Auteur : dimitri

Cdiscount Mobile propose deux forfaits 4G à prix cassé avec 30 ou 40 Go

Cdiscount Mobile propose deux nouvelles séries limitées. Les tarifs promotionnels valent pour 6 ou 12 mois et on parle de forfaits 4G.

Sans engagement et limités à la 4G, les deux nouveaux forfaits de Cdiscount Mobile proposent 30 ou 40 Go (débit réduit au-delà) à respectivement 2,99 et 6,99 euros. Pour le premier, le tarif promotionnel vaut pour 6 mois avant un passage à 12,99 euros. Pour le second, il dure 12 mois avant un basculement à 13,99 euros. Outre cela, les deux forfaits incluent les appels, SMS et MMS en illimité. Le roaming depuis l’Union européenne et les DOM est au programme avec une enveloppe de 10 Go pour la formule 30 Go ou de 3 Go pour la formule 40 Go. À noter enfin qu’il faudra payer 10 euros au moment de la commande pour la carte SIM triple découpe. Les offres sont disponibles jusqu’au 27 avril 2021.

Comme NRJ Mobile ou Auchan Telecom, la marque Cdiscount Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile en France avec 2 millions de clients, désormais filiale du groupe Bouygues Telecom. Suite à ce rachat, les abonnés des différentes marques de l’opérateur migrent progressivement pour utiliser exclusivement le réseau de Bouygues Telecom.

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Les revendications d’un vieux loup de mer entendues, Orange et Free iront s’installer ailleurs

Un ancien navigateur avait entamé une grève de la faim pour protester contre un pylône. Il a finalement gagné son bras de fer avec Orange. L’opérateur historique et Free s’installeront donc ailleurs.

Eugène Riguidel, ancien navigateur vainqueur de la Transat en double en 1979, était bien décidé à barrer la route à Orange qui souhaitait installer un pylône de téléphonie mobile près du hameau de Kergoulec, à Landaul, dans le Morbihan. Mais aussi à Free Mobile, puisque ce dernier comptait se greffer sur l’équipement de 36 mètres.

L’homme de 80 ans avait ainsi entamé une grève de la faim le 12 avril dernier pour manifester sa vive opposition au projet. “Malgré de nombreuses tentatives de négociation, l’opérateur maintient sa volonté d’implantation le long de la rue de Kerjulien (D19), proche des habitations, près d’un cours d’eau et supplantant ainsi le bourg dont l’église est classée”, expliquait-il, ajoutant que “trois autres terrains, bien mieux placés, selon nous, que celui en projet, ont été proposés”.

8 kilos en moins plus tard

Entre temps, l’ancien navigateur a reçu le soutien d’environ 200 personnes qui ont manifesté à ses côtés le 15 avril. Mais surtout, il a été entendu par Orange. À la sortie d’une réunion organisée le 20 avril, le maire Ollivier Frankel et le député Jimmy Pahun ont fait savoir que le projet était suspendu. “Suite à la réunion qui s’est tenue aujourd’hui, Orange suspend les travaux de l’antenne de Landaul et décide de rouvrir le dossier en réétudiant certains des sites initialement proposés”, a confirmé l’opérateur dans un communiqué.

Durant sa grève de la faim, Eugène Riguidel aura perdu 8 kilos. “Oui, je suis heureux ce soir. Je remercie ceux qui ont travaillé pour ne pas laisser faire cette horreur. On a eu tellement de soutiens”, raconte l’ex-skipper. Pour autant, le retraité garde le telco à l’oeil : “On sera vigilants, et s’ils reviennent pour installer une antenne dans le trou du diable, on les renverra au diable”.

Sources : Ouest France et Le Télégramme

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[MàJ] Validation de la conservation des données pour la sécurité nationale, une défaite amère pour la Quadrature du Net

Mise à jour : Free nous informe avoir remporté son combat, soit l’abrogation de l’article R10-13 du code des postes et des télécommunications, très contraignant pour les opérateurs sur la conservation des données.


 

Une défaite amère et une décision faisant tache, selon La Quadrature du Net, le Conseil d’État vient en effet de valider la conservation pour la préservation de la sécurité nationale.

