En passe de présenter son Mi Mix 3, Xiaomi annonce que son Mi 8 Lite sera disponible en France dès cette semaine, pour un prix et des capacités qui le place en directe concurrence avec le Honor 8X sorti récemment.
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Votre Freebox mini 4K permet depuis juillet déjà de streamer votre ordinateur pour jouer aux jeux de votre bibliothèque Stream sur votre TV avec Steam link. Universfreebox l’a testé pour vous
Cette application bien connue des gamers pour connecter votre TV à votre pc est disponible en Bêta sur le playstore de la mini 4K. Pour y accéder, rien de plus simple: connectez votre pc sur Steam puis allez sur le playstore depuis votre télévision et téléchargez Steam Link ou utilisez ce lien.
Une fois l’application téléchargée, ouvrez la et on vous demandera alors de connecter une manette à votre box. Le gamepad free marche, mais une manette de Xbox ou de Playstation connectée en bluetooth marche aussi. Il est aussi possible, pour ceux qui la possède de connecter le Steam controller.
L’application demandera ensuite de se lier à un ordinateur connecté à Steam. La box reconnaîtra le PC qui est sur le même réseau qu’elle et enverra un code de validation à celui-ci que vous devrez saisir sur votre ordinateur.
Il est conseillé d’avoir lancé Steam sur le PC avant d’installer l’application, de sorte à ne pas avoir à faire trop d’aller retour entre votre TV et votre ordinateur.
Vous recevrez, une fois le pin entré, une notification validant votre connexion. C’est une opération à réaliser uniquement lorsqu’un nouvel ordinateur doit être connecté. L’application lancera ensuite un diagnostique sur votre connexion, la présence d’une manette, et vous êtes déjà arrivé sur l’interface de l’application. Il n’y’a plus qu’à lancer le streaming.
Vous arrivez ensuite sur une interface Steam simplifiée, vous proposant d’accéder à différents onglets. Ici, pour jouer, vous n’aurez qu’à sélectionner votre bibliothèque. Et là-dessus, toutes les données de votre compte steam sont disponibles, vos jeux, votre progression…
Un accès à tous vos jeux directement sur votre grand écran.
Nous avons testé quelques jeux demandant peu de ressources et c’est là où le bât blesse pour cette plateforme de streaming. Outre le fait de streamer le PC et donc de le bloquer pour d’autres utilisateurs, on expérience sur cette BETA une latence importante entre un mouvement sur la manette et l’action du jeu. Si vous aimez les jeux nécessitant des réflexes comme nous avons pu le voir en s’essayant à Cuphead, un jeu basé sur les réflexes, cette latence peut vous empêcher de profiter du jeu à son plein potentiel.
Le résultat de cette latence : une défaite immédiate
Il convient cependant de rappeler que l’application est encore en développement sur le playstore et pourrait donc régler ces problèmes de latence. De plus, vous pouvez la réduire en accédant directement aux paramètres de l’application qui vous permettent de gérer vos ressources directement.
Les géants Apple et Disney ont annoncé vouloir se lancer dans la SVOD, face aux moyens colossaux que pourraient débloquer ces entreprises, Netflix n’a pas d’autre choix que de lever des fonds rapidement.
Si sur le marché européen, Netflix n’a aucune réelle concurrence, ça ne sera peut être bientôt plus le cas. Si la concurrence se résumait à quelque services tels que Hulu, Amazon prime video ou Youtube Red, services qui peinent encore à séduire vu leur catalogues restreints et le peu d’exclusivités ou de programmes originaux. Disney pourrait cependant changer la donne, la firme possédant deux services similaires (Hulu et ESPN+) et projetterait d’en lancer un nouveau, au contenu exclusif dans les années prochaines.
La force de Disney, outre son capital financier colossal, c’est aussi son large éventail de licences à succès que la firme de Mickey à acquis au cours des années. On pense notamment à la possession des franchises Star Wars, Indiana Jones avec le rachat de Lucas Films, mais aussi Marvel, dont l’univers cinématique continue de rapporter des sommes faramineuses à chaque film, mais aussi au rachat récent de la Fox, un des derniers géants du cinéma et du petit écran.
On ne sait pas beaucoup du plan d’Apple pour son service de SVOD, mais s’il est choisi de le rendre disponible à tous les appareils de la marque, le nombre d’utilisateurs pourrait grimper très rapidement. Une concurrence encore floue, mais que Netflix doit prendre en compte pour assurer son avenir.
