Auteur : anthony

Le géant du streaming californien a toujours tenu à respecter les règles des pays où il s’implantait. Il a donc accepté,un peu à contre coeur, l’imposition par l’Union Européenne de quotas de 30% de fictions locales dans son catalogue. 

Ce n’est pas la première fois que Netflix est confronté à des problématiques purement européennes. En 2017 son film réalisé par le sud-coréen Bong-Joon Ho, pilier du cinéma d’auteur de son pays, avait été exclu de la cérémonie des Césars du fait du refus de l’entreprise de SVOD de se plier entièrement à la chronologie des médias et de sortir le film exclusivement en salle. Une décision qui avait enflammé les réseaux sociaux à l’époque et contribué finalement à l’aura du film chez les cinéphiles. 

Cette fois ci, c’est à une contrainte concernant son catalogue entier que Netflix répond dans une lettre aux actionnaires en marge de la publication de ses résultats du premier trimestre 2018. Le 2 octobre dernier, les députés européens ont imposés à tous les médias audiovisuels , Netflix compris, de réserver 30% de leur diffusion à des productions européennes.

Une nouvelle que l’entreprise de SVOD accepte avec une pointe d’amertume tout de même.  " Les quotas peuvent avoir un impact négatif à la fois sur l’expérience du consommateur et sur la créativité "a déclaré le son CEO, Reed Hastings. D’après lui, la firme aurait préféré se "focaliser sur les manières de rendre notre service parfait pour nos membres, ce qui signifierait produire des contenus locaux, plutôt que de remplir des quotas. », une envie qui semble bien dans la ligne de conduite de Netflix qui produisait déjà plusieurs fictions européennes dont la saison 3 de la très populaire série "Casa de Papel" ou même la française "Marseille". 

Ce quota qui est certes contraignant pour la firme, ne semble pas cependant présenter d’énormes risques puisqu’elle déclare que le marché européen ne représente qu’un tiers de ses clients. Le roi de la SVOD a tout de même pris position en critiquant ce qui est pour elle un non-sens : imposer les programmes aux distributeurs plutôt que d’aider au financement de ces programmes régionaux directement, indépendamment des plate-formes sur lesquels ils seront diffusés. C’est assez rare de la part de la firme de critiquer ouvertement une mesure institutionnelle, elle qui s’est toujours engagée à respecter les normes régionales. 

La manière dont sera appliquée ce quota reste floue pour l’instant et peut inquiéter. En effet, d’après les chiffres des députés européens, le catalogue Netflix présente déjà 20% de programmes européens et on peut se poser la question de la nature et la qualité des programmes qu’il faudra ajouter pour atteindre les 30% demandés.

Sans mettre un frein à la démarche du mastodonte du streaming, ce quota est peut être un symptôme des difficultés du vieux continent à s’adapter aux nouveautés digitales dans le monde de l’audiovisuel et de la culture en général. 

Source : Numerama

La multinationale s’était vue reproché le fait que toute la suite Google était imposée par défaut sur chaque smartphone Android par le mastodonte américain. Ce paramétrage par défaut faisait office, d’après la Commission Européenne, de concurrence déloyale puisque les fabricants ne pouvaient proposer en exclusivité leurs propres applications. 

"Nous pensons qu’Android a créé plus de choix pour les consommateurs, pas moins. C’est pourquoi la semaine dernière, nous avons interjeté appel de la décision de la Commission. Dans le même temps, nous avons travaillé pour nous mettre en conformité avec cette décision. Nous venons d’informer la Commission européenne des changements que nous allons opérer pendant la procédure d’appel”, explique Hiroshi Lockheimer, vice-président en charge des plateformes et de l’écosystème Android. Et ces mesures spécialement réservées au marché européen, sont pour le moins radicales. 

Pour rappel, la Commission Européenne avait imposé au géant de Mountain View de " mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours" sous peine d’astreintes "allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires journalier moyen mondial de sa maison-mère, Alphabet". 

La firme californienne à donc décidé que les applications Google ne seraient à l’avenir plus installées par défaut et seront disponibles pour les fabricants qu’à travers l’achat d’une licence d’utilisation. La G-suite et tout ce qui va avec sera donc optionnelle, avec l’opportunité pour les smartphones Android de marques tels que Samsung, Huawei… de proposer des terminaux libres de toutes présence de Google. 

Ces décisions s’approchent donc d’une solution de licence "à la carte" puisque chaque marque pourra choisir pour ses modèles quelles applications de google seront disponibles. Un service payant pour les entreprises mais qui garantit plus de concurrence dans le développement d’applications propriétaires. Une compétition certes saine pour le marché, mais qui lève des questions sur l’impact du prix des futurs smartphones commercialisé sur le vieux continent. 

Cette licence sera disponible dès le 29 octobre 2018 pour tous les smartphones et toutes les tablettes qui sortiront en Europe. 

Source : Le Figaro

Il était attendu depuis plusieurs mois déjà avec de nombreuses fuites et c’est lors d’une keynote à Londres cet après midi que la nouvelle gamme Mate 20 de la firme de Shenzen a été révélée.  

