Auteur : anthony

Petites antennes 4G en zone dense : un bilan positif pour l’ANFR

 

En 2017, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) avait lancé le déploiement ciblé de petites antennes 4G "cachées dans le milieu urbain" dans certaines villes afin de fournir un très haut débit mobile en zone dense. L’agence vient de publier le rapport et les résultats de ces tests. 

Avec l’utilisation de plus en plus importante de réseau mobile, il semble nécessaire d’assister les antennes 4G classiques (dites "macro") pour certaines zones dense. C’est ce que l’ANFR avait lancé durant l’année 2017 à Annecy et Montreuil puis en 2018 à Kremlin Bicêtre dans le Val de Marne.

Ces antennes étaient notamment dissimulées dans le mobilier urbain (abris de bus, panneaux de publicités etc…) et trois opérateurs avaient prêtés leur réseau 4G à cette étude : Orange, Bouygues Telecom et SFR. Le rapport présente l’architecture du réseau de manière simple afin de bien faire comprendre l’enjeux derrière ces tests. 

Une grosse antenne par zone assez large, agrémentée de petites antennes dans les zones de plus forte intensité. 

 Cette architecture, qui pourrait également marcher dans le cadre d’un réseau 5G a ainsi pour but de soutenir le réseau macro. D’après l’agence, c’est un test qui est plutôt réussi puisque le débit descendant est monté à 50 Mb/s dans 50% des cas (contre 30 Mb/s en moyenne) et le débit montant quant à lui est passé, dans 75% des cas, à 20 Mb/s (contre 11 Mb/s en moyenne sur le réseau macro).  

Pour ce qui est de l’exposition du public aux ondes, le bilan de l’ANFR est également positif. "L’exposition réelle de l’utilisateur à son mobile est en moyenne plus faible ou dure moins longtemps lorsque le mobile se connecte à une petite antenne que lorsque le mobile se connecte au réseau macro actuel." est il expliqué dans son rapport. 

Face à l’utilisation de plus en plus fréquente des réseaux mobiles, un soutien aux antennes qui diffusent ce réseau à grande échelle peut donc exister pour les zones urbaines denses. De plus, l’installation au sein de mobilier urbain évité toute dénaturation du patrimoine des villes, tout en exposant le public à un degré d’ondes faibles. Il reste à voir si ce procédé et ces essais convaincront les opérateurs d’investir dans ce nouveau type d’antennes 4G. 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Déploiement très haut débit : le label « zone fibrée » officialisé

 
Le statut "zone fibrée" a fait l’objet d’une publication au Journal Officiel. L’occasion d’acter les conditions de son obtention. Pour rappel, il doit pousser le développement du très haut débit en France.
 
Identifier les zones fibrées prêtes pour une migration massive
Durant l’été 2017, l’Arcep a annoncé un statut « zone fibrée ». Voulu par le gendarme des télécoms en France, il doit permettre d’identifier les zones avec un réseau fibre optique ouvert à la mutualisation et au moins une offre commerciale disponible. En d’autres termes, des zones prêtes pour une migration de masse du cuivre vers la fibre optique.
 
Le statut officialisé pour passer à la vitesse supérieure
Plus d’un an après, ce statut « zone fibrée » fait en effet l’objet d’une publication au Journal Officiel. Une officialisation du label et des conditions d’attribution qui va sans doute inciter les différents acteurs à mettre les bouchées doubles pour l’obtenir, et par la force des choses favoriser le développement du très débit en France.
 
Il faut effectivement inciter les acteurs, peu enclins à s’occuper des zones moins denses et donc moins rentables. Mais il faut également pousser du côté des consommateurs, parfois très satisfaits par leur connexion en ADSL et qui ne voient pas forcément l’intérêt de changer.
 
Un levier d’attractivité pour les communes
Le label est également une marque déposée auprès de l’INPI. L’obtenir, c’est avoir le droit d’afficher fièrement la mention « zone fibrée ». Pour les communes qui obtiennent le statut, c’est par conséquent un levier supplémentaire pour améliorer leur attractivité. Autre avantage pour les communes détenant le label : elles ne sont plus soumises à l’obligation de cuivrer les nouveaux bâtiments construits.
 
N’est pas conservée en revanche la possibilité d’augmenter le prix du dégroupage pour favoriser le choix de la fibre optique. L’Arcep a jugé trop petit le nombre de zones où le déploiement de la fibre optique est assez avancé pour garder ce levier. La position pourra changer par la suite, à l’appréciation du régulateur.
Classés sous les catégories : Non classé

Manifestations : Orange peut compter les visiteurs grâce aux données de ses abonnés mobiles

Il n’est pas toujours évident de compter les visiteurs lors d’une manifestation, en particulier lorsqu’elle est de grande envergure et en accès libre. Orange propose un outil aux organisateurs. Il s’appuie sur les données de ses abonnés mobiles. Explications.

