Mois : septembre 2019

Vendredi dernier, les chaînes d’Altice sont enfin revenues sur Mycanal pour les abonnés Freebox Revolution et Freebox Delta, cependant, un retour a finalement été annulé : le replay de RMC Découverte est à nouveau absent du service de Canal.

Après le rétablissement du signal linéaire en milieu de semaine dernière, les chaînes BFMTV, RMC Découverte et RMC Story sont réapparues sur Mycanal pour les abonnés Free TV By Canal. Et nous faisions également état vendredi du retour du replay de la chaîne RMC Découverte pour les abonnés Free. Cependant, si les chaînes en directe sont toujours accessibles, le replay quant à lui a disparu des possibilités de replay proposées par MyCanal, en tout cas pour les abonnés Freebox. En effet, si l’on se connecte au service avec des identifiants Canal+, la chaîne est belle et bien disponible en replay.

Contactés par Univers Freebox, Canal nous a expliqué que les chaînes proposées par MyCanal et notamment les replays doivent suivre les offres de Free. Ainsi, Altice n’ayant pas encore signé d’accord avec l’opérateur de Xavier Niel, le replay ne devait pas être présent lors du retour des chaînes et il a été “demandé” à Canal de supprimer RMC Découverte à la demande. Les abonnés Free devront attendre que Free signe un accord avec le groupe de Patrick Drahi pour accéder à ces replay.

Ce sont les twittos ninick59 et VacheGTI, bien connus au sein de la communauté Free, qui indiquent l’existence d’un bug au niveau de la voix HD chez Free Mobile et qui semblent avoir un début de réponse concernant son origine.

Dans un tweet, ninick59, grâce à qui on a notamment eu le patch sur les smartphones Samsung qui squattaient l’itinérance, indique en effet “je pense avoir compris quand on a de la voix HD la vraie de free à free et quand on ne l’a pas”.

Il précise plus loin que c’est un problème de CS Fallback. “Si le tél qui reçoit l’appel est en 3G, l’appel sera HD des 2 côtés. Si le tél qui reçoit l’appel est en 4G, l’appel ne sera pas HD”, indique-t-il. Des tests confirmés par VacheGTI

Interrogé par nos soins, ninick59 nous précise ce qu’est le CS Fallback (pour Call Switch Fallback) : “il s’agit d’un mécanisme permettant aux téléphones couverts par le 4G de se replier sur le réseau 2G/3G (plutôt 3G) pour pouvoir passer un appel. La 4G étant un réseau tout IP, la voix est vue comme un service réseau, nécessitant la mise en place de l’IMS Mobile pour permettre la voix sur LTE dénommée VoLTE, qui n’existe actuellement pas chez Free Mobile. Lorsque vous êtes couverts par la 4G, pour savoir si la fonctionnalité CS Fallback est activée, regardez l’icône réseau. Normalement, vous devriez voir le symbole 4G. Passez un appel, si vous voyez apparaître le symbole 3G (ou 3G+ ou H+), alors votre téléphone est passé en 3G et le CS Fallback a fonctionné. En gros, chez Free, le CS Fallback n’est utile que lorsqu’on est en 4G pour retomber en 3G”.

Et d’ajouter : “c’est au moment de ce CS Fallback que le réseau donne une mauvaise information au téléphone et ce dernier ne sélectionne donc pas le codec HD. Il sélectionne en effet le codec NB AMR (non HD) au lieu du codec WB AMR (HD). Alors que si le téléphone qui reçoit est en 3G avant l’appel, il sélectionnera bien le codec WB AMR (HD)”.

Il indique enfin que la voix HD n’est disponible que sur le réseau propre de Free, pas en itinérance, et seulement de Free à Free. Aec les autres opérateurs, l’interconnexion n’est pas encore HD.

De nombreux fabricants de smartphones tels que Samsung, Huawei, Oppo ou Vivo, mettent l’accent sur la charge rapide, voire ultra-rapide. Ces derniers cherchent à réduire les délais de rechargement de leurs smartphones au minimum.

C’est tout d’abord la marque Oppo qui a introduit la recharge dite « ultra-rapide » avec son Oppo Find X à la fin de l’année 2018. En effet, grâce à son chargeur SuperVOOC de 50W, le Find X est toujours à l’heure actuelle, le smartphone doté du système de rechargement le plus rapide. 

