Mois : juillet 2019

Si la 5G approche à grands pas, son lancement en France en 2020 ne va pas marquer une grande différence dans les usages du grand public et permettra seulement dans un premier temps d’éviter la saturation des réseaux. Il faudra attendre 2023 et la 5G standalone pour une réelle révolution.

La 5G, une technologie de rupture ? Oui mais pas pour tout de suite. Dans une interview accordée à nos confrères d’Ariase, Jean-Paul Arzel, directeur Réseau de Bouygues Telecom est revenu sur le déploiement de la 5G et sur la révolution des usages dont elle sera le point névralgique.  A ses yeux, il faudra attendre 2023 pour sentir une réelle différence chez les abonnés grand public et ce peu importe l’opérateur. « La première génération de la 5G va s’inscrire dans le prolongement de la 4G. Il n’y aura pas une valeur ajoutée très différenciante pour le grand public. Ça va maintenir opérationnel et pérenniser les usages actuels de la 4G en apportant de la capacité aux opérateurs et en répondant au besoin croissant de data. Donc, c’est positif. Ça va permettre d’éviter la saturation du réseau. »

Pas de rupture donc dès 2020 comme la 4G face à la 3G.  « Les changements d’usages, les nouveaux usages, et de manière un peu massive, ça va commencer en 2023. Mais, pas avant », précise t-il.

La 5G, dans sa première version, aka la 5G non standalone ne sera pas autonome, elle consistera à apporter de la capacité dont les opérateurs ont besoin immédiatement. « Il faut répondre à la croissance exponentielle de notre consommation de data. On va ajouter des fréquences qui vont s’agréger à celles de la 4G. Mais, la 5G non standalone va fonctionner avec un cœur de réseau 4G. Cette première norme de la 5G est donc très orientée BtoC », indique Jean-Paul Arzel.

Dans quatre ans, la 5G Standalone devrait émerger avec un coeur de réseau autonome. C’est à ce moment là que que les usages vont évoluer de manière "révolutionnaire"  puisque cette seconde norme « va mettre en oeuvre des technologies qui vont faire baisser la latence » notamment par le biais de la technologie edge computing, la 5G fonctionnera alors avec des coeurs de réseau décentralisés, lesquels Ils seront beaucoup plus proches du client. « Dans certaines grandes entreprises, le cœur de réseau et les applications seront même carrément dans l’entreprise », ajoute t-il. En attendant, le déploiement de la 5G va se dérouler en plusieurs étapes et de manière progressive "en fonction des besoins en capacité". Les opérateurs vont prendre appuis sur leur réseau existant en effectuant des upgrades. "On va utiliser les points hauts existants sur lesquels on va poser des antennes 5G et on va raccorder ce matériel au réseau de transport existant, via la fibre. On ne va pas déployer des sites uniquement 5G, au moins dans un premier temps. On sera sur la bande de fréquences des 3,5 GHz, comme l’ensemble des opérateurs", explique enfin Bouygues Telecom. Le réseau Free Mobile est d’ailleurs déjà prêt à accueillir la 5G non standalone selon Xavier Niel. Tous les sites installés par l’opérateur sont quasi-fibrés de quoi préparer sereinement l’arrivée de cette nouvelle technologie, les antennes sont d’ailleurs déjà "pré-équipées pour avoir de la 5G, simplement, pour moins cher".

Huawei étant sous la menace de ne plus pouvoir utiliser certaines technologies américaines y compris l’OS de Google, la firme a développé depuis quelques temps maintenant, son propre système d’exploitation, juste au cas où.

La marque chinoise a donc poursuivi ses travaux sur cet OS. Pour le moment, aucun nom définitif n’a été donné à ce système d’exploitation mobile maison de Huawei cependant, certaines sources chinoises rapportaient le nom de HongMeng OS ou encore Ark OS. Mais un troisième nom a été validé par la marque et ce n’est autre que « Harmony ».

Le géant chinois aurait déjà fait le nécessaire vis-à-vis de l’Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle pour devenir le propriétaire de la marque pour un produit bien défini : « Programmes de système d’exploitation téléchargeables; Programmes de système d’exploitation enregistrés; Systèmes d’exploitation mobiles; Systèmes d’exploitation informatiques; Programmes d’exploitation et systèmes d’exploitation informatiques téléchargeables. »

L’OS mobile de Huawei pourrait donc bien s’appeler « Harmony » en Europe. Le système d’exploitation mobile de Huawei pourrait ne pas être seulement destiné aux smartphones, mais à tous les appareils mobiles.

Personne ne sait à l’heure actuelle, si la firme de Mountain View obtiendra l’autorisation de délivrer une licence Android au géant chinois.

Source : Presse-Citron

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un exemplaire prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Honor 20 qui s’affiche à 499 euros chez Free Mobile.