Aider les organisateurs à connaître les visiteurs lors de manifestations
Comment comptabiliser les visiteurs lors d’une manifestation ? Si le calcul peut s’avérer simple lorsqu’il y a une billetterie, il l’est moins dans le cas d’un accès libre. Par le biais de sa filiale Orange Business Services, Orange propose justement un outil pour faciliter la tâche aux organisateurs. Il répond au nom de Flux Vision.

À l’aide des données des clients mobiles Orange
Pour calculer le nombre de visiteurs, l’outil s’appuie sur les données de localisation des abonnés Orange. Il peut ainsi identifier les clients présents dans une zone donnée et établir un profilage (nationalité, ville d’origine, durée de présence à un endroit, etc.). Ensuite, ce sont les algorithmes qui prennent le relais pour extrapoler la données, en tenant compte des parts de marché locales des opérateurs, des smartphones potentiellement éteints ou des personnes non équipées. Pour Orange, l’outil permet de monétiser les données qu’il brasse. 250 clients ont déjà utilisé son outil.

Dernier exemple en date : la Fête des Lumières à Lyon
Grâce à l’outil fourni par Orange, les organisateurs de la Fête des Lumières de Lyon ont ainsi pu estimer le nombre de visiteurs. L’édition 2018, qui s’est déroulée du 6 au 10 décembre, a attiré 1,8 millions de visiteurs sur les 4 jours. Il était également possible de connaître le taux de fréquentation en temps réel. Tout comme on pouvait savoir quelles animations ont le mieux fonctionné. 

Quid de l’aspect de données personnelles ?
Alors que les acteurs du Web sont en ligne de mire concernant les données personnelles, la question de la vie privée peut naturellement se poser avec un tel outil. Chez Orange, on se veut rassurant, indiquant un travail avec la CNIL, le gendarme des données personnelles en France. Jean-Luc Chazarain, responsable chez Orange Business Services, insiste sur le fait que "les données captées sur le réseau sont anonymisées en temps réel en détruisant les numéros de téléphone associés". Et d’ajouter que des audits réguliers permettent de vérifier que le fonctionnement est conforme.

Source : Le Point
Classés sous les catégories : Non classé

Le NAS de la Freebox Delta décortiqué par Univers Freebox

On n’attendait plus que lui pour commencer nos tests et il est enfin arrivé : le serveur de la Freebox Delta est là ! Avant même de le connecter, voici quelques photos de son NAS.

 Pour rappel, le serveur est effectivement doté d’un système NAS permettant un stockage allant jusqu’à 20To et pouvant accueillir 4 disques durs. Free fournit également, dorénavant en option pour 40€ depuis les changements de conditions de ventes, un disque dur d’1To lors de la commande si vous le souhaitez. Le serveur NAS peut être utilisé avec différentes configurations RAID (0, 1, 5 et 10) selon vos besoins. 

Et en voici des photos pour vous montrer le système en lui même. Il est accessible en passant par dessous le serveur, en déclipsant le couvercle grisé. 

Vous aurez ainsi accès (ou non si vous avez choisi de ne pas prendre l’option) à votre disque dur 1To (initialement compris dans l’offre, puis dorénavant proposé en option pour 40€). On y trouve quatre connectiques SATA pouvant accueillir ces disques durs et une possibilité de soulever le boitier de rangement des disques pour dévoiler une barrette de RAM de type SO-DIMM. 

Une barrette de RAM que l’on peut d’ailleurs retirer (et donc potentiellement changer ?). 

Il est maintenant temps pour nous de le brancher et de pouvoir enfin tester en intégralité la Freebox Delta !

Classés sous les catégories : Non classé

Clin d’oeil : Le PDG de Netflix recevra bientôt sa Freebox Delta dédicacée

 C’est sur son compte twitter que Free prévient Reed Hastings, PDG de Netflix que sa Freebox est en route. 

On y voit ainsi une photo de Xavier Niel en train d’écrire une carte pour le PDG, et la box qui lui sera envoyée. Une gentille attention pour Netflix, ça pourrait consolider le partenariat , qui sait ? 

 

 

 PS : une petite erreur d’anglais s’est glissée dans le tweet, la trouverez vous ? 

