Auteur : dimitri

5G : attention à la fausse vidéo tentant de prouver un lien avec le coronavirus

Alors que certains complotistes font le lien entre la 5G et le coronavirus, une vidéo partagée sur les réseaux sociaux vient mettre de l’huile sur le feu.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et YouTube, une personne munie d’un casque et d’un masque se filme à côté d’un pylône. Il se présente comme un installateur d’antennes 5G travaillant durant le confinement et montre une carte électronique comportant une étiquette dans le coin supérieur gauche où est inscrit “Cov-19”. De quoi alimenter les théories complotistes des anti-5G qui évoquent des risques sanitaires et font le lien entre la 5G et l’épidémie de coronavirus. 

Interrogé par le site 20 minutes, Gilles Brégant, président de l’ANFR, le gendarme des ondes en France, a donné quelques indices montrant que l’on est en présence d’une fausse vidéo. “Ce pylône n’est pas spécifique de la 5G”, indique-t-il. Selon lui, “il s’agit d’un pylône multi-usages (NDLR : téléphonie, télévision et radio) qui n’a pas été édifié pour la téléphonie mobile, car si c’était le cas, les antennes seraient au sommet” indique-t-il.

Gilles Brégant rappelle par ailleurs qu’“Il existe deux types d’antennes 5G : les antennes MIMO, celles qui vont être utilisées avec la bande 3,5 GHz et au-dessus, et les antennes classiques, utilisées dans les bandes de 2G à 5G, qui peuvent devenir 5G un jour mais qui ne nécessitent pas forcément de changement d’antenne”. Or, “il n’y a rien, sur le pylône, qui correspond aux boîtiers MIMO, plus volumineux”, note-t-il.

Gilles Brégant note outre cela le souci avec la carte électronique qui a l’air extraite d’un appareil grand public et ancienne du fait de la faible densité de ses composants. Et d’ajouter “que sa forme n’est absolument pas compatible avec les baies des stations de base mobiles, qui elles sont beaucoup plus larges”.

Concernant enfin la dénomination Covid-19, celle-ci est utilisée par l’OMS depuis février 2020, ce qui rend son utilisation impossible sur une carte électronique actuelle. En effet, le cycle de design et de production d’une carte électronique est de l’ordre de 12 à 18 mois. Sans compter qu’il semble absurde d’afficher en gros la mention, si le but était effectivement de cacher quelque chose au grand public.

Source : 20 minutes

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Free Mobile : de plus en plus de MVNO imitent ses ventes privées

Avec ses ventes privées, Free Mobile offre un smartphone en contrepartie d’un engagement de 24 mois. Visiblement, l’idée plait chez les concurrents.

Free lance régulièrement des ventes privées sur Veepee pour un forfait mobile avec smartphone offert contre un engagement de 24 mois. La dernière en date vaut d’ailleurs jusqu’au 25 mai et comprend un modèle Redmi Note 8T, un petit milieu de gamme coûtant normalement 199 euros.

L’idée semble d’ailleurs plaire du côté des opérateurs mobiles virtuels. NRJ Mobile a en effet déjà proposé le même type d’offre. Actuellement et jusqu’au 1er juin, il commercialise un forfait appels/SMS/MMS illimités + 60 Go de data mobile à 17,99 euros incluant un Samsung Galaxy A10 (qui coûte normalement 159 euros). L’offre est soumise à un engagement de 24 mois. Notez qu’il faut payer 10 euros au moment de la commande pour l’achat de la carte SIM triple découpe.

Auchan Telecom se lance également sur ce type d’offres. Il commercialise en effet un forfait appels/SMS/MMS illimités + 50 Go de data mobile à 15,99 euros avec un engagement de 24 mois qui inclut un smartphone Huawei Y5 2019 offert (qui coûte normalement 129 euros). La promotion est valable jusqu’au 1er juin. Là aussi, la carte SIM triple découpe revient à 10 euros.

En lançant ce type d’offres, qui permettent d’avoir un smartphone intéressant, mais qui lui ont valu quelques critiques au départ chez les Freenautes de la première heure en raison de la notion d’engagement, Free a voulu se démarquer de la concurrence et l’a finalement inspirée.

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Une technologie bien pratique au quotidien devenue un geste barrière durant la crise sanitaire

Pratique au quotidien, le paiement sans contact a naturellement fait figure de geste barrière supplémentaire durant la crise sanitaire. Il a d’ailleurs évolué ces dernières semaines.

