Auteur : dimitri

Le quotidien Libération va changer de locaux et se retrouver à la fois chez Patrick Drahi et Xavier Niel

Libération déménage. Le quotidien va ainsi se retrouver dans un immeuble codétenu par deux adversaires de longue date.

Deux nouvelles ce jeudi 11 juin pour les salariés du quotidien Libération, propriété de Patrick Drahi par l’intermédiaire d’Altice France. Ceux-ci ont en effet découvert le nom de leur nouveau directeur général, Denis Olivennes, un homme de 59 ans notamment connu pour avoir dirigé Canal+, Europe 1, la Fnac, Lagardère Interactive, Le Nouvel Observateur et Numéricable. Mais ils ont aussi appris leur déménagement dans de nouveaux locaux. Un déménagement qui permettra de réduire le loyer, actuellement de 1,4 million d’euros par an.

Les salariés de Libération vont ainsi déménager dans un immeuble situé rue de la Vistule, dans le 13e arrondissement de Paris. Celui-ci est détenu par la société Codimmo, elle-même possédée à 51 % par Patrick Drahi au travers d’une chaîne de holdings. Retrouver ce nom n’est pas une réelle surprise. Le plus surprenant reste surtout de découvrir à qui appartiennent les 49 % restants. Il s’agit de Xavier Niel, le fondateur de Free, et sa famille.

Les deux hommes ne sont en effet pas spécialement connus pour bien s’entendre. Il s’agit d’ailleurs de la seule société connue où les deux hommes sont co-actionnaires. Leur animosité remonte à une dizaine d’années lorsqu’ils étaient en concurrence dans les télécoms en Israël. L’association de Xavier Niel avec un ancien collaborateur de Patrick Drahi (Michael Boukobza) pour se lancer dans la téléphonie mobile (avec Golan Telecom) et un article à charge publié sur Xaviel Niel par un quotidien plus ou moins en lien avec Patrik Drahi (Yediot Ahronoth) le jour des enchères pour l’attribution des licences expliquent notamment la querelle. Xavier Niel aurait alors déclaré à l’époque qu’il ne parlerait plus à Patrick Drahi pendant 10 ans.

Classés sous les catégories : Non classé

StopCovid : gare aux fausses applications, alertent les spécialistes de la sécurité

Les utilisateurs souhaitant installer une application de traçage sur leur smartphone doivent rester vigilants pour éviter de récupérer une application vérolée. Ils sont en effet attendus au tournant par les escrocs.

Surfant sur la peur suscitée par l’épidémie de coronavirus, certains en profitent pour diffuser de fausses applications de traçage de contact. Des applications imitant celles déployées par les gouvernements, mais qui n’ont pas du tout les mêmes intentions.

Selon les chercheurs de la société de cybersécurité Anomali, qui en ont repéré une douzaine, ces fausses applications de traçage “téléchargent et installent des logiciels malveillants” dans le but de “voler des identifiants et données personnelles”. Bien que non distribuées via les plates-formes d’applications officielles, elles parviennent à proliférer. Des sites Web et d’autres applications se chargent en effet de la promotion avec des liens de téléchargement, ce qui favorisent ainsi la visibilité et la diffusion.

L’application diffusée en France est disponible depuis le 2 juin et répond au nom de StopCovid. Le secrétariat au Numérique indiquait d’ailleurs un “bon démarrage”. Si vous comptiez récupérer la version iOS, c’est sur l’App Store. Celle pour Android est, quant à elle, à télécharger depuis le Play Store. Pour éviter de télécharger l’application d’un autre pays, pensez bien à indiquer “StopCovid France” dans la requête.

Source : AFP

Classés sous les catégories : Non classé

Craintes autour de la 5G : les spécialistes apportent des réponses

Face aux craintes suscitées par l’arrivée de la 5G, les spécialistes apportent des éléments de réponse se voulant rassurants.

La 5G suscite l’enthousiasme chez certains, mais elle se traduit également par des craintes pour d’autres. En témoignent la série de sabotages d’équipements de télécommunications, pour laquelle la France se trouve d’ailleurs sur le “podium européen”, la circulation de fausses vidéos sur les réseaux sociaux, les recours d’ONG devant le Conseil d’État ou encore l’assignation en justice par 500 militants écologistes.

Les craintes portent notamment sur les risques sanitaires liés à l’exposition aux ondes et les risques environnementaux avec une consommation énergétique en hausse. Cités dans un article sur Challenge, des spécialistes apportent plusieurs éléments de réponses.