C’est sur le Huawei Mate 20 pro que se sont tournés tous les regards lors de cette conférence et au vu de ses caractéristiques, il y a de quoi faire tourner les têtes. 

Pour le design on aura un modèle incurvé sur les côtés avec une encoche semblable à celles des iPhone récents. Le nouveau modèle haut de gamme sera doté d’un écran OLED de 6,39 pouces. On y trouve à l’arrière un triple capteur photo et un revêtement annoncé comme à l’épreuve des traces de doigts. Le flagship sera proposé en quatre couleurs à sa sortie : Twilight, Emerald Green, Midnight Blue et Black.

Les capteurs photos annoncés sont très impressionnants. SI le look d’un bloc à triple capteur peut paraître étrange, la capacité des capteurs semble effacer ce petit défaut de design. On y trouve un capteur ultra-grand angle de 20 mégapixels (f/2.2) auquel s’ajoutera un grand angle classique à 40 Mpx (f/1.8) et un téléobjectif de 8 Mpx (f/2.4). Avec toutes ces caméras réalisées en partenariat avec Leica, la firme de Shenzen présente aussi une fonction macro impressionnante avec jusqu’à 2.5 cm de précision. La disparition du capteur monochrome qui avait fait sa réputation auprès des photographes est expliquée par le fabriquant par le fait que la qualité du bloc le rende inutile sur ce modèle. A l’avant on disposera de 24 megapixels, promettant des selfies d’excellente qualité. Le tout sera aussi assisté d’une intelligence artificielle pour améliorer la qualité des photos prises. 

Ce capteur photo à l’avant participera à la sécurité du smartphone. Si celui ci est équipé d’un lecteur d’empreintes digitale intégré à l’écran, le Mate 20 Pro sera doté d’un système de reconnaissance faciale à la manière du O-Face de Oppo ou du FaceId d’Apple. Une première pour la firme de Shenzen. 

C’est le premier smartphone à embarquer le processeur Kirin 980, gravé en 7 nm. Un processeur assisté par 6 Go de RAM et 128 Go de stockage qui seront donc extensibles via une nouveauté : la carte NM, une carte nano SD maison. 

La batterie fait elle aussi envie avec 4200 mAh et une technologie de charge rapide promettant une recharge de 70% en 30 minutes environ. Huawei promet donc une autonomie de deux jours en "usage normal" et d’une journée en "usage très intensif". Cette capacité de la batterie sert aussi une nouvelle utilisation possible du Mate 20 Pro : la possibilité de recharger un autre smartphone ou objet connecté compatible avec la recharge sans fil. La firme s’est d’ailleurs permise de présenter cette fonctionnalité en rechargeant un iPhone, une amusante pique au géant américain, connu pour ses batteries qui ne durent pas très longtemps. 

D’autres fonctionnalités ont été présentées durant la keynote, comme l’utilisation de la caméra intelligente pour détecter le nombre de calories dans le plat que vous allez manger par exemple. Huawei joue bien ici la carte de la technologie et cette technologie a un prix : 999€.

Le nouveau modèle haut de gamme est déjà disponible en pré-commande et sera distribué le 3 novembre. 

Sources: 01Net , 20Minutes

Une fuite révèle une caractéristique surprenante pour le prochain flagship du fabricant chinois. A l’heure où tous les smartphones visent à réduire la taille de l’encoche du capteur photo avant, le R19 présenterait un appareil photo intégré à l’écran.

C’est un tweet du leaker bien connu Ice Universe qui a révélé ce qui semble être le nouveau smartphone Oppo. On y aperçoit bien un design inédit pour un smartphone. 

It is foreseeable that OPPO R19 will be such a design. pic.twitter.com/QNO6mj9ugz

— Ice universe (@UniverseIce) 10 octobre 2018

La firme de Dongguang présentait déjà un smartphone sans encoche avec le Oppo Find X mais au détriment d’un appareil photo frontal. Elle pousserait ainsi avec ce nouveau modèle le concept de borderless un cran au dessus avec ce capteur sans aucune encoche et directement intégré dans l’écran. Une nouveauté bienvenue si l’on en croit les nombreuses discussions sur le net qui abordent le sujet de la taille de cette encoche sur les modèles récents. 

On note aussi la présence, comme sur le R17, d’un lecteur d’empreintes digitales intégré à l’écran et un double capteur photo à l’arrière. 

Avec son implantation sur le marché français et international en début d’année, Oppo a très vite montré une certaine audace dans ses modèles proposé et celui ci ne fait pas exception. Cette tendance à l’innovation permet, malgré la nature de l’information qui reste une fuite non officielle, d’espérer au moins une grande innovation sur ce futur modèle présenté en mars 2019. 

Si ce rendu se confirme être le design final du smartphone, la marque pourra sûrement compter sur la curiosité des technophiles en début d’année prochaine…

La firme de Shenzen a longtemps eu une image de fabriquant de smartphone assez innacessible puisqu’il y’a encore un an, les smartphones n’étaient disponible que sur leur site officiel ou bien sur des sites de vente chinois tels qu’AliExpress. 