“Le Conseil d’État valide durablement la surveillance de masse”, dénonce La Quadrature du Net. L’association créée en 2008 avec pour but de défendre et de promouvoir les droits et libertés sur Internet fustige la validation de la conservation généralisée et indifférenciée de l’ensemble des données de connexion (adresse IP, géolocalisation, etc.)  par Orange, Free, Bouygues et SFR.  

À ses yeux, “le Conseil d’État confère à la sacro-sainte sécurité nationale une définition si monstrueuse qu’elle lui permet d’annihiler le reste des droits fondamentaux”. Et de résumer un principe durablement inscrit dans le droit français, selon lequel “tout le monde est suspect, de tout”.

Une illusion, une défaite amère

La Quadrature du Net dénonce par ailleurs une illusion. “En apparence, la décision d’aujourd’hui conduit à l’annulation ou à l’abrogation de certains des décrets attaqués par La Quadrature du Net, FDN, la FFDN et Igwan.net”, explique-t-elle. Sauf que le Conseil d’État “prescrit lui-même les correctifs superficiels qui permettront au gouvernement de maintenir sa surveillance de masse”, estime l’association.

La Quadrature du Net pointe du doigt le fait que “le Conseil d’État a réinterprété la notion de sécurité nationale pour l’étendre très largement au-delà de la lutte contre le terrorisme et y inclure, par exemple, l’espionnage économique, le trafic de stupéfiants ou l’organisation de manifestations non-déclarées”, permettant ainsi une conservation bien au-delà des situations exceptionnelles d’état d’urgence sécuritaire. Et d’ajouter qu’“il peut conclure que la sécurité nationale est systématiquement menacée, justifiant le contournement permanent des garanties protégeant les libertés fondamentales, et ce même en dehors des périodes officielles d’état d’urgence, soumises à un contrôle démocratique”. L’association souligne également la possibilité de communiquer les données à la police “pour n’importe laquelle des finalités comprises dans cette notion délirante de sécurité nationale”. Et ce alors que la Cour de Justice de l’Union européenne avait posé comme limite la lutte conte la criminalité grave.

La Quadrature du Net ne cache pas sa déception, parlant d’une défaite amère, mais également son incompréhension, dénonçant “six ans de procédure pour voir le Conseil d’État piétiner sans gêne ni hésitation l’ensemble des arguments juridiques qui auraient dû s’imposer à lui”

Une image entachée

La Quadrature du Net s’interroge en outre sur l’image donnée à la France au sein de l’Union européenne, auprès des autres membres qui la composent. “Quelle légitimité a dorénavant la France pour parler au nom d’une Union européenne, dont elle foule aux pieds les principes et les juridictions ? Quel avenir pour le respect de l’État de droit quand le juge français s’oppose aussi frontalement à une décision de justice ?”, questionne en effet l’association, dubitative.

Allant à l’encontre de l’arrêt de la Cour de justice de l’UE par laquelle le droit français du renseignement et cette obligation de conservation des données de connexion avaient été désignés “contraires aux droits fondamentaux” en octobre 2020, la décision laissera “une tache indélébile sur la plus haute juridiction administrative et sur la France”, estime La Quadrature du Net. Selon l’association, “le Conseil d’État isole la France dans son Frexit sécuritaire et libère les renseignements français des principes de l’État de droit”.

Selon la Quadrature du Net, une telle décision, en reniant des droits fondamentaux promus en Europe depuis la fin de la dernière guerre mondiale, vient mettre de l’huile sur le feu dans “une Union européenne menacée par des poussées autoritaires et nationalistes”. Elle estime que d’autres États pourront y voir une brèche dans laquelle s’engouffrer, avec la possibilité de passer outre les droits fondamentaux au motif de la sécurité nationale.

 

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WhatsApp : les utilisateurs ciblés pour un nouveau malware

L’application promet aux utilisateurs de WhatsApp de voir la vie en rose, mais leur causera surtout des problèmes.

Le succès des messageries instantanées est une vraie aubaine pour les pirates. Certains surfent d’ailleurs sur la popularité du service WhatsApp pour diffuser un malware, comme l’a repéré le chercheur en sécurité informatique Rajshekhar Rajaharia.