Concernant l’usage des fréquences plus élevées, Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR, le gendarme des ondes en France, rappelle qu’elles ont déjà été utilisées pour des faisceaux hertziens et que les opérateurs sont soumis au respect de seuils. Alain Sibille, professeur à Télécom ParisTech, rappelle une loi physique et souligne que “plus les fréquences sont élevées, moins elles pénètrent”.

À propos de la consommation énergétique, Gilles Brégant, directeur de l’ANFR, explique de manière imagée : “comme le chef de salle d’un restaurant, le logiciel pilotant la 5G envoie ses serveurs uniquement vers les tables qui ont besoin d’être servies”. Grâce à la technologie Massive Multiple-Input Multiple-Output (Massive MIMO), l’antenne peut cibler directement les appareils plutôt que d’arroser toute une zone même sans mobile actif dans celle-ci. Sans oublier les modes de veille avancés permettant de réduire la consommation en éteignant sélectivement les équipements en l’absence de trafic. Nicolas Demassieux, directeur de la recherche d’Orange, chiffre d’ailleurs l’économie d’énergie : “il faut dix fois moins d’énergie pour transporter une vidéo en 5G qu’en 4G”.

Toujours au sujet de la consommation énergétique, les écologiques craignent l’“effet rebond”, avec une consommation énergétique annulée par l’augmentation des usages en parallèle. “À pleine capacité, un système 5G consommera 2 à 2,5 fois plus qu’un réseau 4G”, selon Hugues Ferreboeuf, chef de projet au think tank Shift Project. Ce à quoi Franck Bouétard, directeur général d’Ericsson France, a sa réponse : “La digitalisation est une façon de minimiser les transports et de consommer moins”.

Source : Challenge (n°4141 du 11 juin)

Classés sous les catégories : Non classé

Lutte contre les fausses informations : les réseaux sociaux devront jouer la transparence

Les géants des réseaux sociaux sont invités à renforcer leur lutte contre la diffusion de fausses informations. Ils devront aussi présenter un rapport mensuel sur les mesures mises en oeuvre.

La Commission européenne entend améliorer la lutte contre la diffusion de fausses informations, notamment celles autour de l’épidémie de coronavirus. Plus concrètement, elle compte demander aux géants d’Internet de publier un rapport mensuel sur les mesures prises. Par fausses informations, la Commission européenne entend notamment les conseils erronés, voire dangereux, les produits dits miracles ou les théories complotistes.

Les groupes tels que Google, Facebook ou Twitter devront ainsi jouer la totale transparence concernant les mesures mises en oeuvre pour limiter la propagation de fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux. Ils sont invités à donner plus de visibilité aux organismes officiels nationaux et internationaux, mais également aux médias professionnels considérés comme fiables. Ceux-ci devront par ailleurs mettre en place les outils pour permettre aux utilisateurs de savoir lorsqu’ils sont face à une fausse information.
 

Source : La Tribune

Classés sous les catégories : Non classé

NRJ Mobile : un forfait 30 Go sans engagement en promotion à 2,99 euros par mois

NRJ Mobile propose un forfait mobile 30 Go à prix cassé, mais pour une durée limitée.

Jusqu’au 16 juin, NRJ Mobile propose un forfait mobile en promotion. Il revient à 2,99 euros par mois, au lieu de 12,99 euros. Le tarif réduit ne vaut toutefois que durant les 6 premiers mois. Payable à la commande, la carte SIM triple découpe revient à 10 euros.

Sans engagement, le forfait inclut les appels, SMS et MMS illimités, ainsi que 30 Go de data (débit réduit au-delà). Il est utilisable depuis l’Europe et les DOM et prévoit ainsi 10 Go de data mobile.

Pour rappel, la marque NRJ Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile virtuel en France. Elle opère sur les réseaux de Bouygues Telecom, Orange et SFR.
 

Classés sous les catégories : Non classé

Ne voulant pas d’une antenne Free à côté de sa maison, une famille saisit la justice

Une famille s’oppose à l’installation d’une antenne-relais de Free à côté de sa maison, mais ça n’est pas négociable pour le maire. Elle porte donc l’affaire devant la justice administrative.

Une antenne-relais 4G de Free devait initialement se retrouver au centre du village de Saint-Honoré-les-Bains, dans le département de la Nièvre. L’installation était plus précisément prévue dans le camping municipal. 

