Mois : mars 2019

Alors qu’Altice cherche à faire payer le reprise de ses chaînes gratuites de la TNT (BFM TV, RMC Découverte et RMC Story) à Free et prochainement aux autres opérateurs, il semble avoir trouvé un bon moyen de ne pas plomber l’audience de sa chaîne d’information, si elle devait ne plus être diffusée sur la Freebox.

Ainsi que le rapporte Le Parisien, les abonnés SFR ont la surprise depuis quelques jours de tomber sur BFM TV lorsqu’ils allument leur TV. Le journal rapporte le témoignage de plusieurs abonnés de l’opérateur, propriété lui aussi d’Altice : « Je m’en suis rendu compte il y a deux semaines, à chaque fois que j’allumais la télé je tombais sur BFM alors que je ne regarde jamais cette chaîne », raconte Iman, habitante de Rouen. « Quand j’ai constaté ça il y a une semaine, j’ai débranché et rebranché la box pensant qu’il y avait un bug, mais ce n’était pas le cas », poursuit un autre.

Le Parisien a contacté SFR pour en savoir si cette situation était volontaire. L’opérateur a alors assuré qu’il «y a une alternance entre les chaînes qui sont mises par défaut à l’allumage, ça peut être BFM ou d’autres chaînes hors du groupe, et ça peut changer selon les mises à jour ». Pourtant, des abonnés expliquent qu’auparavant c’était la dernière chaîne regardée qui s’allumait au démarrage.

D’habitude c’était celle que j’avais regardé la veille. Depuis quelques jours c’est systématiquement BFM

— smurette83 (@thomascanelle) 24 mars 2019

Toujours selon Le Parisien, le CSA a indiqué n’avoir reçu que 2 signalements à ce sujet et s’est déclaré incompétent pour contraindre un fournisseur d’accès à ne pas privilégier une chaîne au démarrage.

Comme certains abonnés l’avaient constaté, sur le réseau de Free en Zone Très Dense, déployé en P2P, le débit de la Freebox Delta n’était pas de 10 Gbits/s, comme annoncé lors du lancement. En effet, en lisant les petites lignes des conditions générales d’abonnement, il était indiqué que les 10 Gbits/s étaient réservés aux abonnés sur le réseau  10G-EPON notamment déployé sur les zones moyennement denses. Un certain nombre d’abonnés sur le réseau P2P de Free ne disposent ainsi que d’un débit descendant de 1 Gbit/s

Thomas Reynaud, le Diercteur Général de Free avait confirmé l’information à 01Net, mais en précisant que le problème "ne concernerait qu’un seul NRO de l’Est parisien avec une incidence sur seulement quelques quartiers et environ 150 à 200 abonnés". Mais selon les retours, il semble pourtant que davantage de Freenautes soient concernés. Et pour eux, la seule solution est un changement d’équipement dans les NRA concernés.

Mais les choses évoluent puisque Free a commencé à contacter les abonnés Freebox Delta concernés par cette limitation à 1Gbit/s pour les informer qu’ils allaient être migrés sur du 10Gbits/s. Sebastien, un lecteur d’Univers Freebox, nous rapporte ainsi : "Ayant migré sur l’offre Freebox Delta en offre FTTH P2P, je ne peux actuellement bénéficier de la technologie fibre 10G de la nouvelle box. Pour votre information, je suis positionné sur le NRO BER69 à Lyon 69003. Or, à ma grande surprise, j’ai reçu, ce jour, un courriel et un SMS  de Free m’invitant à prendre rendez-vous pour migrer ma ligne en 10G". Il lui sera ainsi envoyé gratuitement un module fibre 10G et c’est un technicien Free qui viendra lui installer directement à domicile.

Le mail envoyé par Free

Une fois le rendez-vous pris avec un technicien Free, un mail de confirmation est envoyé

Lorsqu’un Freenaute contacte l’assistance de Free en cas de problème, il peut être mis en place un rendez-vous (à domicile, sur la ligne ou au NRA) afin de faire des vérifications et le cas échéant intervenir pour résoudre l’incident. Habituellement, le rendez-vous est fixé dans un créneau de 2 heures. Mais Free fait parfois preuve d’une précision d’horloger pour l’intervention d’un technicien. En effet, lors d’une demande sur le chat, un conseiller Free indique que l’intervention sur la ligne de l’abonné sera effectuée à précisément 15h58 ce vendredi. Autant qu’il faut faudra bien synchroniser ses montres !