Un lien partagé sur les réseaux sociaux et sur les forums invite en effet à télécharger l’APK d’une application WatsApp in Pink, présentée comme une alternative à l’application officielle et censée donner accès à un thème rose. Sauf que, comme vous l’aurez compris, l’internaute se retrouve à installer un logiciel malveillant, avec le risque d’une prise de contrôle à distance et d’une perte de ses données personnelles.

De manière générale, il vaut mieux rester méfiant face aux liens de téléchargement (voir notre article sur l’usage de Discord et Slack) et se rendre directement sur la plate-forme de téléchargement officielle pour y chercher soi-même l’application. Cela n’annule pas totalement le risque de tomber sur une application vérolée, mais le réduit grandement. Certains passent en effet entre les mailles du filet.

Source : La Dépêche

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Free Mobile : le pylône qui a changé la vie d’un village

Vital et formidable, tels sont les qualificatifs utilisés par une maire pour parler d’un pylône récemment sorti de terre. Depuis son arrivée, le quotidien n’est plus le même.

Installé en juin 2020 dans le cadre du New Deal, dispositif datant de 2018 et visant pour rappel à identifier les zones non ou mal desservies par la téléphonie mobile, un pylône a été inauguré le 9 avril dernier à Saint-Ferme. Utilisé par Free Mobile, mais aussi par ses trois rivaux, l’équipement a changé la vie des 360 habitants que compte ce village du département de la Gironde.


(Crédit photo Radio France – Margot Turgy)

Vital

Aux yeux de Marie-France Dalla Longa, maire de Saint-Ferme, l’équipement est “vital”. Au-delà des inconvénients au quotidien, comme la nécessité d’aller au centre du village pour capter ou des communications pouvant être coupées au bout de quelques minutes, l’élue souhaitait en finir avec certaines scènes. “Il y a quelque temps, il y a eu un accident mortel dans les environs de Saint-Ferme. J’ai vu les secours et les gendarmes courir pour avoir du réseau. Quand vous voyez ça, vous vous dites que ce n’est pas possible”, relate-t-elle.

Marie-France Dalla Longa donne un “exemple supplémentaire” ayant prouvé la nécessité d’avoir la 4G dans le village : le Covid-19. “Au début de la pandémie, le pylône n’était pas activé. J’ai prévenu que s’il se passait quelque chose dans le village, avec tous ces gens qui n’ont plus de ligne de téléphone fixe, ça pouvait être très compliqué”, explique-t-elle.

Formidable

De son côté, un couple de viticulteurs est bien content de pouvoir continuer à commercer avec la Chine malgré les restrictions dues à la crise sanitaire. “Comme les déplacements sont interdits depuis plus d’un an maintenant, c’est notre seul moyen de communiquer avec l’Asie. Et on a besoin d’une connexion puissante pour y arriver”, explique la femme, en faisant référence aux outils WhatsApp et Zoom. Il y a les applications sur smartphone qui ont permis au mari de “se lancer en culture agrobiologique” plus facilement. “Il faut connaître les plantes, par exemple. C’est quelque chose que je réapprends en ce moment. Et l’application que j’utilise m’aide, c’est certain”, explique le mari.

“C’est formidable que cette antenne soit là”, résume la maire. “Quand une antenne est installée, on se demande pourquoi on ne l’a pas fait avant”, se demande-t-elle, en se remémorant la résignation face aux anciennes difficultés du quotidien et notant les avantages de cette nouvelle couverture mobile.

Source : France Bleu

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Sosh frappe fort avec deux séries limitées 60 Go et 110 Go à un tarif attractif

La marque low cost d’Orange dégaine deux forfaits mobiles en séries limitées avec de bonnes quantités de data et des prix qui ne changent pas après un an.

Jusqu’au 10 mai 2021, Sosh commercialise des forfaits mobiles 60 et 80 Go (débit réduit au-delà) à 13,99 et 16,99 euros par mois respectivement. “Même après un an”, souligne la marque d’Orange.