En période de crise sanitaire, la population a du adopter des gestes barrière comme limiter ses déplacements à l’essentiel, garder ses distances avec les autres, se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude ou encore porter un masque sur le visage. Mais Orange rappelle qu’un usage adopté en amont par une partie de la population s’est révélé un geste barrière de plus pour limiter la propagation du coronavirus.

Proposé par notre carte bancaire et utilisé pour plus de 2 milliards de transactions en France en 2018, il s’agit du paiement sans contact. Avec lui, plus besoin d’entrer la carte dans le terminal et de saisir le code pour les petits achats du quotidien. Il suffit en effet de rapprocher la carte bancaire du terminal de paiement pour établir la transmission et valider la transaction. Ces dernières semaines, le plafond de paiement est d’ailleurs passé de 30 à 50 euros. Pratique dans le cas des courses.

Après un paramétrage adéquat, ce paiement sans contact peut également s’effectuer grâce au smartphone, la sécurité étant assurée par la reconnaissance faciale, la lecture d’empreinte digitale ou la saisie d’un code directement depuis le smartphone. Une pratique encore marginale en France.

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Les sabotages d’antennes-relais se poursuivent en France, plusieurs pistes étudiées

Les équipements de télécommunications continuent d’être ciblés par des attaques. Les enquêteurs regardent du côté de l’ultragauche, mais pas seulement.

Depuis plusieurs mois, les équipements de télécommunications tels que les antennes-relais de téléphonie mobile sont les cibles d’actes de sabotage, parmi lesquels des jets de pétard, des coupures de câble, des démontages ou des incendies. Dans une note confidentielle datant de fin avril, le service des renseignements relevait ainsi plus de 20 d’attaques en moins d’un mois impactant ce type d’installations sur l’ensemble du territoire.

Si les coupables restent difficiles à identifier en l’absence de revendications, les regards se tournent d’ailleurs vers une extrême gauche qui lutterait contre des équipements servant le capitalisme, avec la possibilité de télétravail qui permet aux entreprises de continuer à fonctionner, ou facilitant la surveillance de masse.

Trois autres installations incendiées

Dans la nuit du dimanche 17 mai au lundi 18 mai, trois pylônes appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF ont été incendiés dans les villes d’Herbeys, Jarrie et Seyssinet-Pariset, près de Grenoble, en Isère. À Jarrie, par exemple, le grillage a été découpé et un cocktail molotov été lancé dans le local technique. Ces actes ont eu des répercussions pour les clients mobiles chez Bouygues Telecom, Free et SFR, mais également sur la diffusion de la TNT et la diffusion de la radio.

Là encore, la piste de l’ultra gauche est étudiée, en raison de nombreux précédents locaux, de la coordination des attaques (même créneau horaire) et de tutoriels pour saboter les installations en circulation depuis plusieurs semaines. Pour autant, d’autres pistes ne sont pas exclues, à l’image des complotistes faisant le lien entre la 5G et le coronavirus, comme de l’autre côté de la Manche.

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Cyclone 2000 : un shooter à faire tourner la tête disponible gratuitement sur Freebox mini 4K

Univers Freebox vous propose de découvrir un jeu de tir futuriste disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien.

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K dans une version gratuite avec des publicités et une version payante à 2,19 euros qui débarrasse de la publicité, Cyclone 2000 est un jeu de type shooter. Votre mission se résume à nettoyer l’écran des ennemis, tout en restant en vie.

Le jeu nécessite un contrôleur tel que la manette Freebox. Les déplacements vers la gauche ou la droite avec le stick ou la croix multidirectionnelle permettent de positionner le vaisseau à différents endroits sur un axe de déplacement prédéfini. Le bouton d’action (le 3 dans le cas de la manette Freebox) permet quant à lui de tirer.

Notez d’ailleurs qu’on peut choisir le tir automatique. Même si cela ne changera rien à votre cadence de tir par rapport à un bouton restant enfoncé ou appuyé rapidement à la suite, cela enlève tout de même un petit quelque chose au niveau de la prise en main. Comme l’impression de ne pas faire grand-chose. Bref, nous vous le déconseillons.

