durant le week-end de Pâques, la mairie de Poitiers a rencontré quelques problèmes au niveau de son système informatique. Plusieurs serveurs installés sur des sites annexes étaient  en effet injoignables. En cause : la fibre optique rongée par les rats. Isabelle Ménard, responsable chez Sublimm 86, société spécialisée dans la destruction des nuisibles, explique que la situation n’a rien de surprenant. Les rongeurs se sont simplement adaptés.

Selon elle, “avec la fermeture des restaurants et de nombreux commerces, c’est autant de nourriture en moins à se mettre sous la dent la nuit venue dans le centre-ville”. Les rats se tournent ainsi vers l’isolant de la fibre optique, car il “contient de l’amidon”. Selon Isabelle Ménard, cela explique quelques cas d’automobilistes n’arrivant pas à démarrer à cause de câbles de moteur rongés. L’anecdote n’est pas non plus sans rappeler l’attaque subie par une armoire de rue.

Source : France Bleue

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Smartphones : Google voudrait faire sans Qualcomm pour ses prochains Pixel

Comme d’autres constructeurs de smartphones, Google voudrait avoir davantage la main sur la partie matérielle. Le géant de Mountain View pourrait ainsi utiliser ses propres processeurs dès l’année prochaine.

Si les constructeurs de smartphones font généralement appel aux spécialistes comme Qualcomm ou MediaTek pour les chipsets, certains comme Apple, Huawei et Samsung conçoivent leurs propres solutions. Apple, par exemple, utilise la puce A13 Bionic à bord de son iPhone SE version 2020 fraîchement dévoilé ou dans l’iPhone 11 que nous avons testé.

Si Google fait pour l’instant appel aux plates-formes de Qualcomm, telles que la Snapdragon 855 à bord du Pixel 4 qu’Univers Freebox a d’ailleurs pu tester, la firme californienne pourrait bientôt utiliser ses propres solutions. Les dernières avancées en la matière se traduiraient par un prototype fonctionnel et permettraient d’envisager une concrétisation dès l’année prochaine.

Développé en collaboration avec Samsung, le premier SoC estampillé Google serait gravé en 5 nanomètres, porterait le nom de code Whitechapel et abriterait un processeur octa-core à base de coeurs ARM. Au-delà des smartphones, Google pourrait utiliser cette puce à bord de ses ordinateurs portables Chromebook.

Source : Axios via Presse Citron

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Apple annonce l’iPhone SE version 2020, le plus compact et le moins cher de ses nouveaux smartphones

Malgré l’épidémie de coronavirus, Apple a tout de même annoncé le successeur du smartphone iPhone SE ayant fait l’objet de nombreuses fuites et fait couler beaucoup d’encre dans la presse high-tech.

Pas d’iPhone 9 ou d’iPhone SE 2, donc. Ce successeur s’appelle tout simplement iPhone SE et reprend le design des anciens smartphones de la firme à la pomme avec ses larges bordures et son bouton Home en façade.

Équipé du chipset A13 Bionic, le même qu’à bord de l’iPhone 11, celui-ci propose un écran IPS 4,7 pouces dans une définition 1 334 x 750 pixels, une compatibilité 4G avec la B28 chère à Free, un capteur photo 12 Mégapixels au dos et un capteur photo 7 Mégapixels à l’avant installé dans une large bordure au-dessus de l’écran. Le lecteur d’empreintes Touch ID s’installe quant à lui dans la bordure inférieure de l’écran.

La fiche technique indique par ailleurs une certification IP67 pour l’étanchéité (1 mètre de profondeur pendant 30 minutes) et une autonomie de 8 heures en streaming vidéo ou 40 heures en lecture audio. La charge 18 Watts est possible grâce à un chargeur vendu en option et la charge sans-fil possible grâce à des chargeurs Qi. L’iPhone SE version 2020 tourne sous environnement iOS 13. Il est compatible dual-SIM, avec un slot nano-SIM et l’eSIM.

Côté tarif, il faudra compter 489, 539 et 659 euros pour des capacités 64, 128 et 256 Go. Le choix est laissé entre des coloris blanc, noir et rouge. Les précommandes ouvriront le 17 avril et la disponibilité interviendra le 24 avril.