Sans engagement, ceux-ci comprennent les appels, SMS et MMS illimités depuis la France et l’Europe. Le forfait 60 Go prévoit une enveloppe de 8 Go pour l’Internet mobile en roaming depuis le reste de l’Europe. Dans le cas du forfait 110 Go, cette enveloppe passe à 15 Go.

Les deux forfaits fonctionnent avec une SIM classique ou l’eSIM et proposent la conservation du numéro dans le cadre de la portabilité. “Les séries Limitées Sosh ne sont pas valables pour les clients mobile Orange ou Sosh en changement d’offre”, est-il enfin précisé.

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Sabotages des antennes et de la fibre : les opérateurs s’allient et préparent une riposte

Déployer les réseaux de télécommunications, mais également les protéger. Face aux actes de vandalisme visant leurs infrastructures, les opérateurs ont décidé de faire front commun.

174, c’est le nombre d’antennes de téléphonie mobile et de câbles de fibre optique pris pour cibles en l’espace d’un an en France, selon un récent rapport du ministère de l’Intérieur. Cela provoque des dysfonctionnements côté utilisateurs, mais occasionne aussi des préjudices financiers côté opérateurs. Les auteurs des faits sont retrouvés et condamnés, mais pas systématiquement. Le rapport indique en effet l’interpellation de seulement 26 personnes soupçonnées d’être liées à 14 attaques.

Coordonner les actions

Rappelant le rôle important des réseaux de télécommunications, notamment dans le contexte actuel où les déplacements sont limités et où le télétravail est privilégié, les opérateurs affichent leur volonté d’en finir avec les actes de vandalisme constatés dans différents lieux du territoire.

La Fédération Française des Télécoms indique travailler “depuis plusieurs mois pour renforcer la coopération entre les services de l’État et les opérateurs de communications électroniques, afin de lutter contre toutes les formes de malveillance”. Plus concrètement, il s’agit de mettre en place une “convention nationale qui sera déclinée au niveau local”.

“Sous l’égide des préfets, les actions à mener pour appréhender les personnes qui portent atteinte à l’ordre public en empêchant l’acheminement des communications d’urgence et en privant habitants, entreprises et administrations de l’accès aux réseaux de communications électroniques pourront être identifiées et mises en œuvre”, explique la FFT dans un communiqué.

Orange déjà dans la bataille

En juin 2020, Orange avait déjà affiché son intention de s’emparer du problème. L’opérateur historique indiquait en effet préparer la riposte en lien avec les forces de l’ordre. Il s’agissait de conseiller et diligenter les enquêtes, afin d’organiser des rondes de police et de gendarmerie ou encore de sociétés privées. En outre, l’opérateur voulait mettre en place un vaste plan de communication, basé sur des panneaux de vidéosurveillance sur les sites, mais aussi grâce à des messages envoyés à la presse. Bref, sensibiliser les forces de l’ordre au problème d’un côté et dissuader les attaquants de l’autre.

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Discord et Slack de plus en plus utilisés pour la diffusion de malwares

La diffusion de malwares est en progression sur les outils Discord et Slack. Pas de failles de sécurité, mais un manque de vigilance chez les utilisateurs.

Le développement du télétravail sur fond de crise sanitaire, et le succès des outils collaboratifs Discord et Slack qui en découle, aiguisent les appétits chez les pirates et autres personnes mal intentionnées. Une aubaine, avec des employés par forcement rodés à ce mode travail et souvent moins bien armés qu’une entreprise pour faire aux menaces.

Les chercheurs en cybersécurité de Cisco notent en effet une augmentation de la diffusion des malwares et autres joyeusetés par l’intermédiaire de ces deux plates-formes collaboratives. Les pirates n’exploitent d’ailleurs pas des failles de sécurité en particulier, mais exploitent simplement les fonctions intégrées à l’application et le manque de prudence de certains internautes. 

Dans un rapport, les spécialistes notent en effet une augmentation du nombre de partages de liens malveillants. Un clic sans réfléchir, et c’est le drame. Cacher et supprimer ces liens vérolés est également compliqué pour les plates-formes. Les liens ont notamment permis de diffuser les malwares Agent Tesla, LimeRAT et Phoenix Keylogger. 