Avec le futur retrait des films Disney de son catalogue , l’entreprise devra de plus en plus compter sur des productions originales pour garder sa place au top des services SVOD. Et c’est notamment pour produire ce contenu qui reste une de ses forces qu’elle choisit d’émettre des obligations en euros et en dollars à hauteur de 2 milliards de dollars.
L’entreprise californienne semble donc se préparer à l’arrivée des géants sur le marché puisque c’est la sixième opération du genre lancée en quatre ans. Sa dette s’élevait en septembre à 8.34 milliards de dollars ( +71% en un an). Si la firme reste numéro un pour l’instant avec 130 millions d’utilisateurs dans le monde (dont 13.6 millions de français ) c’est aussi au coût de dettes très importantes.
Son chiffre d’affaire continue de bien se porter cependant, avec notamment pour le dernier trimestre un chiffre d’affaire en haute de 34% et qui s’élève à 4 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 402.8 millions.
Sources : Zdnet
Lors du 4G/5G Summit de Qualcomm, le co-fondateur de OnePlus Carl Pei a annoncé que la marque travaillait au développement d’un smartphone 5G qui sortirait en 2019.
C’est au cours d’une conférence de presse à Hong-Kong que le président de la société Qualcomm a invité Carl Pei sur la scène pour parler de l’avenir de OnePlus sur le marché de la 5G.
Alors que le OnePlus 6T sera lancé dans un peu plus d’une semaine, un nouveau modèle est déjà en préparation pour la firme de Shenzhen, un modèle compatible avec la 5G et armé des capacités des processeurs Qualcomm.
Ce futur flagship (peut être le OnePlus 7 ?) serait donc doté d’un SoC haut de gamme, mais aussi du modem SnapDragon X50 de la marque américaine avec qui le fabricant chinois travaille depuis plusieurs années.
Si la marque ne s’est pas prononcée sur les caractéristiques techniques que présenterait ce nouveau projet, elle affirme qu’il s’agit la d’un travail de longue date et qu’il serait prêt pour 2019. Ce manque de détail repose sûrement sur la volonté de ne pas risquer d’éclipser le 6T, dont le lancement a déjà été mis à mal par Apple.
Après les annonces de Xiaomi et de Samsung, c’est donc un nouveau fabricant qui annonce se lancer sur le marché de la cinquième génération de réseau mobile. Des capacités qui sonnent plus comme un avant-goût que comme une révolution, puisque le réseau 5G est encore loin d’être disponible pour tous.
Source : Génération NT
Le Oppo Find X et le F7 , tout comme les Huawei P20 et P20 pro ont été bannis du benchmark 3DMark car soupçonnés de tricher sur l’évaluation de leurs capacités.
Le 3DMark, un logiciel qui met en évaluation les puissances graphiques d’un téléphone ou d’un PC, établit un classement des téléphones bien connus des technophiles pouvant les orienter sur l’achat d’un smartphone. C’est donc un puissant argument marketing sur lequel toutes les marques peuvent s’appuyer puisqu’il s’agit d’une évaluation extérieure et donc neutre.
Cependant, quelques mauvais élèves se glissent parfois dans cette évaluation et c’est maintenant public : Oppo en fait partie. En effet, les smartphones mis en cause sont soupçonnés de posséder un programme détectant le benchmark pour ainsi pousser davantage les capacités du modèle. C’est en effectuant un comparatif grâce à un logiciel privé que 3DMark s’est rendu compte que les résultats différaient énormément entre les deux logiciels (jusqu’à 41%).
Une fonctionnalité qui était pourtant, d’après la firme, destinée au boost des capacité en cas de lancement d’applications nécessitant de la 3D ou même lorsque l’on fait usage de son smartphone très régulièrement. Ce à quoi l’éditeur de logiciel réponds qu’il regrette que le processus implique de rechercher le nom du benchmark.
C’est loin d’être rare que certains smartphones cherchent à modifier leurs résultats sur ce genre de classement. Parfois à raison puisque le Oppo Find X était septième sur le classement avant d’être banni définitivement. D’après Huawei, épinglé en septembre pour avoir triché sur ses P20 et P20 pro, tout le monde le fait et particulièrement en Chine et falsifier ses résultats seraient la seule manière d’être compétitif. Un cercle vicieux en somme : ils trichent donc nous trichons, donc ils trichent…
Ce genre de pratiques, aussi condamnables soient elles, révèlent bien que la compétitivité est rude sur ce marché et pousse à certaines malhonnêtetés. Cependant, cela révèle aussi que les utilisateurs se fiant à ce genre de classements devraient se méfier un peu des chiffres et ne pas les prendre pour acquis.
