Auteur : anthony

Une "contribution de solidarité numérique", tel est le terme utilisé dans ce projet de loi issu de l’opposition, soutenu par un groupe conséquent de soixante sénateurs. 

La fracture numérique est une réalité indéniable en France, ce dont les membres de la chambre haute du parlement Français sont bien conscients. Pour pallier à cette fracture, il est proposé de faire de l’accès au numérique un besoin universel, à la manière de l’électricité ou de l’eau. 

Pour ces sénateurs, la différence de service entre zones urbaines et zones rurales "n’est plus acceptable" . Il ne s’agirait pas ici seulement de l’égalité entre les différents territoires, mais également d’un "frein au développement" des zones les moins desservies par le numérique. 

Si en 2009, un fond avait été créé pour assister au déploiement du numérique en France, il n’a jamais été doté et c’est notamment sur ce point que cette taxe veut résoudre le problème des inégalités à l’accès au numérique en France. 

Car il s’agit bien là d’une contribution financière que ce projet de loi propose. Une taxe qui serait donc présente sur tous les abonnements mobile et internet et s’élevant à 0.75€ par mois et par abonnements. Pour un abonnement s’approchant des 15€ par mois, cela représente environ 5% du montant hors-taxes de l’abonnement .

Des réactions ne manquent pas d’arriver sur les réseaux sociaux, rejetant ce projet de loi. Si le projet vise à doter le Fonds d’aménagement numérique des territoires (FANT) cité plus tôt d’un capital pour résoudre les inégalités de territoires, une partie de l’opinion publique semble juger que la responsabilité de la couverture en réseau numérique est celle des opérateurs. 

 

C’est un nouveau jeu de réflexes qui vous plonge dans un monde de science-fiction que nous testons aujourd’hui sur la Freebox Mini 4K. 

Jump Drive est disponible gratuitement sur le play store de votre box ou bien en cliquant directement sur ce lien. Vous y incarnez un vaisseau, perdu dans le vide de l’espace, sautant de points en points dans l’univers en évitant les divers obstacles qui se dresseront sur votre route. 

Le jeu demande une manette pour y jouer, ce que l’on peine un petit peu à comprendre puisque le gameplay est plus que simpliste. Il vous suffira d’appuyer sur le bouton A de votre manette pour passer d’une plate-forme à l’autre. 

Le design du jeu est assez minimaliste en soi, votre vaisseau ressemblant à une fusée améliorée et les obstacles ne représentant que des gadgets technologiques bardés de lasers et de lames, prêts à vous écraser, vous découper en morceaux… Enfin, à détruire votre vaisseau en somme. 

Le jeu fonctionne sur une mécanique assez simple : analyser le pattern (le schéma d’action) de l’obstacle qui vous fait face pour sauter au bon moment. Cependant, vous ne disposerez pas d’un temps illimité pour réagir, puisque votre vaisseau continue d’avancer lentement vers le point que vous visez. Il vous faudra donc réagir promptement sans pour autant vous précipiter. 

C’est l’une des qualité du jeu d’ailleurs, vous pousser à la réflexion et à soupeser chaque action, tout en instillant un sentiment d’urgence lorsque vous voyez votre vaisseau s’approcher un peu trop près d’un laser menaçant. 

L’animation est très fluide et le jeu vous récompensera pour certaines actions réalisées in-extremis en faisant réaliser à votre vaisseau une embardée ou un tonneau pour éviter les obstacles, parfois produisant une gerbes d’étincelles lorsqu’il les frôle. 

Il est également possible de personnaliser votre vaisseau. Quelques bonus sont disséminés dans jeu, dont un bouclier qui sert à passer un obstacle trop difficile, un multiplicateur de cristaux, les items que vous amasserez durant le jeu. 

Si le jeu est plus qu’agréable graphiquement et facile à prendre en main tout en proposant un challenge, il varie assez peu dans son gameplay. Le système de déblocage de nouvelles "portes" est également assez répétitif puisqu’il nécessite de plus en plus de cristaux pour y accéder.  

En somme, Jump Drive est un bon jeu sur lequel passer le temps lors d’une pause, mais ne vous attendez pas à une expérience sur la durée. Si vous aimez ce type de jeu rappelant l’arcade, nous vous conseillons également Orbia que nous avons testé il y’a peu. 