D’autres marques se sont lancées comme le géant chinois Huawei avec son chargeur de 40W mais aussi Samsung avec un chargeur de 25W cependant, ces constructeurs ne sont pas à la hauteur d’Oppo pour le moment. Ils proposent une recharge rapide en une heure environ, pour leurs appareils.

Mais le système de recharge ultra-rapide va connaître un bouleversement dans les mois qui suivent, avec notamment l'Oppo Reno Ace qui est attendu avec un chargeur de 65W pour le mois d’octobre. Xiaomi, prépare également de nouveaux chargeur de 100W tandis que Vivo concevrait un de 120W rien que ça ! Les marques de smartphones chinoises se livrent une guerre sans merci dans le domaine de la recharge ultra-rapide.

En ce qui concerne la charge rapide sans-fil, Xiaomi a annoncé en Chine, son chargeur certifié Qi de 30W, avec lequel le Mi 9 Pro 5G se recharge en 1h09. Ce nouveau chargeur est nettement plus puissant que ce qu’il se fait actuellement en terme de recharge sans-fil. A titre de comparaison, Apple ne dispose que d’une recharge sans-fil à hauteur de 7,5W, tandis que la plupart des autres marques proposent du 15W.

Pour rappel, Xiaomi a également évoqué avec son Mi 9 Pro 5G, un chargeur sans-fil de 40W à venir.

Source : 01Net

Le nouveau record de dimanche vient d’éjà d’être largement battu

Nous vous rapportions samedi que Free Mobile avait activé la modulation 256 QAM sur la totalité de son réseau. Cette technologie permet d’augementer les débits d’environ 30%, si vous disposez d’un bonne reception. Et comme on pouvait s’y attendre, les records de débits s’enchaînent. Il était déjà tombé dimanche, avec 323,23 Mbits/s mesuré par RNC Mobile, il vient d’être battu avec l’application Nperf et s’établit désormais à 355,9 Mbits/s. Il a été mesuré par  luback_ avec un OnePlus 6T à Barbentane en région PACA. Ce record ne devrait toutefois pas tenir longtemps puisque, désormais, sur le réseau Free Mobile, le débit maximal théorique est de 440,55 Mbits/s (contre 337,5 Mbits/s auparavant), il y a donc encore de la marge.

Nhésitez pas à réaliser de nouveaux tests et nous faire savoir dans les commentaires si votre débit a augmenté depuis l’activation de  la modulation 256 QAM

Canal+ devrait annoncer un accord de distribution avec le leader mondial de la SVOD dans l’après-midi.

On apprenait à la fin du mois dernier qu’un accord était en phase de finalisation entre la filiale du groupe Vivendi et Netflix et d’après les informations de nos confrères d‘Europe 1, l’annonce de cet accord devrait avoir lieu aujourd’hui même. Le patron de Netflix, Reed Hastings est d’ailleurs à Paris depuis ce matin. Il s’agit ici d’une première en Europe, on évoque des coproductions communes et la diffusion des séries produites par les deux acteurs sur la plateforme de l’autre. Ainsi, on pourrait trouver des séries canal+ sur Netflix, mais aussi des séries Netflix diffusées sur Canal+. Les détails sont flous pour l’instant et il faudra attendre l’officialisation de l’accord pour en savoir plus.

Un accord gagnant-gagnant, Canal+ dopera son parc d’abonnés en France mais Netflix bénéficiera également des 15 millions d’abonnés Canal+ dans le monde pour diffuser ses programmes à un public qui n’irait pas sur la plateforme SVOD en premier lieu.

YouGov lève le voile sur son classement “Top Brands Health” répertoriant les marques dont la santé globale est la plus élevée en 2019. Dans le secteur des télécoms en France, Orange prend les devants, Free se démarque également.