Classés sous les catégories : Non classé

La Freebox One arrive à son tour chez les nouveaux abonnés

 

Hier, nous avions vu que la nouvelle Freebox Delta arrivait chez les nouveaux abonnés, c’est au tour de ceux qui ont choisi sa petite soeur de trouver leur nouvelle box chez eux. 

Seulement pour les nouveaux abonnés à Free, bien sûr, puisque la migration vers la Freebox One n’est toujours pas disponible. Mais on peut déjà voir quelques images sur twitter de clients heureux de recevoir leur box. On découvre également le packaging de la Freebox One, opposé complètement à sa grande soeur dans les codes couleurs. 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Le Hello Show d’Orange résumé en une vidéo de 4 minutes

La Keynote d’Orange qui a eu lieu le 12 décembre 2018 a annoncé plusieurs projets pour l’opérateur. Pour ceux qui n’ont pas le temps ou l’envie de regarder la conférence en entier (qui dure près d’une heure et demi), Orange a condensé "les meilleurs moments" de l’événement. 

Pas d’annonces de nouvelles box, mais plutôt des projets mis en chantier par Orange annoncés lors du show de cette année et avec cette vidéo, vous en aurez un aperçu rapide. 

 Si vous souhaitez vous informer plus en détail sur les informations présentées dans cette vidéo, vous pouvez regarder notre article sur le sujet. 

Classés sous les catégories : Non classé

Plaintes clients : SFR dénonce le rapport de l’Arcep, il serait “incomplet” et “de mauvaise foi”

Après des frictions avec Orange en octobre dernier, c’est dorénavant Alain Weill qui critique la communication de l’Arcep qui vient de publier un bilan mettant son opérateur SFR en dernière place… 

"Je regrette que certaines des initiatives de l’Arcep, trop nombreuses à mon goût, soient plutôt pour dénoncer le travail ou les difficultés des opérateurs sans les encourager en parallèle" a-t-il déclaré lors d’un passage devant la Commission économique du Sénat. Commission qui concernait d’ailleurs la stratégie d’Altice sur le marché. 

Il est vrai que le rapport était plutôt à charge pour l’opérateur qui se retrouvait bon dernier sur de nombreux critères. Sur la qualité générale du service, SFR s’était vu attribué la note d’1.7/5, contre 2.2/5 pour Orange et Bouygues Telecom et 2.6/5 pour Free et l’Arcep avait précisé que ces notes, sur leur plate-forme de signalement étaient plus basses encore. 

Pour le PDG d’Altice Europe, il s’agit là d’un rapport incomplet qui omet des éléments. Pour le PDG, il convient de remettre en contexte ces chiffres. 

"L’étude ne tient pas compte des tendances de SFR qui évoluent considérablement et l’écart de notation entre les opérateurs n’est pas si important que ça. "

Si l’Arcep précise que les 34 000 plaintes reçues sur sa plate-forme "J’alerte l’Arcep" ne sont pas représentative de la population, le gendarme des télécoms a tout de même ouvert une enquête sur la qualité de service de l’opérateur SFR qui lui ne démord pas et affirme que l’information publiée par le régulateur est incomplète. 

"Je voudrais que l’information soit plus rigoureuse parce qu’aujourd’hui la réalité ne correspond pas au message qu’ils ont fait passer. C’est préjudiciable pour nous, et c’est préjudiciable pour nos recrutements."

La communication de l’Arcep sur son étude des différents opérateurs avait déjà été remise en cause par Orange à l’époque de sa mise en demeure. SFR va même plus loin en protestant que ce n’est pas le rôle de l’Arcep "de jouer aux associations de consommateurs , mais en plus elle le fait très maladroitement.". L’Arcep n’a pas souhaité répondre aux questions de l’AFP sur ce sujet. 

Source : AFP

Classés sous les catégories : Non classé

Équipements réseau chinois : Orange a déjà étudié la question et l’Europe devrait faire de même

<>

Si l’interview accordée par Stéphane Richard à nos confrères de 01net, en marge du Hello Show, a été l’occasion d’évoquer l’avenir de l’ADSL, un autre sujet d’actualité a été mis sur la table, à savoir le danger potentiel représenté par les équipements réseau chinois.

"On n’a pas attendu les Américains et la pression des Américains pour se préoccuper de cette question-là"
Faisant allusion à la chasse aux sorcières lancée par les États-Unis contre les équipementiers réseau chinois Huawei et ZTE, avec des suspicions concernant des risques d’espionnage, François Sorel et Jérôme Colombain de 01net ont voulu avoir le point de vue de Stéphane Richard sur la question.