Sources : Eres Numérique
Alors que la firme de Shenzhen misait tout sur le lancement de son 6T le 30 Octobre , Apple vient lui bloquer la route en lançant sa Keynote le même jour, dans la même ville.
Tout avait été minutieusement préparé pour présenter le nouveau flagship dans les meilleures conditions. Un événement New-Yorkais rediffusé en live dans le monde entier, des cadeaux pour les participants, un concours pour gagner un voyage tout frais payer pour y assister…
Mais c’est dans un billet sur leur site que OnePlus a admis que tout cela aurait été en vain face à la keynote d’Apple. Et ça ne s’est pas fait de gaieté de coeur, le fabricant affirme avoir contacté plusieurs organismes de presse, avoir réfléchi à quoi faire pour éviter que leur annonce soit noyée dans l’Apple mania, mais le constat a été sans appel : Ils n’avaient aucune chance.
Le nouveau concurrent chinois avait pourtant cherché à "maximiser le nombre de gens que nous pourrions toucher avec notre message" en planifiant le lancement du 6T. Mais face à un rouleau compresseur tel que la marque à la pomme, le risque est trop grand. Il a donc été décidé de décaler de 24h l’annonce de leur nouveau-né qui est, d’après la firme, "leur meilleur produit à ce jour" et ce pour être sûr qu’il "reçoive l’attention qu’il mérite".
Un coup dur pour le marketing, mais aussi pour les finances de la firme puisqu’elle s’est engagée à rembourser le billet de toutes les personnes ayant voulu se rendre à l’événement, mais aussi tous les frais de ceux qui veulent y assister quand même et doivent faire des modifications dans leur plans. Si ces frais ne doivent pas peser très lourds dans la balance pour OnePlus, c’est surtout la preuve qu’ils tiennent vraiment à ce que leur keynote, malgré ce petit soucis de planning, soit une réussite.
Pour Apple cependant, sans savoir si cela était volontaire ou non, c’est une victoire totale. Le géant américain prouve ainsi qu’il pèse encore sur le marché international au point de forcer une marque qui a pourtant comme slogan "Ne jamais faire de compromis" à s’écarter. Un véritable coup d’éclat pour elle qui a un goût de déclaration de guerre car si les keynotes Apple se déroulent généralement à San José, celle-ci se déroule à New York, une heure avant celle de son concurrent.
On attend toujours le OnePlus 6T avec impatience et les technophiles seront sûrement au rendez vous le 29 octobre pour découvrir ce modèle auquel le fabricant chinois semble tant tenir.
Après la réponse aux sanctions de la Commission Européenne de Google, un document interne dont le média The Verge a eu lecture révèle ce qui pourrait être le tarif pour la G-Suite.
Pour rappel, c’était en juin dernier que la Commisson Européenne avait condamné le géant du web à une amende record de 4.34 milliards d’euros pour "abus de position dominante" vis à vis de son système d’exploitation Android et de ses logiciels, obligatoirement installés sur chaque smartphone l’utilisant.
Ce document consulté par le journal américain lèverait le voile sur ce qu’il pourrait coûter aux fabricants qui veulent distribuer sur le territoire européen des smartphones possédant la suite Google, y compris le Play Store, Gmail… Google avait décidé de les rendre payants pour les entreprises souhaitant via un système à la carte mais aussi, comme révélé par le journal The Verge, par pays.
En effet, d’après le média américain, la firme de Mountain View aurait divisé l’Europe en zones et si les critères pour définir ces zones sont incertains, il est possible que cela soit par pouvoir d’achat. Ainsi, la zone qui regroupe la Norvège, la Suède, l’Allemagne, le Royaume Uni et la Hollande serait la zone où ce pack google coûterait le plus cher aux fabricants : 35€ par appareils.
Mais pas pour tous les smartphones, puisque le document consulté révèle aussi une classification des modèles par densité de pixels sur leur écran. Ces 35€ concerneraient donc les smartphones possédant un taux de pixels par pouces supérieurs à 500px. Pour chaque smartphone dont le taux est compris entre 400 et 500, les frais s’élèveront à 17€, et les écrans inférieurs à 400 pixels par pouces pourraient posséder la licence pour un coût de 8,5€. L’entrée de gamme ne coûterait quand à lui que 2.2€ tandis que pour les tablettes, les frais pourraient s’élever jusqu’à 17€.