Sauf que l’opposition des riverains, suite à la présentation du projet début 2019, a poussé la mairie à envisager un autre emplacement pour le pylône de 42 mètres devant accueillir l’antenne de l’opérateur. Celui-ci se retrouvera ainsi dans une parcelle boisée de près de 30 hectares, à quelques dizaines de mètres de la maison de la famille de Puybaudet. L’emplacement a été proposé gratuitement par Guy d’Espeuilles, propriétaire du château de la Montagne.

Malgré l’opposition de la famille qui estime l’antenne-relais trop proche de son habitation, le maire Didier Bourlon a rétorqué que le choix était fait et que ça n’était pas discutable. Le 1er juin, il a même signé l’arrêté municipal autorisant les travaux, autorisant au passage les engins à emprunter le chemin municipal normalement limité à 12 tonnes et unique moyen d’accès à la propriété des de Puybaudet. Cela permettra la venue des engins et de la grue.

La famille a ainsi décidé de porter l’affaire devant le tribunal administratif. Non opposée à la présence de l’antenne, elle souhaite toutefois qu’elle soit “un peu plus loin” de sa maison. 

Source : Le Journal du Centre

Classés sous les catégories : Non classé

StopCovid : l’application de tracage de contact décortiquée par UFC-Que Choisir

Disponible depuis le 2 juin sur les smartphones Android et iOS, l’application StopCovid suscite des interrogations concernant le respect de la vie privée. UFC Que-Choisir l’a décortiquée pour avoir le coeur net.

“Notre diagnostic est plutôt rassurant”, telle est la conclusion d’UFC Que-Choisir, après l’analyse en profondeur de l’application de traçage de contact StopCovid devant participer à la lutte contre le coronavirus. Si après avoir étudié la conception et le fonctionnement, l’association de consommateurs ne note rien d’alarmant concernant la vie privée ni de contre-indication à l’installation, elle souhaite toutefois souligner plusieurs points.

UFC Que-Choisir note en effet que les utilisateurs Android, qui représentent près de 80 % des smartphones, doivent accepter la géolocalisation via les réseaux mobiles ou le GPS. “Contrairement à Apple dans iOS, Google demande l’accès au Bluetooth (indispensable à l’appli) et à la localisation via une permission unique. Faut-il s’en inquiéter ? Oui, car même si elle n’est pas exploitée pour l’instant, l’utilisateur a, de fait, donné son autorisation à ce qu’elle le soit dans le futur”, indique l’association de consommateurs, qui promet d’être vigilante sur ce point.

UFC Que-Choisir pointe ensuite deux libertés qu’aurait prises l’application StopCovid vis-à-vis des directives européennes, à savoir la publication partielle du code source, au motif de tests et de portions jugées “critiques pour la sécurité de l’infrastructure”, et la fermeture aux “contributions des utilisateurs qui permettraient d’améliorer l’application”.

UFC Que-Choisir parle enfin du choix d’une infrastructure centralisée gérant les flux de données et leur chiffrement, ce qui débouche sur deux risques : la possibilité pour l’État et les prestataires d’identifier les utilisateurs et les personnes malades, et la possibilité pour les pirates de compromettre ce serveur central et d’accéder aux données des utilisateurs.

Ayant indiqué 1,25 millions d’activations pour l’application StopCovid, le gouvernement parle d’un bon démarrage, sachant que “les campagnes de communication viennent tout juste de démarrer”.

Source : UFC-Que Choisir

Classés sous les catégories : Non classé

Vie privée : les plaintes auprès de la CNIL ont augmenté de 27 %

La CNIL dresse son bilan pour l’année 2019. Le nombre de plaintes auprès du gendarme de la vie privée a ainsi augmenté de 27 %.

La CNIL (Commission Nationale de l’Information et des Libertés) vient de publier son rapport d’activité pour l’année 2019. Le gendarme de la vie privée en France a reçu 14 137 plaintes en 2019. Cela représente une hausse de 27 % par rapport à l’année 2018, au cours de laquelle 11 077 plaintes ont été enregistrées. Sur cinq ans, la hausse atteint même 79 %. Les plaintes tournent autour de la prospection associative, commerciale ou politique via différents canaux (courrier, téléphone ou e-mail), du défaut de sécurisation des données ou de violations de données personnelles.

D’autres chiffres viennent appuyer l’idée d’une plus grande attention des Français concernant le respect de leur vie privée, avec 8 millions de visites sur le site de la CNIL et la réception de 17 302 requêtes dans la section “Besoin d’aide” (+ 2,5 %). Pour la CNIL, la prise de conscience s’explique en partie pour la médiatisation autour du RGPD (Règlement général sur la protection des données) entré en vigueur depuis le 25 mai 2018. Selon l’autorité administrative, 68 % se déclarent désormais plus sensibles au sujet du respect de leurs données personnelles.