On voit que #free et #salt c’est une grande famille et que #free a repris la précision Suisse.@Freebox intervention à 13h58 c’est précis sauf l’objet précis de l’intervention. pic.twitter.com/p6MWvX04JT

— Richard (@Klimero94) 26 mars 2019

Lancé en décembre 2007, l’iPV6 doit à terme remplacer l’iPv4, qui ne peut pas générer suffisamment d’adresses. Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important que l’IPv4. Si le déploiement de ce nouveau protocole est relativement compliqué à mettre en place (nécessitant une période de transition avec la cohabitation des deux protocoles iPv4 et iPv6), en France, Free mène la danse en France mais ne laissera plus l’abonné choisir entre l’IPV4 et l’IPV6, comme c’est le cas actuellement. 

En effet, ainsi que nous vous l’annoncions hier, dans la nouvelle mise à jour de l’application officielle "Freebox", le bouton permettant d’activer l’IPV6 a été supprimé. Mais l’opérateur annonce également, qu’il "ne sera plus possible de modifier ce réglage à partir de la prochaine version du Freebox Server". 

En attendant la nouvelle mise à jour de Freebox OS qui supprimera cette option, vous pouvez activer ou désactiver l’IPV6. Pour cela, connectez-vous à votre interface Freebox OS, vérifiez bien que le "mode avancé" soit activé puis, sélectionnez "Paramètres de la Freebox".

Ensuite, dans la rubrique "connexion internet", cliquez sur "Configuration IPv6". Une fenêtre s’ouvrira, il vous suffira enfin de cocher la case "Activer l’IPv6" pour activer ou désactiver l’option.

Free vient de prolonger possiblement pour la dernière fois son offre Freebox Révolution avec TV by Canal à 9,99€/mois sur le site Vente-Privée. Lancée le 5 mars dernier, celle-ci devait prendre fin demain matin mais étonnamment Free a décidé de la faire durer un jour supplémentaire, soit jusqu’au jeudi 28 mars à 6h.

Pour rappel, l’abonnement est proposé à 9,99€/mois la première année, avec les chaînes de Canalsat Panorama incluses. Les frais de résiliation de votre ancien opérateur sont inclus. 

 L’offre 

Comme attendu, Huawei a levé le voile sur ses nouveaux smartphones haut de gamme de la série P. Voici donc les P30 et P30 Pro qui utilisent le dernier chipset maison et mettent l’accent sur la photo.

Commençons par le Huawei P30 qui embarque le chipset Kirin 980 et propose un écran AMOLED 6,1 pouces Full HD+, sous lequel prend place le lecteur d’empreintes digitales. Conçue avec Leica, la partie photo se traduit par trois capteurs 40 + 16 + 8 Mégapixels au dos (principal, ultra grand-angle et zoom 3x). À l’avant, dans une encoche format goutte d’eau, on trouve un module 32 Mégapixels pour les seflies. La fiche technique mentionne aussi un stockage extensible en utilisant le second emplacement SIM (format Nano Memory déjà utilisé avec les Mate 20) et une batterie 3 650 mAh rechargeable en filaire 22,5 Watts. Notez que le mini-jack répond présent.

Poursuivons avec la version Pro qui se différencie au niveau de l’écran, de la partie photo et de la batterie. L’écran passe en effet à une diagonale de 6,47 pouces, tandis que la partie photo offre des modules 40, 20 et 8 Mégapixels au dos (principal, ultra grand-angle et zoom 5x), ainsi qu’un module TOF (Time of Flight). À l’avant, on reste avec du 32 Mégapixels. La batterie offre une capacité 4 200 mAh avec une possibilité de charge filaire 40 Watts ou de charge sans-fil 15 Watts. Le mini-jack ne fait pas partie de l’équation.

Le Huawei P30 sera vendu 799,99 euros en configuration 6/128 Go et le Huawei P30 Pro 999,90 euros en configuration 8/128 Go ou 1 099,90 euros en configuration 8/256 Go. Tous les deux peuvent être précommandés dès aujourd’hui et arriveront le 5 avril. Ils s’accompagneront du système Android 9.0 Pie coiffé de l’interface Emotion UI. Notez enfin que toute précommande entre le 26 mars et le 4 avril donne droit à une enceinte intelligente Sonos One d’une valeur de 229 euros.

Suite de nos vidéos tournées dans le cadre de nos reportages consacrés à la fibre optique. Dans celle-ci, un formateur nous présente la cassette de lovage, celle qui sert à ranger le surplus de câble lors d’une installation fibre optique.

Dernièrement, nous vous présentions un reportage tourné sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Au cours de celui-ci, Fabrice Constantin, l’un des formateurs, nous avait fait la démonstration d’une soudure fibre optique et montré comment réaliser une mesure de perte du signal à l’aide d’un photomètre, mais également expliqué l’utilité des cassettes de lovage.