Aujourd’hui c’est une application d’édition de photos que nous vous présentons : Polarr. Elle est disponible gratuitement sur le store alternatif que nous vous avons déjà présenté : Aptoide.  

Pour ceux qui ne connaissent pas ce store, nous avons déjà réalisé un article le présentant et expliquant comment l’installer ici. Il propose de nombreuses applications qui ne sont pas disponibles sur le store android, comme celle que nous vous présentons aujourd’hui.

Polarr est à la base un logiciel de retouche de photos gratuit en ligne, mais pour les personnes disposant d’un ordinateur aux ressources limitées, il est possible de l’installer sur votre Freebox mini 4K afin d’éditer vos photos directement sur votre télévision. Il vous faudra cependant vous munir d’une souris, de préférence sans fil si vous souhaitez naviguer librement sur l’interface et être précis dans vos retouches. Il vous faudra aussi, bien sûr, transférer la ou les photo(s) que vous souhaitez modifier sur votre Freebox.

Une fois l’installation de l’application réalisée, vous vous verrez proposer plusieurs options pour personnaliser votre expérience selon vos besoins. Il existe deux offres : Express et Premium, l’une étant gratuite, l’autre étant payante, nous avons testé pour vous la version Express mais sachez qu’il est possible d’essayer la version Premium qui vous donne accès à des fonctionnalités plus avancées si vous le désirez.

Vous pourrez également personnaliser votre interface en choisissant un thème et un espace de travail cohérent avec vos besoins et vos connaissances en photo : Débutant ou Pro. Pro correspondant à une fonctionnalité premium, nous avons donc testé la version débutant qui propose déjà beaucoup de paramètres modifiables. 

Vous arriverez ainsi sur l’interface principale de l’application avec une photo qui vous servira d’entraînement. On vous y proposera un tutoriel pour bien prendre en main l’application ainsi que ses fonctionnalités. De manière général, des tutoriels sont proposés dans le menu principal disponible en bas à gauche. 

Votre espace de travail est entièrement personnalisable, que vous souhaitiez simplement appliquer un filtre sur vos photos ou bien régler tout un tas de paramètres, vous pourrez ainsi personnaliser votre barre d’outils à droite de l’écran. Il vous suffit pour cela de cliquer sur l’icône "+" en bas à droite de votre écran et vous pourrez ainsi sélectionner vos outils de prédilection. 

Les options, bien que certaines soient réservées à une utilisation payante, sont multiples et pourront permettre aux photographes amateurs d’améliorer leurs photos en modifiant différents paramètres. 

Les outils disponibles sont multiples, de la lumière à la colorimétrie en passant par de simples filtres. 

Nous avons testé pour vous la plupart de ces outils et l’utilisation est assez claire et simple à prendre en main. Pour les filtres pré-faits, il vous suffit de sélectionner celui qui vous plaît et votre image sera directement traitée. Les filtres sont triés par "effet voulu" avec des titres clairs comme "vieux films" etc…

Une galerie de filtres gratuits assez fournie mais également quelques filtres payant disponibles dans la catégorie "Prime". 

Pour ceux désirant se pencher un peu plus sur la technique et personnaliser leurs photos, Polarr propose la modification de diverses caractéristiques de votre cliché. Nous pouvons citer en groupe le contraste, la balance des couleurs, la chaleur etc… Si les termes utilisés dans l’application sont plutôt techniques pour les néophytes, quelques expérimentations leur permettront de vite comprendre les effets de chaque jauge. 

Tout se règle via une courbe ou une barre que vous ferez varier pour obtenir l’effet désiré. La courbe des blancs (ou d’autres couleurs) par exemple vous présentera une diagonale en dessous ou au dessus du quel vous pourrez positionner votre curseur afin de jauger de l’importance d’une couleur précise de votre photo. Pour la colorimétrie, on vous proposera différentes caractéristiques à faire varier sur une jauge comprenant 200 graduations (de -100 à 100).

 

Il est également possible de créer un cadre pour votre photo, de modifier votre plan en rognant l’image… De quoi permettre aux apprentis photographes de retoucher leurs créations sans trop besoin de ressources ni de connaissances avancées.