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OnePlus 8 et 8 Pro : les smartphones haut de gamme officialisés, du positif et du négatif

La série OnePlus 8, qui a de grandes chances d’arriver sur la boutique en ligne de Free, a été officialisée. Découvrez les deux nouveaux smartphones haut de gamme du constructeur chinois, dont nous vous proposerons bientôt des tests complets.

OnePlus a fait son entrée au catalogue de Free Mobile en 2019 avec les smartphones OnePlus 7T et OnePlus 7T Pro MacLaren Edition. Le fabricant chinois vient d’officialiser la génération suivante qui devrait rejoindre le catalogue de l’opérateur, avec des OnePlus 8 et OnePlus 8 Pro. Les deux smartphones haut de gamme arriveront en tout cas sur les étals français le 21 avril prochain équipés d’une interface logicielle reposant sur Android 10. La montée en gamme se traduit par des fiches techniques encore plus alléchantes, mais aussi par une hausse des tarifs. On flirte avec les 1 000 euros pour le plus gros modèle.

Revenant à 699 et 799 euros, dans des configurations 8 + 128 et 12 + 256 Go (RAM LPDDR4x et stockage UFS 3.0), le OnePlus 8 propose un écran AMOLED 6,55 pouces FHD+ 90 Hz, un triple capteur photo 48 + 16 + 2 Mégapixels au dos, un capteur photo 16 Mégapixels pour les selfies et une batterie 4 300 mAh rechargeable en 30 Watts grâce à la technologie filaire Warp Charge 30T. Il profite également de la plate-forme Snapdragon 865 avec son modem X55 pour la 5G.

Annoncé à 899 et 999 euros avec des configurations mémoire similaires (RAM LPDDR5 et stockage UFS 3.0), la variante Pro propose un écran AMOLED 6,78 pouces QHD+ 120 Hz, un quadruple capteur photo 48 + 8 + 48 + 5 Mégapixels au dos, un capteur photo 16 Mégapixels pour les selfies et une batterie 4 510 mAh rechargeable en 30 Watts en filaire ou via le sans-fil pour arriver à 50 % en une demie-heure (une première pour le constructeur qui ne proposait pas la recharge sans-fil, car la trouvant trop lente). Le OnePlus 8 Pro repose aussi sur la plate-forme Snapdragon 865 avec son modem X55. Notez enfin la certification IP68 assurant la résistance à l’eau.

Nous avions pu tester les OnePlus 7, OnePlus 7 Pro, OnePlus 7T et OnePlus 7T Pro. Nous avons en ce moment les OnePlus 8 et OnePlus 8 Pro, dont nous vous proposerons prochainement des tests complets.

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NRJ Mobile propose un forfait 100 Go en promo, sans prix qui change après la première année

NRJ Mobile annonce un forfait mobile 100 Go à prix promotionnel, dont le tarif ne change pas après la première année.

Jusqu’au 21 avril, NRJ Mobile propose en effet un forfait mobile 100 Go sans engagement en série limitée à 14,99 euros par mois au lieu de 19,99 euros par mois. “Et pas seulement la première année”, est-il précisé. Notez le coût de 10 euros, payable à la commande, pour la carte SIM triple découpe.

Dans le détail, le forfait comprend les appels, SMS et MMS en illimité, ainsi que 100 Go de data mobile (débit réduit au-delà). 10 Go sont utilisables depuis l’Europe et les DOM.

Pour rappel, la marque NRJ Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile virtuel en France. Elle opère sur les réseaux de Bouygues Telecom, Orange et SFR.

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Durant le confinement, TDF reste mobilisé et ne recourt pas au chômage partiel

Comme Axione et Altitude, l’opérateur d’infrastructures TDF reste mobilisé durant le confinement de la population imposé par le gouvernement sur fond de crise sanitaire.

Il s’agit en effet de garantir la continuité des services (diffusion audiovisuelle et fonctionnement des infrastructures télécoms), jugée “nécessaire pour l’information et la vie démocratique”. Mais le Plan de Continuité d’Activité (PCA) de TDF permet également de poursuivre “l’amélioration de la couverture numérique du territoire grâce à ses déploiements d’infrastructures”. L’opérateur d’infrastructures indique poursuivre, “dans la mesure du possible, les déploiements de nouvelles infrastructures fibre et télécoms (…) notamment dans les zones rurales”. L’opérateur dit avoir mis “vingt-quatre pylônes et toits-terrasses” à disposition des opérateurs partenaires depuis le début du confinement. Il poursuit son déploiement de la fibre optique “dans les zones peu denses de cinq départements (Val-d’Oise, Yvelines, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Maine-et-Loire)”.