Un jeu qui fait tourner la tête

Présenté comme ça, le jeu Cyclone 2000 paraît ultra simple. Sauf que les terrains de jeu sont des formes géométriques et que votre vaisseau a parfois la tête en bas. Aussi, lorsque vous avez la tête en bas, la gauche à l’écran n’est plus la gauche sur votre manette. Tout comme la droite n’est plus vraiment la droite. Il y a aussi le fait que les structures se retrouvent secouées par vos propres déplacements.

Tout cela complexifie la tâche, surtout lorsque ça va vite et grouille d’ennemis agressifs. Il y aura donc un petit temps d’adaptation pour gérer ces aspects du gameplay.

Ci-dessous, les deux premiers niveaux :

Ci-dessous le niveau 3, qui a fait figure d’exception durant nos parties avec son simple plan horizontal et qui faisait figure de Club Med à côté des autres :

De plus, si vous loupez un ennemi, celui-ci se retrouve sur votre axe de déplacement à essayer de vous attraper. Avec les tirs ennemis, c’est en effet votre deuxième façon de mourir. Il va ainsi falloir continuer à dégommer les autres vaisseaux qui continuent de se rapprocher et de tirer, tout en tenant compte de la nouvelle proximité de cet intrus.

Autre difficulté aperçue durant nos parties : les ennemis se démultipliant lorsque vous pensez les anéantir. Quand ça arrive une fois avec une bonne distance, c’est gérable. Un peu moins quand la distance est réduite et lorsqu’il y a déjà du monde à gérer.

Des pouvoirs pour vous aider et la possibilité de commencer au niveau de son choix

Fort heureusement, face à tant de difficulté, des power-ups distillés tout au long des niveaux viennent vous sauver la mise. Il y a par exemple l’éclair qui détruit tous les vaisseaux à l’écran ou le tir avec une cadence plus soutenue. Le premier est notamment le bienvenu pour anéantir un vaisseau présent sur votre axe de déplacement.

On peut par ailleurs commencer une nouvelle partie à partir du meilleur avancement dans les niveaux. Bien évidemment, on repart de zéro en ce qui concerne le score. Au moins, cela évite de tout recommencer à chaque partie et permet de découvrir plus rapidement d’autres niveaux. Le développeur en indique 99.

Oui, il y a de la musique

Enfin, certains pourront s’étonner de l’absence de musique durant leur première partie. Il faut en effet se rendre dans les paramètres du jeu (la roue dentée en bas à droite de la page d’accueil) et demander leur téléchargement. Nous vous le conseillons, car cette musique type dance participe grandement à l’immersion dans le jeu.

 

VERDICT

Après avoir intégré tous les aspects des déplacements et atteint les premiers gros scores, le Cyclone 2000 peut devenir rapidement addictif. Si vous êtes un amateur de shooter à l’ancienne, vous avez de grandes chances de l’apprécier. Ce jeu est jouable gratuitement. Autant ne pas se priver.

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En 55 jours, les villes ont envoyé 3,5 millions de messages aux Français pour communiquer durant la crise

De nombreuses mairies et préfectures ont fait appel à CII Télécom pour rester en lien avec les habitants durant la crise sanitaire. Son automate d’alerte à la population a permis de communiquer rapidement via différents supports.

Ces derniers mois, la communication entre les villes et leurs habitants était rendue compliquée en raison d’un confinement de la population limitant les interactions avec les administrés et réduisant grandement la portée des campagnes d’affichage dans les rues. Sans compter que tout le monde ne lit pas la presse, n’écoute pas les mêmes stations de radio ou n’utilise pas quotidiennement Internet.

Pour garder le contact avec les habitants malgré le contexte de crise sanitaire et continuer à faire circuler les informations importantes, des centaines de mairies et préfectures ont ainsi utilisé l’automate d’alerte à la population de la société CII Télécom servant traditionnellement pour prévenir de risques majeurs tels que les intempéries. Les messages étaient envoyés par SMS, sur le téléphone fixe, par e-mail ou par fax, à condition d’une inscription en ligne au préalable et d’un enregistrement dans une base de données gérée par la collectivité.