–  Processeur : octa-core jusqu’à 2,6 GHz (chipset Kirin 980)
–    Mémoire vive : 6 Go
–    Écran : dalle IPS 6,26 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels)
–    Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 128 Go (non extensible par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28
–    Quadruple capteur photo dorsal : 48 Mégapixels (principal) + 16 Mégapixels (ultra grand-angle) + 2 Mégapixels (macro) + 2 Mégapixels (infos de profondeur)
–    Capteur photo frontal : 32 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)
–    Prise casque : non
–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    Batterie : 3 750 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 22,5 Watts fourni
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface Magic UI 2.1
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite ou reconnaissance faciale avec le capteur frontal

Un smartphone beau et agréable en main

Que ce soit en le regardant ou en le prenant en main, le smartphone Honor 20 fait très propre. Il respire le produit de qualité. 

Comme beaucoup de smartphones que nous avons testés, le Honor 20 risque d’agacer les plus maniaques avec son dos brillant qui accroche bien les traces de doigts. On peut aussi ne pas aimer le positionnement du bloc photo arrière qui rend le smartphone bancal lorsqu’on le pose sur le dos, pour par exemple répondre à un message ou surfer.

Un bel écran sans grosse bordure et un son propre, mais manquant un peu de volume

Ne tournons pas autour du pot concernant l’écran. Il est très agréable à regarder, avec son bon rendu des couleurs et ses bons angles de vision. L’absence d’encoche fera, quant à elle, des heureux parmi les joueurs. 

Et pour ceux que cela dérange, sachez qu’il sera possible de cacher le petit trou en passant par les paramètres. Depuis ces paramètres, on pourra aussi régler la chaleur de l’affichage et la définition d’affichage.

Concernant le son, c’est très propre. On distingue quelques basses et il n’y a pas de grosse saturation à plein volume. Parlons-en justement, du volume. Il n’est pas spécialement élevé par rapport à celui d’autres smartphones que nous avons pu tester. Dans la rue, nous étions surpris de ne pas entendre grand-chose. Aucun souci en revanche dans une pièce silencieuse. Notez enfin que le mini-jack ne fait pas partie de l’équation.

De belles photos et des fonctions qu’apprécieront les amateurs de selfies

Passons maintenant à la partie photo, assurée par un quadruple capteur au dos et un unique capteur à l’avant, logé dans un petit trou dans l’écran. 

Les clichés produits par le bloc arrière sont globalement bons avec une bonne luminosité. Il faut juste ne pas trop pousser le zoom. En basse luminosité, l’intelligence artificielle arrive à rectifier le tir. Même si elle donne parfois un côté un peu trop artificiel. On aime, ou pas. Toujours en photo, on notera le double appui sur le volume du bas qui permet de prendre rapidement une photo sans déverrouiller l’appareil. Pratique pour immortaliser l’instant.

Ci-dessous, une photo classique, puis zoomée 5x et 10x :

D’autres photos en extérieur en pleine journée :

Une photo de nuit en mode classique, puis avec le mode nuit dédié :

Deux photos en intérieur, dont une avec le mode Super Macro :

Le capteur à l’avant produit des clichés d’assez bonne qualité. Concernant les selfies, on peut d’ailleurs apprécier les fonctionnalités comme le déclenchement avec un mot annoncé très fort ("Photo", par exemple), une main levée ou un sourire. Notez que la première solution fonctionne surtout en environnement calme. Dans la rue, il faut un peu hurler, au risque d’attirer tous les regards vers vous.

Des selfies, dont un de nuit déclenché avec le sourire :

Un selfie déclenché sans toucher le smartphone, juste avec la paume de la main :

Un sefie avec deux personnes sur deux plans différents :

Une 4G qui dépote et un support de la B28

Durant nos tests de débits 4G en extérieur, nous étions à plusieurs reprises au-delà des 100 Mbit/s. Nous avons même franchi les 200 Mbit/s. 

En intérieur, dans une zone résidentielle, nous flirtions avec les 50 Mbit/s.

Concernant la 4G, il supporte la B28. Un bon point si vous êtes abonné chez Free Mobile, l’opérateur ayant beaucoup misé sur cette bande de fréquences pour sa 4G.

 Un chipset Kirin 980 qui offre de jolies performances

Avec un chipset Kirin 980 et 6 Go de RAM, on s’attendait évidemment à de grosses performances. Et c’est effectivement le cas. Fortnite (installateur déjà présent), PUBG Mobile, Asphalt 9 ou encore Need for Speed No Limits, tous ces gros jeux tournent sans problème. Jamais un ralentissement. Durant nos séances de jeu ou de benchmark, la chauffe a été perceptible à plusieurs reprises et à plusieurs intensités, mais sans jamais rendre l’utilisation totalement désagréable. On sent juste que ça bosse.

Un passage dans AnTuTu confirme cette avalanche de performances. Le Honor 20 se retrouve entre le Galaxy Note9 dans sa version Snapdragon 855 et le Galaxy Note9 dans sa version Exynos 9820. Tout est dit.