Si l’application est honnête quant aux options proposées, il est important de noter qu’elle n’est pas entièrement optimisée à l’utilisation sur AndroidTV. La preuve en est avec le besoin d’une souris (sans fil de préférence) mais aussi sur le temps de traitement de l’image parfois un peu long. Cependant elle reste totalement utilisable sur votre Freebox si vous n’avez pas d’autre option pour personnaliser vos clichés et que vous n’êtes pas déjà trop rompu à l’exercice de la retouche précise sur ordinateur.

 

Si Google a toujours proposé plusieurs résultats quelle que soit la question posée, cela pourrait bientôt être fini pour les requêtes dont le moteur de recherche est certain de connaître la réponse. 

C’est apparemment dans un objectif de simplifier l’utilisation de son moteur de recherche que la firme de Mountain View a décidé de proposer une réponse unique à certaines questions… Ou presque.

En effet, lorsqu’un utilisateur posera une question telle que "Quelle heure est il en Inde ?" ou "Comment convertir 60$ en euros ?", le moteur présentera une réponse très succinte et claire. Cependant, il sera toujours possible de trouver d’autres sources de réponses grâce à un bouton "Montrer plus de résultats". 

Si la question n’est pas assez claire, le géant américain proposera la réponse factuelle en premier, puis déroulera une liste de résultats classique se basant sur votre formulation comme à l’accoutumée. Le site searchengineland a d’ailleurs démontré ce fait, notamment en demandant l’heure de New York et en voyant que le moteur de recherche propose à la fois l’heure mais aussi le site du New York Times, logique quand la question comprends tous les mots composant le journal. 

Une manière pour Google donc d’informer plus rapidement ses utilisateurs, certes, mais qui pourrait s’avérer préjudiciable pour les site web dédiés à certaines fonctionnalités concernées (convertisseurs en ligne, site présentant des fuseaux horaires…). Un test déjà effectué en février 2018 s’était soldé par un retrait de la fonctionnalité du fait que les régies publicitaires polluaient ce type de réponses directes pour se trouver en premier résultat visible. La firme de Mountain View a travaillé sur le problème afin d’éviter ce type d’abus. 

Si pour l’instant ce type de résultat ne semble concerner que les recherches en anglais et seulement sur certains appareils, il n’est pas impossible que cette fonctionnalité soit bientôt étendue aux recherches en français. 

Source : searchengineland

Alors que son Mate 20 Pro fait toujours parler de lui comme une référence du haut de gamme, Huawei semble déjà préparer le futur de ses flagships en teasant un nouveau design pour ses smartphones. 

La course se poursuit entre Samsung et Huawei, après avoir annoncé un smartphone à écran pliable peu de temps après le sud-coréen, puis un smartphone à 4 capteurs photo comme le Galaxy A9, la firme semble s’inspirer des récents écrans présentés par samsung pour son prochain flagship.

En effet c’est sur son compte Weibo (l’équivalent chinois de twitter), que la marque a présenté un nouveau design présentant un trou pour son appareil photo. Il peut bien sûr s’agir de différentes choses, mais au vu de la course à qui sortira la nouveauté le plus rapidement qui a lieu entre les deux plus grands fabricants de smartphone du monde, un détail peut nous aiguiller sur ce que révèle cette image. 

Une encoche ronde décentrée ? Un trou dans la dalle ? 

D’après le leaker IceUniverse, il s’agirait là du premier smartphone sans encoche présentant un trou dans sa dalle et le mois de décembre présage d’une annonce à la fin de l’année, ce que le twittos bien connu pour ses sources et ses prédictions souvent exactes affirme lui aussi. 

Un design qui rappelle donc un écran de Samsung: le Galaxy Infinity O, qui disposerait lui aussi d’un trou dans sa dalle pour y mettre son capteur photo avant.  Des rumeurs font d’ailleurs état d’un smartphone possédant cette même caractéristique prévu pour Samsung autre que la Galaxy S10, le Galaxy A8s. C’est sur ce modèle que se baserait ainsi Huawei pour ce prochain smartphone, dont on ne sait encore que très peu de choses. 

Cependant, il est bon de se souvenir que ce ne sont que des rumeurs basées sur une image assez vague. Il faudra certainement attendre une annonce de la firme de Shenzhen pour confirmer ou infirmer cette nouveauté qui, si elle est confirmée, représenterait une véritable bombe pour l’industrie du smartphone. 