Selon CII Télécom, durant les 55 jours de confinement strict, 33 000 campagnes ont été lancées pour un total de 3,5 millions de messages distribués. Un record pour l’entreprise, qui fête d’ailleurs ses 30 années dans le secteur. La ville de Royan, par exemple, a utilisé la solution de CII Télécom à cinq reprises pour informer ses 19 000 habitants (dont 55 % de plus de 60 ans) concernant le ramassage des déchets recyclables à des dates inhabituelles, la distribution en porte-à-porte de masques ou les intempéries du 9 mai. La ville de Bordeaux s’en est servie pour préparer le déconfinement et communiquer autour de la distribution de masques, et la ville de Toulouse pour indiquer la distribution de masques dans les boîtes aux lettres.

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Test du Nokia 2.3 : quelle expérience propose ce smartphone à petit prix disponible dans la boutique de Free ?

Après le test du smartphone Nokia 6.2, Univers Freebox vous propose celui du Nokia 2.3 aussi arrivé il y a peu de temps dans la boutique de Free Mobile.

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Nokia 2.3 qui nous a été prêté par la marque et qui s’affiche à 129 euros chez Free Mobile avec 32 Go de stockage :

 


Fiche technique du Nokia 2.3  : les caractéristiques


–   Processeur : quad-core 2,0 GHz (chipset Helio A22)
–   Mémoire vive : 2 Go


–   Écran : dalle IPS 6,2 pouces avec une définition HD+ (1 520 x 720  pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 32 Go en eMMC 5.1 extensible par carte MicroSD (emplacement dédié)


–   Deux logements Nano-SIM accessibles depuis un tiroir de la tranche gauche
–   Compatibilité 4G : support des bandes B1, B3, B5, B7, B8, B20, B28, B38, B40, B41
–   Compatibilité 5G : non


–   Double capteur photo au dos : 13 + 2 Mégapixels (alignement vertical au centre)
–   Capteur photo à l’avant : 5 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche supérieure)
–   Connectique de charge : Micro-USB (dans la tranche inférieure)
–   Support Wi-Fi : 802.11 b/g/n
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : non


–   Batterie : 4 000 mAh non amovible
–   Recharge filaire : bloc 5 Watts (5V/1A) fourni
–   Recharge sans-fil : non


–   Système d’exploitation : Android 10 (mise à jour installée en début de test)


–   Solutions de déverrouillage : reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal
–   Patchs de sécurité installés durant notre test : mars 2020


 

Un design simple et efficace

 

À l’avant, le choix d’une encoche goutte d’eau et la présence bonne bordure au niveau du menton nous rappellent la présence d’un smartphone d’entrée de gamme. Le Nokia 2.3 ne sortira pas du lot avec son design.

Ou alors peut-être avec son dos qui n’est pas inondé de capteurs photo. Il en compte d’ailleurs deux, bien intégrés et ne dépassant pas. On peut ainsi poser le smartphone sur le dos et l’utiliser, sans qu’il soit bancal.

En main, la coque en plastique nous rappelle elle aussi le positionnement entrée de gamme du smartphone. Les tranches plates, le dos légèrement texturé et le poids bien réparti assurent en tout cas une bonne prise en main.

Comme indiqué plus haut, le bloc photo arrière ne dépasse pas et ne dérange pas lors de la tenue en mode paysage pour la vidéo ou le jeu. Là encore, c’est un plus en termes de prise en main.

 

Un écran et un son moyens

 

Nous n’avions pas de grosses attentes du côté de l’écran. Il fait le job. On pourra toutefois lui reprocher un manque de luminosité qui peut poser problème en extérieur pour temps très ensoleillé.

Le son s’écoute, mais n’est évidemment pas stéréo. Lors d’une vidéo ou d’un jeu, le son sort seulement du haut-parleur de la tranche inférieure. Il manque aussi de relief.

Quant aux écouteurs, même topo qu’avec le Nokia 6.2. Ce sont effectivement les mêmes ici. Ils ne procurent aucun plaisir d’écoute et retourneront rapidement dans la boîte. Ce constat reste pardonnable avec un smartphone à 129 euros.

Ces écouteurs se branchent d’ailleurs dans une prise audio 3,5 millimètres située au niveau de la tranche supérieure. Oui, le mini-jack est de la partie.

 

Le minimum syndical en photo

 

Côté photo, le Nokia 2.3 ne multiplie ni les capteurs ni les mégapixels. Vous aurez ainsi de quoi faire quelques photos à consulter sur le smartphone et à partager sur les réseaux sociaux, mais guère plus. Les clichés manquent en effet des détails, se révèlent ternes et sont souvent baveux.