La CNIL effectue également des contrôles, que ce soit sur place, en ligne ou lors d’auditions. Il y en a eu 300 en 2019. 8 sanctions ont été prononcées, dont 7 pour un montant total de 51,37 millions d’euros. L’autorité indique également 42 mises en demeure, dont la moitié sur le droit d’accès, le droit au déréférencement ou le droit d’opposition, ainsi que 2 rappels à l’ordre et 2 avertissements.

Classés sous les catégories : Non classé

Samsung Galaxy Z Flip : le smartphone pliable nouvelle formule de Samsung testé par Univers Freebox

Après avoir testé le Galaxy Fold fin 2019, Univers Freebox a passé quelques jours en compagnie du Galaxy Z Flip, le second smartphone pliable de Samsung.

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Samsung Galaxy Z Flip qui nous a été prêté par la marque et qui s’affiche à 1 500 euros chez le constructeur :

 


Fiche technique du Samsung Galaxy Z Flip : les caractéristiques


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,95 GHz (chipset Snapdragon 855+)
–   Mémoire vive : 8 Go


–   Écran principal (intérieur) : dalle AMOLED 6,7 pouces avec une définition FHD+ (2 636 x 1 080 pixels)
–   Écran secondaire (extérieur) : dalle AMOLED 1,1 pouce avec une définition 112 x 300 pixels
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 256 Go (non extensible par carte MicroSD)


–   Un logement Nano-SIM accessible depuis un tiroir de la tranche gauche + eSIM
–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B12/B13/
B17/B18/B19/B20/B25/B26/B28/B29/B30/B66
–   Compatibilité 5G : non


–   Double capteur photo au dos : 12 + 12 Mégapixels (alignement horizontal à gauche)
–   Capteur photo à l’avant : 10 Mégapixels (dans un poinçon)


–   Prise casque 3,5 millimètres : non
–   Connectique de charge : USB-C (dans la tranche inférieure)
–   Support Wi-Fi : 802.11ac
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 3 300 mAh non amovible
–   Recharge filaire : bloc 15 Watts fourni
–   Recharge sans-fil : oui
–   Recharge sans-fil inversée : oui


–   Système d’exploitation : Android 10


–   Solutions de déverrouillage : reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal ou lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite dans le bouton d’allumage
–   Patchs de sécurité installés durant notre test : juin 2020


 

Un format vraiment intéressant, une vraie savonnette aussi

Le Galaxy Z Flip est le second smartphone pliable à écran souple de Samsung. Contrairement au Galaxy Fold dont l’écran pliable permettait d’embarquer une mini-tablette dans la poche, le Galaxy Z Flip a cette capacité de prendre moins de place lorsqu’il est inutilisé et donc plié dans la poche. Un vrai bonheur pour ceux qui n’aiment pas avoir un pavé dans la poche, notamment lors d’un petit footing.

Mais la capacité de pliage avec plusieurs angles propose des choses intéressantes comme la possibilité de faire de la visioconférence de manière stabilisée, de prendre des photos ou des vidéos de manière stabilisée, de garder la lampe-torche orientée en cas de besoin ou encore de regarder une vidéo YouTube dans le lit en ayant le smartphone sur la poitrine. Pratique.

Chose moins appréciable, dont on se rend vite compte en tenant le smartphone à deux doigts ou en le posant sur un smartphone lisse, l’aspect savonnette. Il glisse lentement, mais sûrement. Ce n’est clairement pas le joujou à mettre en les mains des maladroits ou à avoir entre les mains après un apéro arrosé. Vous voilà prévenus.

 

Deux écrans qui ont chacun leur utilité, un son propre

 

Le smartphone dispose d’un écran principal pour tous les usages. Les aficionados du glissement vers le haut dans le multitâche se rendront vite compte de la pliure bien marquée au niveau de l’écran. Elle se sent autant sous le doigt qu’elle se voit avec les yeux. Pas rédhibitoire face à une technologie que l’on sait encore jeune et à peaufiner, mais toujours perturbant après des années à utiliser des écrans parfaitement lisses.

Au démarrage de l’appareil, Samsung ne manque d’ailleurs pas de rappeler qu’il faudra se montrer soigneux, en évitant notamment d’appuyer trop fort ou en vérifiant l’absence de corps étrangers au moment du pliage. Il faudra également le garder éloigné de l’eau et de la poussière.