Source : Presse Citron

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Free Mobile : un maire défend avec conviction un projet d’antenne-relais

Un maire l’assure, il a trouvé le lieu “le plus propice” pour accueillir le pylône de Free Mobile.

Free Mobile souhaitait améliorer sa couverture réseau 3G/4G à Larmor-Plage, commune dans le département du Morbihan où certains quartiers sont mal desservis. La mairie a délivré un arrêté de non-opposition le 22 mars pour un pylône de 43,86 mètres de haut qui sera implanté près du cimetière de Quéhello.


(Crédit photo Le Télégramme)

Le maire Patrice Valton défend ce projet, indiquant qu’il s’agit du lieu “le plus propice”, car répondant à l’intérêt général comme aux préoccupations des riverains. “L’association des habitants de Quéhello a été consultée”, souligne-t-il en effet, sous-entendant que toutes les pistes ont été étudiées.

“À l’heure où le télétravail se développe, et où nous souhaitons encourager la réduction des déplacements coûteux pour l’environnement, il convient de répondre au manque de couverture du réseau”, estime par ailleurs l’élu. Et d’ajouter que “il est prévu d’arborer ce terrain communal pour éviter une pollution visuelle”. À noter que le pylône sera ouvert aux autres opérateurs, afin de mutualiser les infrastructures et ainsi éviter la multiplication des pylônes dans le paysage.

Source : Le Télégramme

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Test du Realme 8 Pro : un smartphone à 300 euros vraiment convaincant

Univers Freebox vous propose aujourd’hui le test du Realme 8 Pro, un smartphone de milieu de gamme positionné sous la barre des 300 euros. Il a quelques atouts intéressants sur ce segment tarifaire.

 

Avant de passer au test, voici les principales caractéristiques du Realme 8 Pro qui nous a été prêté par le constructeur et que l’on trouve à 299 euros :

 


Fiche technique du Realme 8 Pro : les caractéristiques


- Processeur : octa-core jusqu’à 2,3 GHz (chipset Snapdragon 720G)

- Mémoire vive : 8 Go en LPDDR4X


- Écran : dalle Super AMOLED 6,4 pouces avec une définition 2 400 x 1 080 pixels

- Audio : son sortant uniquement de la tranche inférieure

- Stockage : 128 Go en UFS 2.1 extensible par carte MicroSD (slot dédié)


- Gestion SIM : deux logements Nano-SIM dédiés dans un tiroir de la tranche gauche

- Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28/B38/B40/B41

- Compatibilité 5G : non


- Quadruple capteur photo au dos (organisation en carré) :
108 + 8 + 2 + 2 Mégapixels (principal + ultra grand-angle 119 degrés + macro à 4 centimètres + monochrome)

- Capteur photo à l’avant : 16 Mégapixels dans un poinçon excentré


- Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)

- Connectique de charge : USB-C (tranche inférieure)

- Support Wi-Fi : version Wi-Fi 5

- Connectivité Bluetooth : version 5.0

- NFC : oui


- Batterie :  4 500 mAh non amovible

- Recharge filaire : support de la charge 50 Watts (bloc 65 Watts inclus dans la boîte)

- Recharge sans-fil : non


- Système d’exploitation : Android 11 avec l’interface Realme UI 2.0


- Solutions de déverrouillage : reconnaissance faciale ou lecteur d’empreintes digitales sous la dalle

- Patchs de sécurité installés durant notre test : avril 2021


 

Une identité (un peu trop) revendiquée

De face, le Realme 8 Pro est un smartphone parmi d’autres. Le menton prononcé rappelle d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’un modèle haut de gamme.

L’arrière, lui, sort du lot, avec une identité clairement assumée puisqu’on y retrouve le logo de la marque et son slogan “Dare to leap” en gros. Realme a même été jusqu’à des inscriptions en relief. Difficile également de manquer le bloc photo aux quatre capteurs qui, pour le coup, rappelle vraiment des plaques de cuisson.

En main, le smartphone apparait fin, pas trop large, léger et doux. Sur cet aspect, c’est une vraie réussite.