Une photo en extérieur, puis sa version zoomée 3x :

D’autres photos en extérieur :

Des photos en intérieur :

Des selfies en extérieur :

Des photos de nuit, dans une zone résidentielle assez éclairée :

 

Un smartphone compatible avec la 4G 700 MHz

Le Nokia 2.3 supporte la B28, soit la 4G 700 MHz sur laquelle a beaucoup misé l’opérateur de Xavier Niel pour son réseau mobile. Durant notre test, il n’a jamais atteint les 100 Mbit/s en réception, même dans des endroits où d’autres smartphones approchaient les 150 Mbit/s.

Ci-dessous, quelques résultats obtenus en extérieur :

Et un résultat obtenu en intérieur :

 

Un smartphone joueur

Avec son petit processeur quad-core et sa mémoire vive 2 Go, le Nokia 2.3 permet-il de jouer ? Si ce n’est pas avec les temps de chargement les plus courts ni avec des graphismes sublimés, ce smartphone effectivement de jouer.

Il ne nous a pas empêchés de faire des Tops 1 dans Call of Duty Mobile ni de terminer 1er dans nos courses sur Asphalt 9. Poussé dans des retranchements, le smartphone chauffe rapidement au niveau du dos, mais pas de manière désagréable.

Pour ceux qui aiment les benchmarks, l’outil Disk Speed nous indiquait 26 Mo/s en écriture et 207 Mo/s en lecture pour la mémoire interne. Cela explique les installations assez lentes de nos jeux.

AnTuTu n’a tout simplement pas fonctionné. Nous avons essayé trois fois et terminé avec trois plantages en cours de route. Un peu têtus (ou optimismes, c’est selon), nous avons retenté une fois quelques jours plus tard. Même résultat.

 

Une autonomie vraiment bonne, mais une charge interminable

 

Avec une batterie 4 000 mAh pour alimenter une configuration aussi modeste, nous nous attendions à une bonne autonomie. Effectivement, le Nokia 2.3 passe tranquillement la première journée et se dirige vers la seconde sans problème. Par trois fois, il n’a jamais fini sur les rotules malgré de la vidéo et du jeu et nous avons tenu les deux jours sans nous priver.

Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

(1er cas) : Départ à 9h19 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 9h30 avec 12 %
– 1 heure et 30 minutes de streaming musical avec les écouteurs Bluetooth
– 1 heure et 5 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 1 heure et 15 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 50 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– Consultations et alertes Gmail/Twitter
– Surf sur Internet
– SMS
– 2 minutes d’appel voix
– Photos
– 10 téléchargements, dont 3 gros
–  5 mises à jour d’applications
– Tests de débit
– Benchmarks
– Manipulations + captures

(2e cas) :  Départ  à 13h13 avec 100 % et arrivée le surlendemain 12h06 avec 14 %
– 1 heure et 25 minutes de streaming musical avec les écouteurs Bluetooth
– 1 heure et 20 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 1 heure de YouTube avec les écouteurs filaires
– 1 heure et 25 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 20 minutes de jeu avec les écouteurs filaires
Consultations et alertes Gmail/Twitter
– Surf sur Internet
– SMS
– Photos
– 4 téléchargements d’applications
– 3 mises à jour d’applications
– Tests de débit
– Benchmark (ou plutôt tentative)

Maintenant, il y a ce chargeur 5 Watts, qui plus est en Micro-USB. La charge est interminable.

Passer 12 à 100 % nous a demandé près de 4 heures de patience. Oubliez les recharges express. Vous rechargerez votre smartphone la nuit.

Un suivi de charge :
– 9h31 : 12 %
– 9h47 : 19 %
– 10h05 : 28 %
– 10h41 : 45 %
– 11h09 : 59 %
– 11h33 : 71 %
– 12h04 : 85 %
– 12h21 : 92 %
– 12h56 : 98 %
– 13h13 : 100 %

Un smartphone sous Android 10

Nous avons reçu le smartphone neuf et au moment où la mise à jour Android 10 arriverait. Nous avions ainsi la dernière version en date de l’OS de Google. La mise à jour s’accompagnait d’ailleurs des patchs de sécurité du mois de mars 2020.