Comme l’indique TDF, cela se fait avec les précautions requises pour garantir la sécurité de ses collaborateurs. Il y a tout d’abord la mise en oeuvre du télétravail pour les collaborateurs en ayant la possibilité, et les mesures de protection pour les équipes sur le terrain (déplacements limités au strict nécessaire, nombre limité de personnes simultanément sur les sites, gestes barrières, commandes de masques, gants et gels hydroalcooliques). Par ailleurs, TDF évoque la mise en place d’une cellule de crise réunie chaque jour, d’une cellule d’accompagnement pour prévenir les risques psychosociaux, de téléconsultations médicales gratuites pour les équipes, de cours de sport et yoga en ligne pour les salariés. TDF permet en outre à ses “collaborateurs qui sont par ailleurs pompiers, secouristes et réservistes d’effectuer ces missions citoyennes sur leur temps de travail”.

TDF souligne enfin sa solidarité avec le maintien du plus haut niveau possible de ses activités. Pas de chômage partiel. Aucun recours aux aides publiques.

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Idée confinement : un grand classique du jeu d’arcade disponible gratuitement sur Freebox mini 4K

En temps de confinement, on ressort les grands classiques, les intemporels toujours efficaces lorsqu’il s’agit de tuer le temps. Univers Freebox vous propose aujourd’hui de (re)découvrir un jeu d’arcade diablement addictif disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien.

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K, le jeu Brick Breaker Arcade Edition est l’un des nombreux clones du jeu Breakout lancé par Atari à la fin des 70. Un grand classique toujours efficace à mettre entre toutes les mains lorsqu’il s’agit de passer le temps. Un jeu addictif même, en raison de la prise en main simpliste, de la grande rejouabilité et du paramètre score à dépasser.

Pour rappel, vous devez casser plusieurs lignes de briques à l’aide d’une balle rebondissante à envoyer à l’aide d’une raquette matérialisée par une barre plus ou moins grande. Des bonus et des malus viennent pimenter la partie.

À jeu simple, interface simple. Le menu principal permet de lancer la partie, de régler les effets sonores et la musique, de supprimer la publicité avec un achat intégré ou de quitter le jeu.

Les différents niveaux sont rangés par zone. D’emblée, vous avez accès à la zone 1 avec ses 50 niveaux. Il faut avoir réussi un niveau pour passer au suivant. Une fois un niveau débloqué, vous y revenez d’ailleurs quand vous voulez par la suite.

Au début du niveau, une fenêtre vous rappelle les contrôles à la manette. Dans le cas de la manette Freebox, vous pouvez ainsi utiliser la croix multidirectionnelle ou le stick de gauche pour déplacer la raquette de gauche à droite sur un axe horizontal avant de renvoyer la balle. Le bouton 3 servira à lancer la balle au début et le bouton 1 à la mise en pause.

Notez que le jeu fonctionne également avec la télécommande Freebox. Il faudra utiliser les flèches pour déplacer la raquette, le bouton OK pour lancer la balle et le bouton Retour pour la mise en pause.

Quid du jeu en lui-même ? Eh bien, c’est plus fluide. Pas de bug ni de ralentissement durant nos quelques parties – il faut dire que le jeu est toujours mis à jour, en témoigne la dernière mise à jour du 30 mars 2020.

Concernant les graphismes et la musique, ça respire évidemment le rétro à plein nez, mais sans être immonde. La musique au synthétiseur est plutôt agréable à écouter et participe bien à l’ambiance rétro.

Les bonus apparaissent régulièrement pour agrémenter la partie. À vous de les récupérer et de les utiliser judicieusement. Exemples : les balles multiples qui tombent à pic au moment où il reste une brique isolée ou le rayon laser pour faire un grand ménage à l’écran en milieu de niveau. Moins sympa en revanche : les balles multiples lorsque la raquette est réduite ou aimantée vers la gauche.

Concernant la difficulté, elle n’est pas déconcertante puisqu’on a trois vies et on reprend le niveau en cours une fois les vies perdues. Pas besoin ainsi de recommencer tous les niveaux à chaque fois.


