Suite de nos vidéos tournées dans le cadre de nos reportages consacrés à la fibre optique. Dans celle-ci, un formateur nous fait la démonstration d’une soudure fibre optique et nous présente les outils.
Hier, nous vous présentions un reportage tourné sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Au cours de celui-ci, Fabrice Constantin, l’un des formateurs, nous avait notamment fait la démonstration d’une soudure optique. Cette manipulation prend en général 2 à 3 minutes. Un câble-installateur est amené à la réaliser près de 150 fois par jour en moyenne.
Voici comment ça se passe dans les grandes lignes. Il faut tout d’abord dénuder la fibre optique pour enlever la couche de gaine primaire, puis la nettoyer à l’aide d’une lingette non peluchable imbibée d’alcool isopropylique. Vient ensuite le passage dans la cliveuse, afin d’obtenir une découpe verticale et nette. Les deux fibres à souder sont ensuite placées dans une soudeuse à l’arc électrique. À l’issue de la soudure, un test de traction sera effectué. Dernière étape : le câble sera placé dans une gaine thermorétractable appelée smoove, puis dans un four.
Cette démonstration a été l’occasion d’en savoir davantage sur le coût du matériel, à savoir 500 euros pour une cliveuse, 2 500 à 4 000 euros pour une soudeuse gaine à gaine (pour le raccordement FTTH), 4 500 à 7 000 euros pour une soudeuse cœur à cœur (pour la distribution ou le transport). Toujours côté outils, il y a le réfléctomètre optique qui coûte dans les 5 000 euros et le puissancemètre optique qui vaut dans les 500 euros. Le premier permet d’estimer la longueur de la fibre optique et l’atténuation du signal, et de trouver les éventuels défauts comme les cassures. Le second sert à mesurer la puissance et la perte du signal sur une liaison fibre optique. Quant à la fibre optique, elle coûte dans les 1 euro le mètre, lors d’un achat en gros volume. Rappelons d’ailleurs que celle-ci ne peut être travaillée en dessous des -5°C, car elle devient cassante.