Faisant partie du programme Android One, le Nokia 2.3 propose l’interface Android de Google. Pas de surcouche ou d’applications issues de partenariats commerciaux, donc.

En choses pratiques, il y a le bouton dédié pour lancer Google Assistant sur la tranche gauche du smartphone, le mode sombre, la possibilité de rejeter un appel en retournant le smartphone (Système/Gestes) et le choix de naviguer à la gestuelle ou avec deux boutons virtuels.

Terminons sur les solutions de déverrouillage. Pas de lecture d’empreintes. Il faudra se contenter de la reconnaissance que l’on a d’ailleurs trouvée lente (au moins 5 secondes entre l’appui sur le bouton et l’arrivée sur le bureau) et capricieuse (beaucoup de ratés, malgré les réenregistrements des données du visage). Au finalement, nous préférions saisir le code. Selon nous, au-delà du positionnement tarifaire qui impose évidemment des choix, ne rien proposer aurait finalement été plus judicieux que de proposer une expérience vite frustrante.

 


VERDICT


Avec un smartphone à 129 euros, il y a évidemment des concessions à faire à tous les niveaux. Pour autant, ce Nokia 2.3 permet d’avoir accès à la dernière version d’Android, d’avoir une certification Android One assurant un bon suivi dans les mises à jour, de jouer à des titres récents dans des conditions correctes, de partager quelques photos sur les réseaux sociaux et de tenir tranquillement 2 jours sans passer par la case secteur. Les seuls vraiment défauts qui peuvent selon nous nuire à l’expérience utilisateur sont la charge vraiment interminable et la reconnaissance faciale lente et capricieuse.


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Xavier Niel explique en quoi la première box triple play de Free fût compliquée à lancer

Lors de son Grand Entretien sur LCP, Xavier Niel est revenu sur son cheminement depuis son premier ordinateur offert par son père à l’âge de 15 ans. Il a abordé différentes innovations durant son parcours, dont la première box triple play lancée par Free qui fût révolutionnaire, mais aussi à compliquée à faire fabriquer.

L’entretien d’une trentaine de minutes avec Guy Lagache a en effet été l’occasion de revenir sur le lancement de la première box triple play (Internet + téléphonie + télévision) par Free en 2002.

D’où vient l’idée ? Xavier Niel explique tout d’abord que l’on disposait à l’époque d’un tuyau que l’on pensait aux débuts réservé aux chercheurs et d’un haut débit dont on ne savait pas quoi faire. C’était comme avoir l’électricité, du gaz ou de l’eau, mais de ne pas avoir de machine à la maison pour l’utiliser. D’où l’idée de rendre ce tuyau nécessaire au foyer et de créer l’équipement qui permettrait d’amener plusieurs services sans changer les équipements de la maison. Une idée qui permettra de diviser par trois le nombre de tuyaux utilisés, ce qui se répercutera sur les coûts et donc sur le prix payé par l’abonné.

Quid du boîtier et de sa conception ? Xavier Niel indique être allé voir l’équipementier Alcatel, qui a vu le sujet trop en avance sur son temps, et même avoir tenté de trouver des solutions en Californie. Ne parvenant pas faire à fabriquer la box par un autre, Free a fini par concevoir le matériel et le logiciel.

Premier ordinateur, piratage, minitel rose, école 42, Station F, etc.

L’entretien aborde par ailleurs les activités dans les services minitel (voyance, rencontres, jeux concours, etc.). Xavier Niel révèle les méthodes qui lui ont permis de gagner beaucoup plus d’argent que les autres. Sont par ailleurs évoqués le premier ordinateur à l’âge de 15 ans, le piratage des décodeurs de Canal+, la collaboration avec les services secrets français, le lancement compliqué sur le marché du mobile, la phrase du juge Renaud Van Ruymbeke concernant la ligne jaune à ne pas franchir, l’ouverture de l’école de codage 42 pour donner aux chances aux jeunes sur un marché en carence de personnel, l’ouverture de Station F qui offre un cadre aux startups qui veulent s’attaquer aux monopoles et l’investissement dans Le Monde qui pour en faire un média qui ne vit pas de subventions et qui garde ainsi son indépendance éditoriale.

Sur la fin de l’entretien, Xavier Niel déclare que la transgression est nécessaire dans la société actuelle pour casser les monopoles. Il cite les exemples d’Uber et Airbnb qui jouent avec la loi et modifient notre manière de vivre.