Le PDG d’Orange a alors rétorqué ne pas avoir "attendu les Américains et la pression des Américains pour se préoccuper de cette question-là". Et d’ajouter "qu’en France, on a un très haut niveau d’exigence et de conscience des risques qui sont liés à l’infrastructure digitale et aux gens qui interviennent dessus". Voilà pourquoi "il n’y a aucun équipement d’Orange dans le cœur de réseau et dans l’accès radio en provenance de Chine, ni de Huawei, ni de l’autre chinois qui s’appelle ZTE".

Une concertation à l’échelle européenne
Pour Stéphane Richard, les raisonnements politiques ne doivent pas se traduire par une prise en otage à d’autres niveaux. Il souhaite que les Européens se mettent autour d’une table pour s’accorder sur des "prescriptions techniques, un peu comme (on l’a fait) avec les données pour le RGPD", afin de définir les standards de sécurité exigés pour accéder à l’infrastructure européenne. Il s’agit d’identifier les backdoors potentielles et les protocoles de chiffrement jugés importants.

Et les téléphones Huawei ?
Maintenant, les équipements réseau Huawei et ZTE ne sont pas les seules cibles de l’administration américaine. Les smartphones font ainsi l’objet d’un bannissement des agences gouvernementales américaines. Pour Stéphane Richard, la question des smartphones ne se pose pas. Ce sont les équipements réseau qui peuvent amener à des interrogations. Il rappelle d’ailleurs que Huawei est le "troisième producteur mondial de smartphones" (ndlr : et peut-être bientôt la deuxième place, si l’on en croit les dernières tendances). D’où la présence dans les boutiques d’Orange.

Source : 01net

Classés sous les catégories : Non classé

Technologie ADSL : encore 10 à 15 ans de vie, dixit Stéphane Richard

En marge du Show Hello, Stéphane Richard, à la tête d’Orange, a été interviewé par nos confrères de 01net. L’occasion de revenir sur plusieurs annonces, mais aussi sur des évolutions très attendues dans le domaine des télécoms. Parmi elles : l’avenir de l’ADSL.

Le remplacement de l’ADSL : "pas avant minimum 10 à 15 ans"
Si la fibre optique est sur toutes les lèvres, que ce soit pour les lourds investissements du côté des opérateurs ou les nouveaux usages qu’elle permettra aux abonnés, qu’en est-il de l’avenir de l’ADSL ?

"Dans le cadre d’un entretien accordé à nos confrères de 01net, dans la foulée d’un Show Hello aux annonces peu fracassantes, une question a été l’occasion, pour Stéphane Richard, de revenir sur le sujet. D’après le PDG d’Orange, il faudra un certain temps avant la disparition de l’ADSL. "L’horizon, c’est au-delà de 10 ans", indique-t-il. Et d’ajouter que "c’est entre 10 et 20 ans", "pas avant minimum 10 à 15 ans". Pourquoi tant de temps ? Stéphane rappelle que le déploiement de la fibre optique prend du temps, "notamment dans les territoires les plus éloignés des villes", mais aussi parce qu’il y a "d’autres usages encore aujourd’hui sur le cuivre". 

D’ailleurs, Stéphane Richard évoque les technologies amenées à prendre le relais pour assurer l’arrivée du très haut débit, pour ceux qui n’auront pas la fibre optique. Il estime en effet que 90 % de la population profitera de la fibre optique. D’après lui, cela sera "maximum 10 % de l’habitat connecté au très haut débit par d’autres moyens, le satellitaire et peut-être le mobile".

L’ADSL pas oublié pour autant : "on sacrifie pas au tout fibre ou au tout mobile, en laissant tomber ce réseau"
Pour autant, Stéphane Richard assure que l’ADSL n’est pas oublié, qu’elle reste une technologie à laquelle Orange est attaché, afin d’assurer un service universel. Aussi, si on parle beaucoup de 5G et de fibre optique aujourd’hui, l’accès à Internet par ADSL n’est pas relayé au second plan. "on sacrifie pas au tout fibre ou au tout mobile, en laissant tomber ce réseau", insiste-t-il.

Et si des dysfonctionnements sont à noter, c’est parce que le réseau cuivre accuse les années. Le PDG d’Orange rappelle qu’il est "ancien", "qu’il a été construit pour l’essentiel dans les années 70". Il souligne également sa fragilité et les dégradations dont il fait l’objet, que ce soit lors des intempéries, des incidents de chantier ou du vol de cuivre.

Source : 01net

Classés sous les catégories : Non classé