Chacun de ces frais de licence s’appliquerait donc à différents niveaux selon la zone concernée. C’est un système qui semble prendre en compte chaque marché sur un continent qui possède de grands écarts de pouvoir d’achats entre pays. Cela reste tout de même des frais conséquents pour tous les fabricants qui travaillent sur Android et les consommateurs peuvent se demander si il y’aura des conséquences importantes sur le prix de futurs smartphones sur le marché européen.
Bien que Google n’ait commenté aucun de ces tarifs, ces mesures si elles sont vérifiées seront appliquées dès le 29 octobre de cette année pour tout nouveau smartphone distribué sur le marché européen.
Sources : Numerama et The Verge
Après Razer et Xiaomi qui se sont lancés sur le marché l’année dernière, c’est au tour du fabricant d’ordinateur Asus de se lancer sur le marché du smartphone gaming.
Fort de sa gamme de pc Republic Of Gamer (ROG), l’entreprise taiwanaise a annoncé la sortie de son premier modèle pour le 8 Novembre 2018 en France. Le Rog phone était présent sur le salon taïwanais Computex en juin mais sans trop de détails. Les caractéristiques techniques sont plus connues aujourd’hui et permettent de juger s’il est bel et bien adapté pour le gaming.
Le flagship embarquera un processeur SnapDragon 845 cadencé à 2.96 GHz, 8 Go de RAM et un CPU Adreno 630, le tout soutenu par une solution de refroidissement par chambre à vapeur 3D Gamecool et d’un système de refroidissement détachable Aeroactive optionnel. Une puissance qui sera gérée pour éviter la surchauffe de l’appareil.
Côté écran, il disposera d’un écran AMOLED 6 pouces FHD+ au ration 18:9 avec une dalle AMOLED , un temps de réponse de 1ms et un refroidissement à 90 Hz.
L’Asus Rog Phone disposera de 128 go de stockage extensible par micro SD et deux capteurs photos, un de 12 Mpx à l’arrière et un de 8 Mpx à l’avant. Il embarquera également une batterie de 4000 mAh avec recharge rapide en USB-C et tournera sur Android 8.1 à sa sortie.
Un des argument solide pour ce smartphone est le nombre d’accessoires présenté par Asus qui viendront accroître l’expérience de jeu. On trouve parmi eux un dock qui présentera un grand nombre de connectiques, une manette intégrant des sticks et des boutons, mais aussi le Twinview Dock, soit un écran supplémentaire doté d’une batterie interne supplémentaire.
Un port USB et une prise jack 3.5 mm seront présents sur le modèle, même si il sera donné aux consommateurs l’opportunité de profiter d’un son extérieur de qualité fourni par 2 hauts parleurs stéréo dotés d’un amplificateur en façade et un son surround 7.1.
Le nouveau né d’Asus sera disponible en France en pré-commande à partir du 26 Octobre pour un prix de 899€, sans compter les accessoires. Pour les 200 premiers acheteurs, le fabricant offrira un casque ROG Delta d’une valeur de 199€ et si vous pourrez trouver le modèle sur bon nombre de sites marchands (boulanger, fnac…), les accessoires ne seront disponibles que sur la boutique en ligne.
Sources : Generation NT
La sécurité est définitivement un sujet brûlant en ce moment pour les grands acteurs du numérique et des smartphones. Après la faille de facebook, Google et sa Titan M, c’est au tour d’Apple de se fendre d’un billet expliquant comment et pourquoi ils sécurisent autant leurs modèles.
"Vos données personnelles vous appartiennent, à vous et à personne d’autre" annonce la Pomme sur son site, une affirmation qui résonne particulièrement à l’heure où des fuites de données personnelles ont conduit à la fermeture de Google+ et mettent encore aujourd’hui le plus grand réseau social mondial dans l’embarras. Afin de se différencier de ces firmes, l’entreprise de Tim Cook a donc créé une nouvelle page sur son site dédié à la confidentialité des données.
Apple a toujours été connue pour la sécurité de ses produits, y compris à l’époque où elle était plus connue pour ses Macs que pour ses iPhones. C’est sur cette réputation que la marque appuie, notamment à l’heure où ses appareils collectent de plus en plus de données : vos informations personnelles certes, mais aussi votre position, votre dernier article lu, votre rythme cardiaque après une course… C’est aussi pour ça que la Pomme gère sa sécurité logicielle et matérielle elle-même à la différence de la plupart des fabricants concurrents.