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Google éjecte 813 applications malveillantes du Play Store grâce à un nouvel algorithme

Un nouvel algorithme a permis de faire le ménage dans le Play Store. Plusieurs centaines d’applications au comportement malveillant ont en effet été repérées et éjectées.

Google fait régulièrement le ménage dans le Play Store, la boutique applicative de son écosystème Android. Il s’agit d’évincer les applications malhonnêtes qui vous abonnent en douce ou celles dangereuses qui peuvent servir au vol de données. 

Le géant californien a ainsi mis en oeuvre un nouvel algorithme développé par des universitaires et nommé CreepRank qui permet de noter le potentiel malveillant des applications, que ce soit l’accès aux données sensibles telles que les messages ou à la localisation, l’usurpation de l’identité dans une messagerie ou la dissimulation d’applications.

L’outil a porté ses fruits. En effet, Google a ainsi identifié et supprimé du Play Store 813 applications hors des clous. Parmi elles, 114 servaient notamment à usurper l’identité et 80 mettaient l’utilisateur en proie à du harcèlement. 63 proposaient même des tutoriels pour le piratage. Une paille, diront certains au regard du grand nombre d’applications, mais chaque victoire est bonne à prendre.

Source : ZDNet

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Smartphones : Honor lance une version allégée de son 9X, pendant qu’une marque de Xiaomi dévoile un nouveau flagship killer

Retrouvez un condensé de l’actualité autour des smartphones. Au menu cette fois-ci : l’arrivée d’un Honor 9X Lite et d’une nouvelle édition du Huawei P30 Pro. Il y a également ce nouveau flagship killer annoncé par une marque de Xiaomi.

Huawei et sa marque Honor ont introduit de nouveaux smartphones cette semaine. Il y a un Huawei P30 Pro New Edition pour continuer à proposer le Play Store sur le haut de gamme et un Honor 9X Lite destiné aux petits budgets. De son côté, Xiaomi a dévoilé un nouveau flagship killer à travers la marque Pocophone.

Honor 9X Lite 

Après des Honor 9X et Honor 9X Pro, voici à présent un Honor 9X Lite. À 199 euros en France, ce smartphone de petit milieu de gamme repose sur le chipset Kirin 710.

Il offre un écran IPS 6,5 pouces FHD+, un stockage 128 Go, un double capteur photo 48 + 2 Mégapixels au dos et une batterie 3 750 mAh rechargeable en 10 Watts. Sa ROM EMUI 9.1 repose sur Android 9.0 Pie.

Huawei P30 New Edition

En alternative à son P40 Pro privé des services et applications de Google qui pourrait freiner les acheteurs voulant le Play Store, Huawei propose un P30 Pro New Edition.

Affiché 749 euros, il s’agit du même appareil, introduisant un nouveau coloris Silver Frost et s’accompagnant d’une ROM EMUI 10.1 reposant sur Android 10. On retrouve ainsi le chipset Kirin 980, l’écran AMOLED 6,47 pouces FHD+, les capteurs photo 40, 8 et 20 Mégapixels au dos, le module 32 Mégapixels pour les selfies et la batterie 4 200 mAh avec charge filaire 40 Watts et charge sans-fil 15 Watts.

Reste maintenant à voir si la France y aura droit. Ce nouveau modèle n’a été annoncé qu’en Allemagne pour le moment.

Poco F2 Pro

Pocophone, une marque de Xiaomi, avait marqué les esprits en 2018 avec un smartphone Poco F1 équipé du Snapdragon 845 à moins de 400 euros. Après un temps de silence, elle annonce un Poco F2 Pro particulièrement bien équipé au regard des 499 et 599 euros demandés pour les configurations 6/128 et 8/256 Go.

Le smartphone propose en effet un chipset Snapdragon 865 avec le modem X55 pour la 5G, un écran AMOLED 6,67 pouces FHD+, un quadruple capteur photo 64 + 13 + 5 + 2 Mégapixels à l’arrière et un module à selfies 20 Mégapixels motorisé pour libérer l’écran. Sa batterie 4 700 mAh se charge en 1 heure grâce à un chargeur 30 Watts. Une configuration pas totalement inconnue d’ailleurs, puisqu’on se trouve face à un Redmi K30 Pro renommé.

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