VERDICT

Le jeu Brick Breaker Arcade Edition, c’est le jeu simple, mais diablement efficace, à mettre entre toutes les générations. Il fait dans le rétro, mais sans être une torture pour les yeux ou les oreilles, pouvant ainsi plaire aux nostalgiques, comme aux jeunes curieux découvrant le jeu vidéo. 

Aucune raison en tout cas de ne pas l’essayer puisqu’il est gratuit. Gare toutefois aux difficultés à déloger celui qui sera dessus et voudra battre son record. Surtout si vous avez un fan de rétrogaming à la maison.


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Coronavirus : la maintenance des câbles sous-marins est également plus compliquée

Alors que les réseaux sont plus sollicités que d’habitude, la maintenance des câbles sous-marins assurant les liaisons intercontinentales se révèle plus compliquée.

Si la crise sanitaire et les mesures de confinement peuvent poser problème sur terre, elles s’accompagnent également de quelques difficultés en mer. Au même titre que les techniciens intervenant sur les infrastructures terrestres, ceux opérant sur les câbles sous-marins doivent en effet composer avec la situation et prendre des précautions, ce qui ralentit des opérations pourtant classiques, mais reste nécessaire pour garantir la sécurité des collaborateurs.

C’est le cas notamment des navires d’Orange Marine, la filiale de l’opérateur qui dispose de 7 navires et s’occupe pour rappel de la pose des câbles sous-marins et de leur maintenance. La difficulté à maintenir la distance entre les collaborateurs dans les coursives et à isoler une personne qui serait contaminée oblige à tester tout l’équipage avant de partir en mer. Il faut “s’assurer que le personnel qui embarque n’est pas porteur du virus”. Mais il faut aussi suffisamment de volontaires, afin avoir un équipage complet, certains revenant en effet déjà de mission. Enfin, pas d’échange entre le bord et la mer, afin d’éviter de contaminer le navire.

Une complication de la maintenance tombant forcément mal, alors que les réseaux sont plus sollicités que d’habitude et qu’il faut assurer le bon fonctionnement des câbles sous-marins. “Le “Pierre de Fermat” est récemment parti pour une mission avec quelque 60 personnes vers la mer du nord, pour réparer le câble TAT-14 reliant le nord de l’Europe et les États-Unis. Il y a également le “Raymond Croze” parti en mission sur le câble Sea-Me-We 4, assurant les liaisons entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est.

Source : AFP

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Interview Univers Freebox : le patron de l’ANFR fait le point sur son fonctionnement durant le confinement et sur ses chantiers, dont la 5G

À l’occasion d’une interview accordée à Univers Freebox, Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR, le gendarme des ondes en France, revient sur la crise sanitaire, l’arrivée de la 5G en France, l’itinérance chez Free et l’évolution du DAS.

Quels sont les gros chantiers sur lesquels travaille en ce moment l’ANFR ?

Nous venons de terminer un grand chantier national, le réaménagement des fréquences de la TNT sur tout le territoire (2016-2019), qui a permis de passer toutes les chaînes en HD tout en ouvrant une bande supplémentaire pour le haut débit mobile (la bande 700 MHz). Nous venons d’achever, fin 2019, un cycle de quatre ans de négociations internationales pour harmoniser les futurs services sans fil entre tous les pays du monde.

En ce moment, nos principaux chantiers sont donc la transposition de ces résultats dans notre « plan d’occupation des fréquences » national, mais aussi la préparation du déploiement de la 5G : mesures d’exposition (relais, mais aussi terminaux), déplacement des services qui occupent les bandes 5G vers d’autres fréquences, coordination aux frontières.

Quelles sont d’ailleurs les répercussions du confinement concernant ces chantiers ?

Pour les nouveaux services, les travaux se poursuivent sans vraiment ralentir : qu’ils soient à l’étranger ou en France, nos correspondants sont déjà à distance de nos experts en temps normal, et nous travaillions déjà depuis longtemps avec eux par visio ou téléconférence. Simplement, désormais, plus personne ne voyage. Pour la 5G, les mesures dans les zones d’expérimentation sont plus difficiles à organiser, bien sûr. Mais le calendrier d’attribution de la bande 3,5 GHz vient d’être modifié. Donc, nous rééchelonnons nos actions en coordination avec l’Arcep, pour tenir compte de la nécessité de respecter la distanciation sociale sur le terrain.