Source : GSM Arena

Alors que les Etats-Unis poussent leurs alliés à se méfier, voir bloquer, le géant chinois Huawei, la France semble pour l’instant maintenir ses relations avec le groupe.

Si Huawei est majoritairement connu du grand public pour ses smartphones, il représente aussi un équipementier télécom important au niveau mondial. Et ce sont sur ces deux points que les Etats-Unis se méfient de la firme de Shenzhen depuis des années au point que la firme est exclue du territoire en tant qu’équipementier et n’y a pas sorti certains smartphones (comme la gamme P20). 

Récemment, le pays de Donald Trump a d’ailleurs encouragé ses alliés, notamment le Japon, l’Allemagne ainsi que l’Australie à éviter de s’associer au géant chinois, du fait des soupçons d’espionnage pour le gouvernement chinois le concernant. Si ces pays ont fait davantage l’objet de plus de pressions que les autres, c’est notamment dû au fait qu’ils hébergent des bases militaires américaines et que le gouvernement américain souhaite éviter qu’on puisse l’y espionner. 

Si la France est un allié de longue date des Etats-Unis, elle est également partenaire de Huawei depuis plusieurs années. En effet, la firme de Shenzhen accompagne plusieurs opérateurs français dans leurs expérimentations sur la 5G. 

Le journal Les Echos fait ainsi mention des délibérations du gouvernement pour décider de la marche à suivre vis à vis de cet allié dans les télécoms. Si une certaine méfiance existe encore face aux risques d’écoutes et d’utilisations de données personnelles par la firme chinoise, la France ne semble pour l’instant pas décider de mettre fin au partenariat.

Cette méfiance s’exprime d’ailleurs par le choix d’une approche "pragmatique" de la collaboration avec Huawei, selon les régions et les équipements concernés. Mais il semble que le géant soit nécessaire dans le déploiement rapide (bien qu’en retard par rapport à d’autres pays) de la 5G et qu’une rupture du partenariat ne ferait que la retarder encore plus.  

Ainsi, la France semble souhaiter toujours compter la firme de Shenzhen parmi ses alliés dans les télécoms, sans pour autant en faire un acteur majeur au coeur des réseaux des opérateurs français. 

 

LG qui a toujours du mal à retrouver sa place sur le marché mobile semble être prêt à tout pour se démarquer de la concurrence avec des capteurs photos en grille. 

Le site néerlandais Letsgodigital a révélé des brevets déposés par la firme sud-coréenne qui présentent un smartphone très atypique, puisqu’il posséderait 16 capteurs photos disposés en grille, soit un carré de 4 capteurs de côté à l’arrière du smartphone. Lorsque l’on voit les réactions plus que tièdes qu’a reçu le Samsung Galaxy A9 et ses quatre capteurs, on ne peut s’empêcher de lever un sourcil en voyant le projet. 

L’idée cependant semble être de se tourner vers les prises de photo/vidéo avec une profondeur inégalée. En effet, le positionnement en grille devrait permettre au téléphone de capter beaucoup d’angles différents permettant ainsi de générer différents points de vue sur l’objet pris en photo.

Si certains smartphones proposent déjà ce type de prise de photo en 3D où l’on peut naviguer pour découvrir plusieurs angles de vue, ces multiples capteurs devraient permettre une composition d’image très poussée.  

Une innovation qui pourrait intéresser notamment les photographes et les amateurs de nouvelles technologies, mais on se demande si la firme pourra soutenir ce projet avec un smartphone dont les ressources pourront supporter la multitude de calculs nécessaires pour générer une image aussi complexe.

L’intérêt de ce type de smartphone pourrait également se trouver dans le milieu du cinéma. En effet, de plus en plus de caméras capables de capturer des vidéos en profondeur et en 3D sont développées pour le 7 eme art et un appareil compact qui possède ces capacités pourrait intéresser le milieu (à la manière des appareils reflex qui remplacent les grosses caméras lors d’opérations risquées). 

Si LG a toujours voulu proposer des nouveautés technologiques, la marque peine souvent à en faire des succès commerciaux. Peut être qu’une innovation si particulière pourrait être le moyen pour la marque de remettre le pied à l’étrier dans le monde du smartphone. 