Impressions, qualité/prix, satisfaction, recommandation et réputation. De manière globale, ” les entreprises de technologie possèdent les marques les plus saines”,  introduit YouGov. Au niveau mondial, Google occupe à nouveau la première place de ce classement annuel, suivi de WhatsApp, YouTube, Samsung et Facebook. Dans l’hexagone et plus précisément dans le secteur des télécoms, Orange tient le haut du pavé avec un score de 13,8 et devance Free, l’opérateur de Xavier Niel se démarquant avec une note de 10,9. Derrière, Bouygues Telecom limite les dégâts avec un score de 7,4. Sosh, l’opérateur low cost d’Orange suit avec une note de 5,7 devant B&YOu (5,0). Distancé, SFR ne figure pas dans le TOP 5 mais peut se consoler, avec sa filiale Red by SFR, d’apparaître aux deux premières places du classement des marques télécoms françaises ayant enregistré la plus forte augmentation de l’Indice. Bouygues telecom, Orange et Sosh se démarquent également, à contrario de Free donc la progression est estimé inférieure à ses concurrents.

Méthodologie

Les 1 000 marques analyseés par le YouGov BrandIndex ont été classées en fonction de leur santé globale calculée en prenant la moyenne des impressions, de la qualité/prix, de la satisfaction, de la recommandation et de la réputation.

Le tableau Index Rankings présente les marques affichant les scores moyens les plus élevés de l’Indice pour la période de 12 mois allant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019. Le tableau “Index Improvers” classe les marques ayant enregistré la plus forte augmentation de l’Indice, en comparant les scores des 12 derniers mois. Tous les résultats sont basés sur un échantillon représentatif de la population générale des adultes de 18 ans et plus.  A noter que l’ensemble des marques doivent avoir été suivies pendant au moins 6 mois pour pouvoir être incluses dans le classement.

Ce matin, Arthur Dreyfuss était l’invité de Dimitri PAVLENKO sur Radio Classique. Le président de la Fédération Française des Télécoms a abordé le dossier de la 5G.

Arthur Dreyfuss a ainsi rappelé que le secteur des télécoms est “toujours très concurrentiel”, les prix “toujours assez bas”, mais qu’il y avait quand même une “logique d’investissement très fort”, afin de “régler le problème des zones blanches avec le New Deal Mobile”, de “déployer la fibre” ou de “demain préparer la 5G”. Interrogé sur la mécanique de remontée progressive des prix des abonnements notée en parallèle et pouvant être mal vécue par les abonnés, le président de la FFT souligne qu’il n’était “pas normal” d’avoir des “prix trop bas”. Il indique qu’avec l’arrivée de technologies telles que la 5G, il y aura “assurément une évolution des prix”. Et d’ajouter “qu’il ne faut pas dramatiser”, que “ce sont des évolutions normales” et que “ces nouvelles technologies imposent des investissements massifs”.

Pour revenir à la 5G, Arthur Dreyfuss a assuré que les opérateurs télécoms préparent la 5G “depuis plus d’un an” aux côtés des équipementiers (Ericsson, Huawei et Nokia), qu’ils seront prêts “au moment de l’attribution des fréquences “ et qu’ils pourront lancer la 5G “au tout début 2020”. Et d’ajouter que chaque opérateur aura sa “stratégie commerciale propre”. Cela va dans le sens de récentes déclarations de Stéphane Richard, PDG d’Orange, avec une arrivée prévue pour le printemps 2020. Reste surtout la question des “conditions d’attribution des fréquences 5G“ que les opérateurs ne connaissent “pas encore”. Selon lui, en ce qui concerne les enchères, “il faudra trouver, à la veille de procédure d’enchères, le bon équilibre entre des enchères avec un prix qui sera à déterminer et des engagements de déploiement qui seront à fixer, mais qu’il faut faire raisonnablement et ne pas faire croire que la 5G sera possible pour tous sur tout le territoire dès le premier janvier 2020”.

Le régulateur des télécoms s’est exprimé sur les récentes mises en demeure prononcées par l’Arcep à l’encontre des opérateurs télécoms et, entre Orange et SFR, on y trouve Free également.

Ces mises en demeures ont été prononcées au nom de l’obligation de complétude des déploiements FTTH, c’est à dire de l’obligation de rendre raccordable l’ensemble des locaux d’une zone définie dans un délai raisonnable (2 à 5 ans). En amont, l’Arcep a lancé une phase de contrôle des déploiements ayant commencés il y’a plus de 5 ans afin de s’assurer du respect de cette condition. A noter que cette obligation comprend également une exception permettant aux opérateur de proposer une faible proportion “raccordable sur demande” (soit 6 mois après la demande de l’utilisateur au plus tard) sur une zone définie. Le bilan de cette première phase de contrôle: trois opérateurs sur les quatres nationaux ont récolté un avertissement de la part du gendarme des télécoms.