Le smartphone présente également un écran secondaire pour l’affichage de l’heure et des notifications, mais pas seulement. Tactile et couleur, il permet en outre de piloter la musique en cours de lecture, d’accepter ou rejeter un appel entrant ou encore de prévisualiser un selfie. Ce selfie se fera alors avec le bloc photo arrière, mais avec une fenêtre de prévisualisation minuscule. Vraiment minuscule.

Toujours concernant l’affichage, l’interface propose des réglages avancés. 

 

Sortant de la tranche inférieure, le son n’est ni mauvais ni extraordinaire. On l’entend bien d’une pièce à l’autre, même avec la porte fermée, mais il manque de graves à notre goût. On regrette surtout qu’il ne soit pas stéréo pour le jeu et la vidéo.

Toujours au chapitre son, le smartphone s’accompagne d’écouteurs AKG de bonne facture, avec un son puissant, clair et gâté de bonnes basses. Ils se connectent en USB-C, au niveau de la tranche inférieure.

 

Rien d’extraordinaire du côté de la photo, mais de quoi satisfaire le plus grand nombre

 

Le Galaxy Z Flip ne multiplie pas les capteurs photo au dos, avec deux modules 12 Mégapixels. Il y a un module principal et un dédié à l’ultra grand-angle, mais pas de module dédié au zoom. Chose notable, ce bloc ne dépasse pas trop du dos. Il ne gêne jamais le doigt et ne rend pas instable le smartphone utilisé déployé sur la table.

Ci-dessous, une photo et sa version ultra grand-angle :

Une photo en extérieur et ses versions zoomées 2x, 4x et 8x (modes proposés dans l’application photo) :

Une photo en extérieur avant un flou d’arrière-plan :

Une photo en intérieur, le soir :

Une photo de nuit en milieu urbain et sa version corrigée par le mode dédié (qui a atténué les halos de lumière autour des lampadaires et récupéré le vert au niveau des arbres) :

Un selfie en pleine journée :

 

Un smartphone compatible B28

 

Le Galaxy Z Flip supporte la 4G 700 MHz (B28) chère aux abonnés de Free Mobile. Durant nos tests, nous étions globalement bien servis en débits lors d’une bonne couverture de la zone. Nous avons mêle flirté avec les 200 Mbit/s en extérieur.

Ci-dessous, des débits obtenus en extérieur :

 

Un exemple de débit obtenu en intérieur, dans une zone résidentielle assez dense :

 

Le Galaxy Z Flip en jeu, c’est un peu chaud

 

Pas de doute concernant les possibilités de jeu avec une plate-forme Snapdragon 855+ et une mémoire vive 8 Go à bord. Nos classiques Call of Duty Mobile et Asphalt 9 se chargent sans le moindre problème et tournent avec de beaux graphismes. En revanche, la chauffe ne tarde pas à se manifester, de manière un peu désagréable, au niveau de la partie supérieure. Rien de très alarmant, mais ça gâche un petit peu l’expérience.

Les outils Disk Speed et AnTuTu se montrent élogieux concernant le Galaxy Z Flip. Disk Speed indique en effet des pics à 1 Go/s en lecture et 486 Mo/s en écriture pour la mémoire interne. On comprend alors mieux la rapidité d’installation et de chargement des grosses applications.

AnTuTu positionne quant à lui le smartphone aux côtés de modèles tels que le Galaxy Note10+, Galaxy S10+ et Redmi K20 Pro (Xiaomi Mi 9T Pro). On n’en attendait pas moins avec un smartphone à 1 500 euros.

 

 

Une journée d’autonomie sans problème

 

La batterie 3 300 mAh permettra d’envisager la journée d’utilisation. Deux jours loin du secteur apparaissent en revanche plus compliqués dans le cas d’un usage sans retenue. 

Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

(1er cas) :Départ à 22h18 avec 100 % et arrivée le lendemain à 23h33 avec 11 %
– 40 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 20 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 1 heure et 35 minutes de streaming audio avec le son du smartphone
– Consultations et alertes Gmail / Twitter
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Fonctionnement de StopCovid
– 10 téléchargements d’applications, dont 3 gros
– 21 mises à jour d’applications
– Mises à jour de 759 Mo pour installer les patchs de juin 2020
– Quelques photos
– Manipulations + captures
– Tests de débits
– Benchmarks

(2e cas) : Départ à 9h36 avec 100 % et arrivée le lendemain à 13h41 avec 27 % :

– 25 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 30 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 2 heures et 10 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– Consultations et alertes Gmail / Twitter
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Appel de 2 minutes avec les écouteurs Bluetooth
– Fonctionnement de StopCovid
– 1 mise à jour d’application
– Photos

Samsung fournit un chargeur 15 Watts, ce qui permet de faire le plein en moins de 2 heures.

