En complément de l’observatoire 5G de l’ANFR, l’Arcep publie le sien, avec en plus des cartes de couverture pour chaque opérateur.
Le régulateur a mis à jour ce soir son observatoire de la 5G, avec les données au 31 mai 2021. Celui-ci permet de mettre en lumière les stratégies différentes des opérateurs concernant les bandes de fréquences utilisées : si tous les opérateurs ont chacun déployé des sites en bande 3,5 GHz, ils ont également utilisé des fréquences plus basses en complément de la bande 3,5 GHz. Bouygues Telecom, Orange et SFR se sont appuyés sur la bande 2,1 GHz, et Free Mobile se distingue par l’usage de la bande 700 MHz. Les bandes basses apportent une meilleure couverture surfacique et à l’intérieur des bâtiments, mais des débits non comparables à ceux fournis par les bandes hautes comme la 3,5 GHz. Ces différentes bandes de fréquences présentent chacune des atouts distincts, résumés dans les tableaux ci-après.
Nombre de sites 5G ouverts commercialement
Le tableau ci-dessous montre le nombre de sites 5G ouverts commercialement par opérateur et par type de bandes de fréquences utilisées. il s’agit des sites qui fournissent un service à un utilisateur grand public, muni d’une SIM commerciale de l’opérateur et d’un terminal compatible. A ce jeu là, Free Mobile arrive largement en tête avec 9574 sites activés au niveau national, devant Bouygues Telecom (2639 sites), Orange (1659 sites) et SFR avec 150 sites
Sur la seule bande 3,5 GHz, Orange prend les devants avec 1376 sites activés, devant Free Mobile qui continue à progresser avec 1136 sites actif mais perd un peu de terrain face à Orange. Derrière, suit Bouygues Télécom avec 777 antennes et enfin SFR, avec 733 sites émettant sur la bande 3,5GHz.
Cartographie des sites 5G ouverts commercialement par opérateur
Les stratégies des opérateurs diffèrent également quant aux emplacements des sites, notamment en 3,5 GHz : tous les opérateurs ne couvrent pas nécessairement les mêmes villes. Ainsi, Orange, Bouygues Télécom et SFR concentrent leurs sites sur peu d’agglomérations mais avec une plus forte densité de sites, quand Free et préfère les répartir sur un grand nombre de villes.