Sur la table, le Realme 8 Pro sera rendu un peu bancal en raison du bloc photo large, mais excentré. Fort heureusement, la coque fournie atténue cela. Transparente, elle ne cachera pas en revanche les grosses inscriptions au dos.

Un affichage AMOLED Full HD+, mais pas de double haut-parleur stéréo

Dalle AMOLED pour des couleurs plus chaleureuses et de meilleurs contrastes, définition Full HD+, poinçon pour un capteur photo frontal discret, mais pas de taux de rafraîchissement élevé pour plus de fluidité dans la navigation ou dans les jeux. L’écran du Realme 8 Pro est intéressant, mais ne coche donc pas toutes les cases. Ce qui ne l’empêche pas d’être bon dans les faits, avec une bonne luminosité à l’intérieur comme à l’extérieur, une bonne réactivité en jeu. En passant par les paramètres, on pourra activer un mode Always-On Display pour garder quelques infos (dates, notifications et niveau de batterie) visibles avec le smartphone en veille et ajuster la température d’affichage selon les préférences.

Pas de double haut-parleur toujours bienvenu pour la vidéo ou le jeu, mais un son malgré tout puissant qui ne sature pas trop vite. Le son du Realme 8 Pro ne transporte pas, mais se révèle globalement satisfaisant. Toujours au chapitre audio, on dispose de la connectique mini-jack au niveau de la tranche inférieure, à droite du port USB-C et de la grille de haut-parleur. Toujours un plus.

Une partie photo intéressante

C’est l’un des deux arguments largement mis en avant par la marque, à savoir un capteur photo 108 Mégapixels sur un smartphone sous la barre des 300 euros. Il s’accompagne de trois modules ultra grand-angle, macro et monochrome de 8, 2 et 2 Mégapixels respectivement. En façade, dans le coin gauche, on a un module 16 Mégapixels.pour les selfies.

À l’usage, les clichés sont assez convaincants. Il y a clairement de quoi s’amuser avec le mode 108 Mégapixels (“108M” dans les options défilantes en bas). Le mode Nuit (“Nuit” dans les options défilantes en bas) donne également de très bons résultats, en récupérant de luminosité et du détail sans faire trop artificiel. Le mode Ultra-Macro (section “Plus) se révèle en revanche plus anecdotique d’autre chose. Les amateurs de selfies auront quant à eux de quoi alimenter leurs réseaux sociaux.

Ci-dessous, une photo puis sa version ultra grand-angle :

Une photo en intérieur avec un félin un peu mal luné (on l’avait dérangé pendant la sieste…) :

Des clichés avec du flou d’arrière-plan :

Des photos avec le mode 108 Mégapixels :

Des photos de nuit avec leurs versions corrigées par le mode dédié :

Un exemple de selfie :

Dual-SIM et 4G 700 MHz, mais pas 5G

Comme l’indique la plate-forme à bord, la Snapdragon 720G de Qualcomm, pas de 5G pour le Realme 8 Pro. Le constructeur a dû faire des choix et a ainsi fait l’impasse sur la 5G. Le smartphone propose de la 4G, avec d’ailleurs la B28 chère aux abonnés Free. Il est aussi dual SIM, avec deux slots dédiés, pour ne pas avoir à sacrifier l’extension mémoire.

Ci-dessous, des débits en intérieur :

Puis des débits obtenus en extérieur :

Le multimédia est une formalité

Le Realme 8 Pro n’a pas la plus grosse fiche technique du moment, mais assure une bonne réactivité dans les tâches quotidiennes et dans les jeux. Il n’a par ailleurs jamais chauffé de manière dérangeante. Bref, un bon compagnon, y compris en multimédia.

Pour les amateurs de benchmarks, l’outil Disk Speed indiquait 214 Mo/s en écriture et 503 Mo/s en lecture.

Une bonne autonomie, une charge très rapide

Avec sa batterie 4 500 mAh, le Realme 8 Pro franchit tranquillement la journée et peut même, dans le cas d’un usage modéré, s’approcher des deux jours. Un gage de tranquillité au quotidien.