Ci-dessous, un suivi de charge : 

– 20h27 : 1 % (le pauvre Z Flip est arrivé à la rédaction à bout de souffle) 
– 20h32 : 6 %
– 20h52 : 30 %
– 21h45 : 87 %
– 22h18 : 100 %

Notez également la charge sans-fil qui nous a permis de faire le plein sur le player Freebox Delta et la charge sans-fil inversée qui nous permis de remplir un peu la batterie d’un iPhone 11 (icône Wireless PowerShare dans le panneau des raccourcis).

 

Une interface basée Android 10

 

Le Galaxy Z Flip est fourni avec un système Android 10 et l’interface One UI.

 

 

On a quelques applications issues de partenariats commerciaux, dont Facebook OneDrive et Netflix. Elles ne peuvent pas être désinstallées.

 

L’interface propose quelques fonctions pratiques, notamment liées au design pliage du smartphone : 

– La prise de selfies avec le smartphone plié (ouverture de l’application grâce à un double appui sur le bouton d’alimentation, prévisualisation sur le minuscule écran externe et déclenchement de la capture grâce au bouton de volume)
– La capture photo avec la prévisualisation dans la partie supérieure de l’écran et les contrôles dans la partie inférieure de l’écran (lorsque le smartphone est ouvert à 90 degrés)
– Le mode sombre pour épargner ses yeux le soir ou ne pas déranger le voisin de chambre
– La gestion avancée des mouvements et gestes
– Le mode à une main
– La barre latérale pour accéder à ses applications favorites

 

Terminons sur la partie sécurité. Proposée en début de test, une mise à jour de 759 Mo nous a fait basculer vers les patchs de juin 2020, soit les derniers.

 

Quant aux solutions de déverrouillage, à savoir le lecteur d’empreintes sur la tranche ou la reconnaissance faciale, rien à noter de particulier. C’est rapide et efficace.

 


VERDICT

Avec son concept, le Galaxy Z Flip peut convaincre les adeptes du design clapet et ceux à la recherche d’un gabarit compact. En revanche, il ne parlera probablement pas beaucoup aux amateurs de grands écrans, qui représentent la grande majorité des utilisateurs et qui ont sans doute plus de chances de trouver leur bonheur avec l’approche du Galaxy Fold (dans une version améliorée évidemment). On sent malgré tout que Samsung a peaufiné l’expérience en travaillant son logiciel pour tirer parti de ce nouveau format. 

Maintenant, il y a cet écran souple dont la fragilité rappelée au moment de la configuration pourra rebuter les plus frileux et surtout le prix de 1 500 euros. Malgré son expérience intéressante et plutôt bien ficelée, le Galaxy Z Flip ne semble ainsi pas prédestiné à inonder le marché. Comme le Galaxy Fold, il aura au moins eu le mérite de faire avancer la technologie des écrans souples.


 

Classés sous les catégories : Non classé

Un phishing promet une surprise aux abonnés Free

Une campagne d’hameçonnage cible en ce moment les abonnés Free Mobile. L’e-mail en question promet des smartphones haut de gamme à gagner et invite ainsi à cliquer pour découvrir la surprise qui les attend.

Pour mettre le destinataire dans l’urgence, des photos des smartphones à remporter sont affichées avec les stocks restants juste à côté. Il n’y aurait ainsi plus d’iPhone 11 Pro et presque plus d’iPhone XS Max. Les stocks d’iPhone 11 Pro Max et de Galaxy Note10+ seraient un peu plus élevés, mais pas énormes non plus.

Pour mettre davantage en confiance face à la missive, l’escroc juge bon de préciser que l’opérateur est recommandé par 97 % des abonnés.

La missive a beau reprendre les couleurs de Free et ne pas piquer les yeux, elle tient bel et bien de l’arnaque. Bref, direction la corbeille sans la moindre hésitation.

En parlant justement de signalement, pensez à nous indiquer, par e-mail ou via Twitter, les nouveaux phishings que vous pourriez recevoir par e-mail ou par SMS. Pensez également à signaler tout site de phishing sur http://phishing-initiative.com/.

Merci @yannickg1975

Classés sous les catégories : Non classé