Régulièrement dans nos colonnes, nous évoquons des mairies et des riverains s’opposant avec plus ou moins de virulence à l’installation d’une antenne-relais de téléphonie mobile. Pouvez-vous intervenir, à l’initiative de l’une des deux parties, dans ce genre d’affaires ?

L’ANFR est souvent sollicitée lors de réunions de concertation au sujet des antennes-relais. Comme nous avons plusieurs implantations en province, nous y participons chaque fois que nous le pouvons. Notre contribution est avant tout de présenter les mesures que nous réalisons et d’apporter des informations neutres et objectives. Dans ces débats, qui souvent se nouent autour des antennes, on oublie souvent l’exposition due au téléphone. Mais en limite de réception, le téléphone expose plus. Densifier le réseau par l’ajout d’antennes, c’est aussi réduire l’exposition créée par son téléphone : il faut tenir compte de tous les paramètres.

En parlant d’antennes, comment vérifiez-vous que les antennes sont bien activées ?

Les opérateurs mobiles doivent nous déclarer les dates de mises en service de leurs sites. L’ANFR dispose de services régionaux dont le travail des agents consiste notamment à faire des mesures de terrain et résoudre toutes sortes de brouillages. Ils sont les gardiens du spectre et assurent l’utilisation conforme des fréquences pour l’ensemble des utilisateurs. Régulièrement, des inspections de sites et contrôles inopinés sont réalisés pour vérifier les informations issues de nos bases. 

Nous pouvons aussi, depuis peu, guider nos inspections en exploitant des informations de crowdsourcing captés par notre application mobileOpenbarres. Il faut encourager la diffusion de cette application qui permet à chacun, sur une base volontaire et parfaitement conforme au RGPD, de contribuer individuellement au bon fonctionnement du spectre. 

Au 1er avril 2020, Free disposait de 15 586 sites 4G en service. Jugez-vous le rythme suffisant alors que l’itinérance avec Orange doit prendre fin 2022 ?

L’Autorité en charge de la définition et du contrôle des obligations des opérateurs en termes notamment de couverture est l’Arcep. L’ANFR contribue simplement, via son observatoire mensuel, à visualiser le déploiement des opérateurs à partir des sites qu’elle autorise chaque semaine.

Pour juger de l’effet de la fin de l’itinérance sur le réseau de Free Mobile, il faudra comparer non pas le nombre de sites, mais la couverture de Free Mobile par rapport à celle d’Orange en 2G et 3G. Mais, comme l’Arcep a été récemment saisie d’une demande de prolongation de cette itinérance jusqu’au 31 décembre 2022, c’est seulement lorsque l’Autorité aura donné sa position que l’on saura quelle échéance prendre en compte.

Quel impact a concrètement la situation actuelle sur l’activation des antennes des opérateurs ?

Il est encore trop tôt pour prédire l’impact du confinement sur l’activation des antennes des opérateurs mobiles. À court terme, cet impact sera très limité : les opérateurs maintiennent en effet des équipes opérationnelles sur le terrain et une grande partie des stations qui seront des mises en service dans un proche avenir ont d’ores et déjà reçu un accord de l’ANFR et ont été construites et équipées. En outre, après un mois de confinement, le rythme des demandes d’accords reçus a retrouvé son niveau d’avant l’état d’urgence sanitaire.

À plus long terme, tout dépendra de la capacité des opérateurs à mobiliser leurs sous-traitants pour faire construire de nouveaux pylônes, mais aussi à acquérir des équipements électroniques en quantité suffisante, car n’oublions pas que les usines qui les fabriquent peuvent aussi avoir été perturbées par la pandémie.

Toujours à propos des ondes, certaines associations comme PhoneGateAlert évoquent les risques liés aux smartphones que nous avons souvent dans nos poches et scotchés à l’oreille. Là encore, faut-il avoir des craintes ou sont-elles au contraire exagérées ?

L’ANFR est sans doute l’agence la plus en pointe en Europe sur le contrôle du DAS, et nous sommes très attentifs à l’exposition produite par les mobiles. Aujourd’hui, il n’existe pas de preuve scientifique démontrant que l’exposition aux champs électromagnétiques résultant de l’usage des téléphones mobiles présente un risque pour la santé. Mais respecter les niveaux d’exposition est une « exigence essentielle » pour les constructeurs accédant au marché européen, et nous veillons à son respect en testant près d’une centaine de téléphones chaque année.