L’autorité a décelé plusieurs points de mutualisation (PM) datant de plus de 5 ans où de nombreux logements (ou locaux professionnels) sont ne sont pas raccordables. Ainsi, Orange a été mise en demeure pour 460 PM comprenant des logements non raccordables et doit régler cela d’ici au 31 décembre 2019 (la mise en demeure datant du 18 décembre 2018). SFR quant à lui doit respecter son obligation de complétude sur 15PM, dont dépend le raccordement de près de 17 000 locaux avec pour échéance le 31 décembre de cette année. L’opérateur de Xavier Niel ne passe pas à travers les mailles du filet, puisque, le 18 juillet 2019, Free infrastructure a été mise en demeure pour 6PM concernant 37 000 locaux avec pour date échéance le 31 décembre 2020.

Ce n’est pas la seule mise en demeure pour Free d’ailleurs. Le gendarme des télécoms a ainsi obligé l’opérateur à étendre une zone arrière de point de mutualisation (ZAPM) pour regrouper des locaux qui ne pouvaient pas être inclus dans une autre zone du même type d’ici au 30 septembre 2019. Pour rappel, une ZAPM est une zone de déploiement de la fibre comptant en génral entre 300 et 450 locaux. Il doit également les avoir raccordés d’ici au 31 décembre 2020, avec le reste de la ZAPM. L’opérateur de Xavier Niel a également été mis en demeure pour mettre à disposition des informations sur des immeubles au sein de certaines ZAPM dont l’ARCEP n’avait pas été informée et ce d’ici au 30 septembre 2019.

Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 12 septembre. Il est situé à Angers (49000) dans le département de Maine-et-Loire.

A l’heure où Free, Orange, SFR et Bouygues ont tous publié leurs résultats semestriels, il est intéressant de comparer comment les opérateurs se partagent le gâteau sur le très haut débit fixe. Free et Bouygues performent, SFR perd du terrain.

Après la publication des résultats de Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR à fin juin 2019, place à un récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit (débit >= 30Mbts) selon les critères de l’Arcep. Comme à chaque trimestre, Hammett de la fibre.info a dressé un tableau comparatif aggrémenté de précisions. Orange conforte sa première place devant SFR. Sur 12 mois, l’opérateur au carré rouge a perdu 3,6 points en matière de part de marché. En face, Orange a pris 0,4 pts, contre 3,7 pts pour Free et 2,4 pts pour Bouygues.

Ainsi, l’opérateur historique affiche fin juin  29,2% de part de marché avec 2,937 millions de clients et un gain de 677 000 sur 12 mois soit une augmentation de 30% de sa base clientèle du T2 2018 au T2 2019. De son côté, SFR s’octroie 24,6% de pda avec 2,475 millions de clients ( 258 000 engrangés en un an) soit seulement une hausse de 11,6% de sa base d’abonnés.

De leur côté, Free et Bouygues performent. L’opérateur de Xavier Niel grimpe à 13% de pda, avec 1,133 millions d’abonnés pour un gain de 571 000 en un an. Résultat, sa base de clients est en hausse de 77,8% sur 12 mois. Bouygues Telecom avec une part de marché beaucoup plus faible à 7,4% a mieux recruté que SFR sur la période (354 000). L’opérateur est crédité d’une augmentation de 90,5% de sa base clientèle.

S’agissant de la part de la fibre dans les parcs d’abonnés THD des opérateurs, Orange conserve sa première place. Chez l’opérateur historique le FttH représente 24,9% de sa base clientèle, contre 20,4% chez Free et 19,8% pour Bouygues. Enfin si le THD,à savoir la fibre et le câble (coaxial) représentent 42,1% de la base clientèle de SFR, c’est le flou total concernant la fibre puisqu’il est aujourd’hui impossible de connaître le nombre exact d’abonnés FTTB de la filiale d’Altice. A noter que  pour Bouygues Telecom, Free et Orange , seuls ces les chiffres du FTTH sont ici affichés.