Source : LetsGoDigital

Si les flagships d’Apple sortis il y’a peu ont impressionné la presse, il semblerait que les ventes ne suivent pas et qu’Apple doive reprendre la production de l’iPhone X pour réagir aux résultats décevants de sa nouvelle gamme. 

Cette gamme semble décidément poser des problèmes à Apple, nous vous évoquions il y’a un mois que la firme de Cupertino ne produirait pas plus d’iPhones XR dû entre autres à la recrudescence des ventes d’iPhone 8. The Wall Street Journal a révélé que d’après ses sources, la Pomme reprendrait la production d’iPhone X qui s’était arrêté à la sortie de sa nouvelle gamme. 

Une décision qui reposerait en partie sur les ventes trop peu élevées des XS, XS Max et XR mais pas seulement. Cette nouvelle gamme est au coeur d’un partenariat entre Apple et Samsung qui fournissait les écrans OLED qui équipaient les smartphones du géant américain. Face à ces ventes décevantes, Apple aurait ainsi décidé de reprendre la production de son ancien modèle, lui aussi équipé d’un écran OLED, afin d’honorer ses engagements d’écrans écoulés. 

Il est difficile d’envisager un retour de ce modèle, pourtant très populaire, dans les magasins de la Pomme. En effet, les Apple stores sont souvent tournés vers les nouveautés de la marque. Il est donc probable qu’Apple compte sur les autres distributeurs pour proposer l’iPhone X à un prix plus bas. 

Cela pourrait également expliquer la récente décision de la firme de Cupertino de permettre à Amazon de vendre directement ses smartphones. Si les modèles annoncés comme disponibles n’étaient pour l’instant que la nouvelle gamme, il ne serait pas surprenant que l’iPhone X débarque bientôt sur le site de vente.

Source : 9to5Mac

C’est une affaire qui dure depuis bientôt un an. Dans le village gersois d’Auradé, les habitants soutenus par la mairie se sont opposés à l’installation d’une antenne-relais dans la commune, mais Free semble continuer de vouloir s’y installer. 

Le 7 décembre 2017, Free a déposé un dossier à l’hôtel de ville de ce petit village concernant l’installation d’une antenne-relais haute de 25 mètres sur un terrain de la commune. Si le maire d’Auradé, Francis Larroque, ne s’oppose pas à ce genre d’installation (il accueille lui même deux antennes dans son jardin pour SFR et Bouygues) , ses administrés n’étaient pas du même avis. 

Après le dépôt d’un arrêté de non-opposition au projet par le maire, les démarches ont suivi leur cours jusqu’à ce qu’une habitante du village remarque un panneau qui concernait le chantier de Free à quelques pas de chez elle en mars 2018. Céline Roussel, l’habitante en question, a donc immédiatement lancé une pétition dans son village ainsi que deux recours gracieux déposés le 18 et 24 avril 2018 pour s’opposer à l’installation de l’antenne.  

Les habitants s’opposent à l’installation de l’antenne-relais pour des raisons qui sont souvent évoquées dans ce type de cas : le risque d’être bombardés d’ondes et la dévaluation immobilière inhérente à l’apparition de ce type d’antenne. 

La pétition a atteint en quelques semaines 230 signatures ce qui, d’après le maire d’Auradé, concernerait "la majorité des administrés aptes à s’exprimer sur le sujet". Il est vrai que dans ce village de 600 habitants, 230 signatures représentent une partie importante de sa population et le maire, qui souhaite écouter ses administrés, a donc annoncé à Free en Juillet 2017 qu’il retirait l’arrêté de non-opposition. 

Mais Free ne s’est pas contenté de cela, puisque l’opérateur a lancé les travaux peu après les vacances scolaires d’été et ce malgré le respect des règles de rétractation de la commune. Une grande partie du voisinage s’est alors employé à bloquer le chantier et lorsque les gendarmes sont intervenus, entraînant sa fermeture, les Auradéens pensaient que l’affaire Free était close. 

Et pourtant, quelques semaines après, le 18 octobre 2018, l’opérateur a de nouveau déposé un dossier qui lui concernait une antenne de 20 mètres de haut, toujours au même emplacement. Free a déclaré que ce changement avait pour but de "répondre aux inquiétudes des riverains sur l’impact visuel du projet". Une raison qui ne semblait pas suffisante pour les riverains.