À titre de précaution, il est par ailleurs recommandé d’adopter quelques gestes simples pour réduire son exposition liée aux téléphones mobiles, notamment l’usage du kit mains libres ou le mode haut-parleur lorsque vous téléphonez.

Quels sont les conseils que vous pourriez donner aux utilisateurs intensifs de smartphones pour éviter tout risque potentiel ?

Je leur rappellerais les gestes simples évoqués tout à l’heure, ainsi que d’éviter des conversations téléphoniques trop longues. Nous étudions également, pour notre application OpenBarres, de nouvelles fonctionnalités qui, comme les applications « temps d’écran » sur les smartphones, pourront donner une meilleure perception de l’exposition produite par ses usages au quotidien.

À l’heure où la 5G doit arriver en France, certains craignent une exposition aux ondes plus importante, avec des risques sanitaires potentiellement plus élevés. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

C’est un sujet sur lequel nous travaillons beaucoup actuellement à l’ANFR. Nous venons de publier un rapport sur nos mesures d’exposition dans le cadre des déploiements pilotes 5G. L’analyse de ces premiers résultats montre que le niveau d’exposition est particulièrement faible lorsque des sites 5G sont allumés et fonctionnent sans trafic. Pour voir comment ces niveaux évoluent avec du trafic, comme pour l’instant il n’y a pas encore d’abonnés au réseau 5G, nous avons réalisé des mesures avec du trafic artificiel. Les niveaux mesurés ont montré une variation importante en fonction de l’intensité des usages. Nous avons donc proposé un nouvel indicateur qui donne des valeurs représentatives du supplément d’exposition que l’on pourra attendre de la 5G. Cet indicateur sera affiné avec des données de trafic réel, lorsque les offres 5G seront commercialisées.

Pour la 5G, on s’attend à avoir un apport d’exposition supplémentaire comparable à celui qu’avait créé la 4G. Mais, statistiquement, plus de bâtiments seront interceptés par les faisceaux en 5G. Quoi qu’il en soit, le dispositif national de mesure et de surveillance des ondes, qui a assuré près de 3 400 mesures l’an passé, permettra toujours à une personne, inquiète du niveau auquel elle est exposée, de faire une demande gratuite de mesure chez elle  pour connaître son exposition.

D’ailleurs, est-il possible pour les opérateurs de couvrir 100 % du territoire en 5G ?

Couvrir 100 % du territoire n’est aujourd’hui possible dans aucun pays de taille comparable à celle de la France. Les opérateurs se rapprochent de forts taux de couverture, mais en population, en couvrant les endroits où résident, travaillent ou circulent les gens. Pour la 5G, c’est à l’Arcep de traduire les demandes de couverture formulées par le gouvernement dans les futures licences des opérateurs.
Du point de vue des fréquences, il faut simplement garder à l’esprit que toutes les fréquences utilisées pour la 2G, 3G ou 4G pourront recevoir du trafic 5G. Donc, partout où l’on capte le réseau de son opérateur aujourd’hui, rien ne s’oppose à ce qu’un jour, lorsque le relais aura été mis à niveau, le logo « 5G » s’allume aussi.

Le protocole de mesure du DAS (Débit d’Absorption Spécifique) indiqué pour les smartphones est-il amené à évoluer avec l’usage des fréquences plus hautes de la 5G ?

Actuellement, la métrique du DAS s’applique pour les bandes de 700 MHz à 3 600 MHz. Elle inclut donc la 5G en bande 3,5 GHz. Mais la 5G a également vocation à être déployée sur des fréquences plus élevées, comme la bande des 26 GHz. Dans ces fréquences, que l’on appelle millimétriques, les ondes ne pénètrent quasiment plus dans le corps humain et restent localisées à proximité de la peau. Le DAS sera évalué non plus en volume, mais en surface. Le protocole sera donc adapté.

Dernièrement, l’une de vos enquêtes a révélé des perturbations causées par la box Internet d’un particulier sur le GPS. Ce genre de problème est-il exceptionnel ou avez-vous eu d’autres cas ?