Sur cette page, vous y trouverez aussi l’assurance que vous seul pourrez déverrouiller votre téléphone avec plusieurs options : TouchId qui reconnait votre empreinte digitale, FaceId pour votre visage ou le classique code à 6 chiffres.
La marque garantit aussi que vos données ne seront jamais vendues, ni exploitées à des fins commerciales comme on a pu le reprocher à, au hasard, Facebook. Elle évoque aussi sa sécurité renforcée pour les paiements via Apple Pay en assurant qu’il n’existe aucun historique d’achat, une confidentialité qui évite de remonter jusqu’au consommateur.
Il est aussi appuyé que toute donnée, qu’elle soit partagée via un appel vidéo, un sms ou quelconque application Apple sera chiffrée et donc protégée.
Et cette promesse de sécurité, on la voit aussi dans les revenus de la firme puisque sur son chiffre d’affaire de 53 milliards de dollars de cet été, environ 57% viennent de la vente d’iPhone et le reste vient d’autres produits (Macs, Apple Watch…) et de services payants comme iTunes par exemple. Les données des utilisateurs d’iPhone ne sont pas vendues et ne comptent pas dans le chiffre d’affaire de la firme, tandis que pour Google, elle représente 86% des revenus annuels.
S’ils évoquent des règles stricts sur les applications disponibles sur leur store, les récentes plaintes d’utilisateurs ternissent un peu le tableau tout blanc que veut dresser le concurrent historique de Microsoft. En effet, certaines applications disponibles sur l’App store ont récemment été remises en causes du fait qu’elles utilisaient des modalités d’inscriptions peu claires pour forcer un abonnement chez les utilisateurs, à leur propre insu.
Dans cet environnement d’inquiétude sur l’utilisation des données de plus en plus nombreuses que nous fournissons à travers nos objets connectés et nos réseaux sociaux, Apple s’appuie sur une très solide réputation et une avance sur la sécurité pour rassurer les consommateurs et peut être attirer de nouveaux clients soucieux de protéger leur vie privée.
Source : BFM TV
Dans un billet sorti sur son blog, Google a expliqué (sommairement) en quoi le Pixel 3 qui sortira était leur "smartphone le plus sécurisé" de la gamme. Et cette sécurité elle tient en un composant : la Titan M.
Cette puce serait l’équivalent Android du Secure Enclave Processeurs des modèles d’Apple et serait en charge de la sécurité logicielle et de l’intégrité matérielle du flagship du géant du web. Quand on connaît les problèmes qu’a eu la filiale d’Alphabet face à des failles de sécurité récemment, on comprend qu’elle dédie un billet entier à cette puce.
Cette nouveauté sera utile dès le démarrage puisqu’elle fait partie d’une procédure "Verified boot" qui surveillera sur quelle version d’Android vous lancerez votre Pixel 3, si elle est sûre ou bien remplie de virus, obsolète, surveillée… Cette surveillance sera faite en comparant la version du système la plus sûre que vous ayez eu sur votre mobile et celle qui se lance. Elle protège aussi l’accès au bootloader, évitant toute modification de ce pilier du système d’exploitation.
Ce composant possédera sa propre mémoire et gérera le nombre de tentative de déverrouillage de votre smartphone puis, toujours avec ses propres ressources, débloquera l’accès à vos données personnelles. Un système de chiffrement matériel qui rendra l’accès aux données beaucoup plus difficile si vous n’avez pas rentré le bon mot de passe pour passer la puce.
La sécurité logicielle concernera bien sûr les applications, avec notamment la mise à disposition d’outils que les développeurs pourront intégrer à leurs créations. Les apps tierces pourront donc bénéficier du chiffrement matériel et d’un stockage des clés sécurisé.
La volonté de la firme de Mountain View d’étendre son système de paiement en ligne a sûrement été une motivation supplémentaire pour l’ajout de cette puce qui semble résister à toute intrusion. Selon le fabricant, les équipes de Google Play sont déjà en train de tester les outils de sécurités du composant.
Si l’envie du fabricant de sécuriser ses modèles est louable, on se demande si ce type de puce sera exclusive aux Pixels ou bien sera proposée sur d’autres marques. Si ce n’est pas le cas, au vu du faible nombre de smartphones écoulés par le géant du net, cette sécurité promise pourrait être assez vite oubliée puisque peu utilisée.
Source : 01Net