De son côté, Disk Speed indique une mémoire interne capable d’offrir des pointes à 146 Mo/s en écriture et 592 Mo/s en lecture.

Une autonomie confortable et une charge très rapide

Passons à l’autonomie qui est loin d’être mauvaise. Chargée à 100 % un soir à 21h52, la batterie était à 42 % le lendemain à 21h45. Entre temps, nous avons fouillé dans l’interface, effectué des tests de débits, réalisé des benchmarks, surfé sur Internet et utilisé Twitter. Mais nous avons également téléchargé sans retenue (toutes les mises à jour des applications, plus des gros jeux) et profité de quelques gros jeux avec le son à bon volume. Une autre fois, nous sommes partis de 100 % un soir à 23h20, pour arriver à 38 % le lendemain à 18h28. Là encore, nous nous sommes faits plaisir, avec du jeu à gogo et de l’écoute musicale en Bluetooth. Bref, tenir la journée ne posera pas de problème. Les moins gourmands pourront tirer vers les deux jours.

Nous avons aussi testé la charge rapide. Assurée par un bloc 22,5 Watts, elle permet de faire le plein sans trop attendre ou même une charge d’appoint avant de prendre la route. 

Voici d’ailleurs deux suivis, ainsi qu’une photo de l’animation plutôt sympa à l’écran :

– 19h23 : 24 %
– 19h31 : 36 %
– 19h40 : 50 %
– 19h54 : 68 %
– 20h16 : 91 %
– 20h38 : 100 %

– 22h15 : 29 %
– 22h25 : 43 %
– 22h37 : 61 %
– 22h50 : 77 %
– 23h06 : 93 %
– 23h20 : 100 %

Enfin, oubliez la charge sans-fil. Elle n’est tout simplement pas au programme.

Une interface complète et des fonctions de sécurité très efficaces

En plus de laisser le choix d’utiliser ou non le tiroir d’applications, l’interface proposée sur le Honor 20 fourmille de fonctions utiles.

On peut citer le coffre-fort pour mettre ses données à l’abri, les raccourcis pratiques comme le double knock avec l’articulation du doigt pour la capture d’écran ou encore la partie tutoriels pour les novices. 

Sans oublier certaines possibilités comme la mise en sourdine en retournant l’appareil ou le fait de porter l’appareil à l’oreille pour répondre aux appels.

Et si certaines applications sont installées du fait de partenariats, comme Amazon, Booking, Facebook ou Fornite, on peut les désinstaller facilement.

Terminons sur la partie sécurité. Lors de nos tests, nous avions les patchs d’avril 2019. Pas moyen d’avoir mieux, même avec une recherche de mises à jour. Dommage. En revanche, c’est tout bon du côté des solutions de déverrouillage, que ce soit le lecteur d’empreintes digitales sur la tranche ou la reconnaissance avec le capteur photo frontal. L’accès à l’écran d’accueil se fait quasi instantanément. Appréciable pour qui déverrouille souvent son smartphone.

VERDICT : le Honor 20 est une belle proposition sur le créneau des 500 euros. Il offre un joli design, un bel écran, un son propre (mais manquant un peu de patate), de belles photos, une 4G rapide (avec le support de la B28), une charge très rapide, des solutions de déverrouillage très efficaces et une interface très complète. Celui-ci ne souffre à vrai dire d’aucun défaut majeur. Peut-être l’absence du mini-jack et de la recharge sans-fil, si ce sont des éléments qu’on juge indispensables. Le Honor 20 a en revanche de sérieux concurrents avec les OnePlus 7 et les Asus Zenfone 6 au positionnent tarifaire similaire.

Le leader mondial de la SVoD a augmenté le prix de ses offres dans l’hexagone le mois dernier. L’abonnement "Standard" pour deux écrans et la HD a pris un euro à 11,99€ quand l’offre "Premium donnant droit à 4 écrans et du THD, est passée de 13,99 à 15,99€. De son côté l’offre de base, «Essentiel», donnant accès qu’à un seul écran en SD, a conservé la même tarification à 7,99€.

En fin d’année, Apple renouvellera ses smartphones, avec une génération qui devrait répondre au nom d’iPhone XI / 11. L’annonce se rapprochant, les fuites sont évidemment nombreuses, que ce soit sur le design ou les caractéristiques techniques.

En parlant de design, justement, une photo circulant sur la Toile ne montre pas un simple rendu, une vitre d’écran ou une coque de protection. On y voit en effet – au moins en partie – l’avant d’un smartphone avec l’interface, ainsi que l’arrière de l’appareil avec le bloc photo carré à trois capteurs et le logo à la firme. Or, la photo plus étoffée fait partie des attentes concernant l’iPhone de cette année, en plus d’une batterie de plus grosse capacité et d’une charge sans-fil inversée. Les informations restent évidemment à prendre avec des pincettes jusqu’à la présentation officielle.