Les signaux des systèmes de géolocalisation (GPS, Galileo, ..) reçus des satellites présentent des niveaux très faibles, ce qui les rend vulnérables aux brouillages. Ils peuvent provenir de parasites électromagnétiques émis par des appareils électriques de toutes sortes, allant du moteur électrique à des émetteurs radio. Dans le cas de la box internet défectueuse, sa carte électronique parasitait la bande réservée au GPS et à Galileo. Ce type de brouillage du GPS par des parasites électromagnétiques est plutôt rare, mais cela arrive parfois.

La grande majorité des problèmes de GPS traités par l’ANFR sont dus à de petits brouilleurs utilisés illégalement pour contourner la géolocalisation : soit par des professionnels qui veulent échapper à la vigilance de leur employeur, soit par des malfaiteurs pour brouiller des alarmes ou des « trackers ». Ces brouilleurs compromettent l’utilisation du GPS dans un rayon  de plusieurs centaines de mètres, avec potentiellement des conséquences sur des activités critiques comme le trafic aérien. L’ANFR mène  une lutte acharnée contre la prolifération de ces engins dont la possession ou l’utilisation, par ailleurs très facile à repérer pour nos agents, sont passibles de peines pénales. Plusieurs cas ont d’ailleurs été présentés à la justice.

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Idée confinement : revivez des concerts d’anthologie grâce à une application gratuite sur Freebox mini 4K

À l’heure du confinement et du temps parfois un peu long pour certains, Univers Freebox vous propose de découvrir l’application Concerts Arena, disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien, et permettant de voir ou revoir des concerts.

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K, l’application Concerts Arena permet de revoir  des concerts d’anthologie. Pop, rock, métal, hip-hop, musique électronique, reggae ou encore blues, logiquement, chacun devrait pouvoir y trouver son bonheur.


PS : confinement oblige, nous avons pris les captures avec les moyens du bord

L’interface d’accueil : très claire

Au lancement de l’application, on retrouve une interface d’accueil assez standard avec une partie gauche listant les catégories (Pop, Rock/Metal,R&B/Soul/Hip-hop, Jazz/Blues, Reggae, etc.) et proposant un moteur de recherche. Le reste de l’écran met les contenus en valeur sous la forme d’une grille de vignettes de prévisualisation. Simple, mais efficace.

On peut ainsi choisir de naviguer dans les listes de contenus ou bien rechercher un contenu en particulier avec le nom de l’artiste. Pas de recherche vocale pour simplifier la saisie. Dommage.

La page du concert : les principales informations

La page du concert indique le nom de l’artiste, la date du concert et les morceaux interprétés. Un gros bouton “Play Concert” tout en bas permet de lancer la lecture du contenu.

Au lancement, on découvre d’ailleurs que l’application s’appuie sur la plate-forme YouTube pour ce qui est des contenus.

Lors de la lecture du contenu, on peut utiliser la réglette et le bouton à l’écran ou bien les boutons de la télécommande Freebox pour avancer, reculer ou mettre en lecture/pause.

Des boutons à gauche du bouton lecture/pause permettent également d’accéder à la chaîne YouTube proposant la vidéo, ou encore de régler la qualité d’affichage. On pourra par ailleurs laisser un commentaire pour indiquer une dysfonctionnement (problème de lancement, d’écran noir, de son, de navigation dans le contenu, etc.).

En dessous, on retrouve également les recommandations liées au contenu en cours de lecture.

Les contenus : il y a de quoi faire

En termes de contenus, on se rend vite compte qu’il n’y a pas tout. Impossible ainsi de trouver du David Guetta, du Johnny Halliday ou du DJ Tiesto, pourtant connus pour leurs gros concerts. On a tout de même de la variété et pas mal d’heures de concerts pour s’occuper.

En musique rock/métal, on a par exemple AC/DC, The Police ou Slipknot. En musique électronique, on trouve The Chemical Brothers et Moby. Bob Marley est également là pour la partie reggae, tandis que Shakira se retrouve dans la partie Latino. Au programme aussi : Jamiroquai, Cher, Elton John ou encore The Blue Brothers.


VERDICT :

L’application Concerts Arena est plutôt bien faite. Elle est simple à prendre en main, claire en termes de navigation et fluide à l’usage. Seule la recherche vocale fait défaut. Côté contenus, elle n’offre pas tout, mais couvre quand même plusieurs styles musicaux et donne accès à quelques concerts d’anthologie. Bref, une application qui mérite d’être essayée. D’autant plus qu’elle est, rappelons-le, disponibilité gratuitement.


 

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