Malgré les tentatives de dissuasion du maire, Free a maintenu son dépôt de dossier auquel Francis Larroque a déposé un nouvel avis défavorable. D’après l’édile, surpris et ennuyé des proportions que prend cette affaire, Free aurait menacé de porter plainte contre le premier arrêté sans pour autant donner suite. Une déclaration de Free au journal La Dépêche confirme qu’il n’a lancé aucune action judiciaire. Affaire à suivre. 

Source  : La Dépêche

Les futures réglementations de l’Union Européenne concernant le droit d’auteur sont décidément source de conflits avec Google, notamment avec YouTube qui proteste contre le treizième article de cette loi.

Nous vous parlions récemment des menaces de Google de fermer Google News si l’article 11 du même projet de loi européen était appliqué, c’est dorénavant contre l’article 13 que la firme de Mountain View se dresse en mettant en avant le danger que cet article présente pour sa plate-forme de vidéo YouTube. 

Le projet de loi concernant les droits d’auteurs sur les supports numériques est en grande discussion en ce moment au parlement européen. Son treizième article, qui nous intéresse aujourd’hui, concerne les plate-formes hébergeant du contenu audiovisuel et YouTube étant la première plate-forme de ce type au niveau mondial, on peut comprendre que Google se soit senti aussi concerné. 

YouTube était auparavant, comme toutes les plate-formes de vidéo en ligne, considéré comme un hébergeur de vidéo et n’avait ainsi qu’une responsabilité limitée dans le contenu diffusé. En effet, si un contenu enfreignait les règles de droits d’auteur appliqués dans un pays, il fallait qu’il soit signalé ou bien que son logiciel de détection Content ID le repère. Après vérification (ou non) par une personne réelle, le contenu était supprimé de la plate-forme directement, le tout devant être fait dans un délai plus ou moins long.

Si la responsabilité d’uploader du contenu protégé par des droits incombait auparavant au compte qui le publiait, la responsabilité serait maintenant transférée à l’hébergeur et c’est sur ce point que Google proteste. 

Si YouTube soutient le but initial de protéger les créations d’artistes, c’est l’application potentielle qui est remis en cause par le géant de Mountain View. Cette responsabilité pousserait YouTube à vérifier chaque contenu publié sur son site. Au vu du nombre de vidéos uploadées par jour sur la plate-forme, YouTube ne pourrait pas utiliser de moyens humains et fiables et devrait se baser sur un algorithme répressif, qui bloquerait ainsi toute vidéo comprenant une image, une musique, un extrait non libre de droit.

C’est un problème pour beaucoup de créateurs professionnels sur la plate-forme qui se basent parfois sur la parodie de contenu célèbre, sur de l’analyse de musique etc… Qui sont déjà souvent confrontés au droit d’auteur et peuvent voir leurs vidéos supprimées automatiquement malgré l’existence d’exceptions légales comme le droit à la parodie ou l’analyse. Et YouTube, dont le créateur de contenu le plus populaire Pewdiepie est européen (suédois mais vivant actuellement au Royaume Uni), souhaite que ses créateurs puissent continuer de proposer leur contenu sans risquer un blocage automatique. 

De plus, l’apparition de cette loi telle qu’elle est proposée pour l’instant concernerait également les vidéos antérieures au projet de loi, entraînant le blocage de nombreuses vidéos européennes populaires. 

Cependant, tout n’est pas si dramatique que ça en a l’air. Comme dit précédemment, le projet de loi est encore à l’étude et est en cours de rédaction. Face à cette potentielle menace, YouTube a tout de même lancé une campagne sur les réseaux sociaux via le hashtag #SaveYourInternet pour inciter les utilisateurs de la plate-forme à protester contre ce projet de loi tant qu’une "meilleur solution" n’est pas trouvée.

Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler d’un géant du streaming s’opposant aux normes européennes. Netflix a récemment dû s’adapter à des réglementations particulières et a fait savoir son ressenti face aux lois concernées. Cependant, il est assez rare qu’une firme de cette ampleur proteste ouvertement et pousse ses utilisateurs à se mobiliser contre un projet de loi encore à l’étude.