Ce soucis de visibilité a (partiellement) été résolu lors de la sortie de son OnePlus 6 puisqu’il a été distribué par Amazon. Cette recherche d’un plus large public s’accentue avec l’annonce aujourd’hui d’un partenariat avec Fnac, rendant pour la première fois un modèle du fabricant chinois disponible en boutique physique. 

Pour ceux qui souhaitent prendre en main le nouveau modèle qui fait tant parler de lui, c’est une bonne nouvelle bien sûr. Cependant, seul un nombre de magasins limités l’auront à disposition, même s’il sera disponible sur le site du distributeur. 

Pour rappel, le nouveau modèle de OnePlus fait parler de lui depuis plusieurs mois déjà et est présenté comme une petite révolution. La marque continue son teasing sur les réseaux sociaux jusqu’à son lancement officiel. 

Ce partenariat n’est peut être pas le seul que la firme a conclu pour le marché français puisque Bouygues Telecom, qui distribuait le 6, semble très intéressé par le nouveau modèle. La preuve avec ce tweet qui a relayé le launch event pour le précédent modèle de la firme de Shenzen. D’ailleurs OnePlus a annoncé que la marque sera distribuée d’ici la fin de l’année chez un opérateur français.

#OnePlus6, le nouveau smartphone de @oneplus_fr est dévoilé ce soir 🙂 Vivez sa présentation en direct ! Et vous, que pensez-vous de ce téléphone ? https://t.co/zVNpns1lMz

— Bouygues Telecom (@bouyguestelecom) 16 mai 2018

Cette accessibilité, même limitée, reste une très bonne chose pour la marque qui pourra développer sa notoriété avec des modèles qu’on pourra voir physiquement. Avec un lancement le 30 octobre prochain  ainsi qu’une mise en vente le 6 novembre , nul doute que le fabriquant souhaite que le produit soit dans les vitrines pour finir sous les sapins. 

Source : Frandroid

Certains designs du smartphone pliable remontent à 2013 mais c’est toujours d’actualité pour le géant sud-coréen: le Galaxy X est en préparation. Il semblerait que le produit mystérieux soit en fait une tablette complètement fonctionnelle qui peut se plier au format d’un smartphone. 

Ce concept insolite serait pour la firme le moyen de tester le marché et sera donc distribué au niveau mondial. Un changement par rapport au Galaxy Round, la première tentative du fabricant de courber l’écran d’un smartphone, qui était disponible exclusivement en Corée du Sud. Une tablette qui pourrait sortir cette année d’après le fabricant qui tease cette potentielle sortie. 

Lors de cette interview, D.J Koh a annoncé le souhait que la sortie de ce modèle pliable "ait un vrai sens pour nos consommateurs".  Il a aussi refusé que ce modèle soit considéré comme un gadget et souhaite que la qualité satisfasse au maximum les utilisateurs, sans quoi il ne "souhaite pas fournir ce genre de produit".

Il a aussi promis que toute les fonctionnalités seraient disponibles lorsque la tablette serait pliée, mais que le visionnage de films ou de média en général serait beaucoup plus agréable puisque dans un format plus grand. 

Le PDG semble avoir une confiance totale en ce projet en annonçant que, à son avis, "nous avons besoin d’un smartphone pliable". Un concept étonnant qui est en travaux depuis des années, une entreprise qui semble très investie dans son développement… On ne peut s’empêcher d’être curieux sur cet OVNI dans le domaine du mobile.

Aucun événement de lancement ou date de sortie n’a pour l’instant été communiquée et Samsung, malgré ces éclaircissements, laisse bien des questions dans la tête du grand public. 

Source : Cnet

Des slides du service marketing de Huawei ont fuité via le site israelien Girafa, lesquels révèlent plusieurs caractéristiques du modèle tant attendu. Et sur l’une de ces images, on y trouve une mention surprenante concernant l’extension de stockage. 

En effet Huawei devrait doter d’une carte "NanoSD" exclusive maison ses futurs modèles. Une taille équivalent à celle d’une Nano-Sim classique, mais qui contiendrait au moins 128 Go de stockage ce qui en fait la carte SD la plus compacte disponible sur le marché. Cette capacité serait accompagnée d’un débit minimum garanti de 90Mo par secondes. 

Ce format est intriguant quant aux nouveautés qu’il implique dans les composants d’un smartphone. On pourrait supposer une réduction du tiroir Dual-SIM, qui s’adapterait pour accueillir deux cartes de format nano, qu’elles soient SIM ou SD.  Avec  l’emplacement des contacts présents sur la carte SD qui ressemble fortement à ceux d’une carte SIM, on peut imaginer une volonté d’optimisation de l’espace avec un tiroir compatible pour les deux types de cartes.

Il faudra cependant attendre les informations officielles du géant de Shenzen pour en savoir plus. 

Source : Frandroid