La cassette de lovage sert à ranger le surplus de câble nécessaire à la soudure de la fibre optique. Ce surplus de câble est rangé à l’aide de boucles qui sont ensuite maintenues grâce des languettes en plastique. Un cache permet enfin de refermer la cassette de lovage et de mettre le câblage à l’abri. Comme on peut le voir, la grande finesse des câbles fait que leur manipulation requiert patience et minutie.

Free étudie actuellement la possibilité de céder 5700 sites mobiles via un partenariat industriel. Une tendance chez les opérateurs en quête de cash.

Free emboîte le pas à Bouygues et SFR. En marge de la présentation de ses chiffres annuels, Iliad a indiqué que "Free a entamé un processus de revue de ses actifs mobiles", en entrant en discussion avec plusieurs fonds d’investissement bien qu’aucune décision n’a encore été prise. De son côté TDF est en vente, l’espagnol Cellnex pourrait s’emparer de 60% de l’opérateur d’infrastructure, une opération lui ouvrant la voie à quelque 14 000 pylônes.

Aujourd’hui, force est de constater que les opérateurs, en quête de cash, n’hésitent plus à se séparer d’une partie de leurs actifs non-stratégiques en particulier de leurs infrastructures mobiles voire FTTH, soit pour se désendetter ou pour investir davantage. Dans l’hexagone, il s’agit également pour les telcos de remédier provisoirement à certaines difficultés dans un marché à quatre opérateurs et avec autant de réseaux.

Interrogé par Le Figaro sur sa volonté de trouver un accord avec un financier, Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad a expliqué la semaine dernière : « Si nous cédions une partie de nos pylônes ce serait un moyen de valoriser les importants investissements que nous avons consentis depuis sept ans dans le mobile ». Aujourd’hui, Free réinvestit la quasi-totalité de la trésorerie qu’il dégage par l’activité, "voire plus, on s’endette. On donne tout ce que l’on a", a déclaré pour sa part récemment, maxime Lombardini président du conseil d’administration d’Iliad devant la commission des affaires économiques.

L’objectif d’une telle opération de cession de tours est ainsi de troquer un investissement contre des loyers, précise le quotidien. Et ce en touchant une forte somme d’argent avant de verser par la suite un loyer à celui qui a racheté la partie des actifs. Un montage financier intéressant à l’heure où le prix de vente des infrastructures sont élevés. 

Suite de nos vidéos tournées dans le cadre de nos reportages consacrés à la fibre optique. Dans celle-ci, un formateur nous explique le test d’une liaison fibre optique réalisé par les techniciens des opérateurs et nous présente les outils nécessaires.

Dernièrement, nous vous présentions un reportage tourné sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Au cours de celui-ci, Fabrice Constantin, l’un des formateurs, nous avait fait la démonstration d’une soudure fibre optique, mais également montré le test d’une liaison fibre optique.

Réalisé par les techniciens des opérateurs après le raccordement abonné pour valider la liaison, le test s’effectue à l’aide d’une source laser et d’un photomètre, un appareil qui coûte dans les 500 euros. Avant la mesure, il faut bien penser à nettoyer les outils, grâce à l’électricité statique qui permet d’enlever les poussières au niveau des connecteurs, mais également effectuer la tare pour corriger les défauts de mesure dus aux appareils. Le test sert à déterminer la perte du signal, qui doit rester sous les 25 dB.

Comme l’explique le formateur, la manipulation permet aussi de montrer aux futurs techniciens l’importance d’être minutieux lors du rangement des câbles dans les cassettes de lovage. Un pincement trop important peut impacter la transmission du signal. Une boucle de plus en plus serrée illustre bien la chose.

La liste des premiers sites mobiles que les opérateurs se sont engagés à construire en 2019 dans le cadre du new deal a été dévoilée récemment. Afin qu’ils soient plus facilement identifiables, une carte a été réalisée

La liste des 201 premières zones à couvrir par les opérateurs mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée 2019, qui ont été sélectionnées par les collectivité territoriale sont au nombre de 201. Les opérateurs auront 12 à 24 mois pour installer leur matériel à leur frais contrairement à l’ancien dispositif Zones Blanches. Azerty38, un lecteur d’Univers Freebox, a réalisé une carte interactive répertoriant ces nouveaux sites. Vous pouvez la découvrir en cliquant sur l’image ci dessous

Pour rappel le ministre chargé des communications électroniques a déjà arrêté les 600 sites à couvrir par opérateurs pour 2018 au titre du dispositif de couverture ciblée inscrit dans les autorisations d’utilisation de fréquences des opérateurs mobiles. Le dispositif de couverture ciblée entre dans sa seconde année de mise en œuvre opérationnelle et fournira les premiers résultats concrets en matière d’amélioration de la couverture mobile d’ici mi-2019. Au total, ce seront 5000 nouveaux sites que se sont engagés à déployer chaque opérateur.