Ci-dessous, un exemple d’utilisation: départ à 21h16 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 19h03 avec 13 %

– 40 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 1 heure et de 10 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– 55 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– Consultation et alertes Twitter / Gmail
– Surf sur Internet
– 10 minutes de partage 4G
– Quelques appels courts
– SMS/MMS
– Photos
– 3 téléchargements, dont 1 gros
– 10 mises à jour d’application
– Benchmark
– Tests de débits
– Fonctionnement continu de TousAntiCovid
– Alway-On Display Activé

Ci-dessous, un autre d’utilisation: départ à 19h42 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 11h00 avec 26 %

– 10 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 1 heure et 15 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 1 heure et 20 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– 50 minutes de streaming audio avec l’enceinte Bluetooth
– Consultations et alertes Twitter / Gmail
– Surf sur Internet
– Appels courts
– SMS/MMS
– Photos
– 6 mises à jour d’application
– 1 mise à jour système
– Tests de débits
– Fonctionnement continu de TousAntiCovid
– Alway-On Display Activé

Second argument largement mis en avant : la rapidité de charge. Notez d’ailleurs que le constructeur fournit un chargeur 65 Watts (d’où le côté massif), mais que le smartphone supporte en réalité la charge 50 Watts.

Ci-dessous, un suivi de charge :

– 21h26 : 12 %
– 21h31 : 29 %
– 21h46 : 46 %
– 21h51 : 59 %
– 21h56 : 92 %
– 22h01 : 98 %
– 22h03 : 100 %

Le système Android 11 avec l’interface Realme UI 2.0

Avec son smartphone, Realme fournit l’interface Realme UI 2.0 basée sur Android 11.

L’interface propose quelques fonctions intéressantes, dont :

– Le mode nuit programmable
– Le mode Alway-on Display personnalisable
– La barre latérale de raccourcis
– La possibilité d’afficher ou non le tiroir d’applications
– L’écran scindé pour le multitâche
– La fenêtre flottante et la mini-fenêtre pour garder une application à portée de doigt
– Le mode deux-roues
– L’espace de jeux pour gérer luminosité, notifications, appels et performances

Notre modèle de test contenait plusieurs applications préinstallées dans le cadre de partenariats commerciaux, dont Facebook, TikTok, WhatsApp et Yandex. Tout ce petit monde peut être désinstallé. Il y avait également un dossier avec des liens pointant pour le Play Store. La marque nous a précisé que les modèles commercialisés en France ne seront pas livrés avec la même chose.

Concernant enfin la partie de sécurité, une mise à jour intermédiaire nous a fait passer des patchs de février 2021 à ceux d’avril 2021, soit les derniers au moment où sont écrites ces lignes.

Les solutions de déverrouillage avancé, à savoir le lecteur d’empreintes sous la dalle et la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant, fonctionnaient bien dans l’ensemble. On adopte toutefois plus rapidement la reconnaissance faciale, plus réactive et fonctionnant à tous les coups. Il nous est en effet arrivés d’avoir quelques ratés avec le lecteur d’empreintes malgré plusieurs réenregistrements semblant au départ fonctionner à la perfection. Autant dire qu’avec une reconnaissance faciale déverrouillant avant même d’avoir le temps d’approcher le doigt du lecteur d’empreintes, le choix est vite vu.


VERDICT

Pour un smartphone sous la barre des 300 euros, le Realme 8 Pro se révèle vraiment intéressant. Il est réactif, propose un bel écran AMOLED, permet de belles photos, se charge très rapidement et tient tranquillement la journée. On a également le mini-jack, une possibilité d’extension MicroSD et une interface Realme UI complète et à jour. Il fait en revanche l’impasse sur la 5G, qui n’est forcément pas une priorité pour tout le monde à l’heure où le déploiement commence à peine, sur le double haut-parleur stéréo, bienvenu mais pas essentiel non plus, et sur la charge sans-fil, qu’on attend surtout sur le haut de gamme. Des manques finalement pardonnables au regard des prestations offertes. Bref, un smartphone qui mérite de faire partie des options si vous avez un budget de 300 euros.

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