Mois : novembre 2018

Mediawan (Xavier Niel) est en très grande forme, son chiffre d’affaires bondit

Le Spac de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre-Antoine Capton a levé le voile hier sur ses résultats financiers. Tous les voyants sont au vert.

Porté par une forte performance opérationnelle et la contribution de ses récentes acquisitions (Makever, Storia Television (ex. EuropaCorp TV) et ON Entertainment), notamment dans les nouveaux pôles Mediawan Originals et Animation, la plateforme de contenus audiovisuels qui veut créer un véritable big bang dans la production en Europe, a affiché un chiffre d’affaires de 178 millions d’euros à fin septembre, en croissance de 48% sur les neuf premiers mois de l’année.

Mediawan souligne toutefois que ses résultats consolidés sont liés entre autres au nombre et au calendrier de livraison de programmes audiovisuels mais aussi aux dates d’ouverture de droits. Des variations sont donc possibles. D’ailleurs, pour les activités de Mediawan Originals et Mediawan Animation, des volumes importants d’oeuvres sont en cours de production et doivent être livrés dans les prochains mois, visiblement lors du dernier trimestre. Seul hic, la date précise de livraison n’étant pas connue et la clôture de l’exercice 2018 approchant à grands pas, les résultats du Spac pourraient influer.

Quoiqu’il en soit, la performance du 3e trimestre "est cohérente avec les tendances observées au cours du 1er semestre, avec une contribution de 52 millions d’euros, en croissance de +57% par rapport au 3e trimestre 2017. L’activité sur la période est conforme aux objectifs et au calendrier de livraisons de programmes sur l’année 2018",  informe Mediawan.

Enfin, "les perspectives de développement sont enthousiasmantes, avec de nombreux projets qui permettront de poursuivre cette dynamique et d’enrichir notre catalogue qui est aujourd’hui parmi les plus diversifiés et les plus larges du marché", a commenté Pierre-Antoine Capton, Président du Directoire de Mediawan.

 

 

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Canal+ : l’hémorragie d’abonnés continue en France, les partenariats avec Free et Orange vacillent au troisième trimestre

En France, le groupe Canal+ n’est pas guéri malgré le retour en forme de la chaîne cryptée. Focus sur ses performances au troisième trimestre.

A l’heure où sa direction ne cesse de répéter que Canal+ gagne des abonnés, force est de constater que ce n’est pas le cas, du moins en France. Si le gain est incontestable au global en incluant les activités du groupe à l’international, l’hémorragie continue dans l’hexagone. 

En se penchant sur la présentation générale des chiffres de Vivendi publiée hier, dans la langue de Shakespeare, le constat est sans appel. En France, entre le troisième trimestre 2017 et 2018, soit sur une période de douze mois, le nombre d’abonnés total Canal+ en comptant Canalplay  est en baisse de 142 000. En excluant les clients à la plateforme SVOD, la perte est moindre mais réelle, soit une baisse de 99 000 abonnés. Au cours du 3ème trimestre, ce sont précisément 56 000 abonnés qui se sont évaporés par rapport au T2. Motif de satisfaction, le portefeuille d’abonnés individuels à la chaîne Canal+ enregistre une croissance nette de 227 000 abonnés sur les 12 derniers mois. 
 
 

Les partenariats avec Orange et Free ne limitent pas la casse 

 

Les accords de distribution noués avec Free, Orange et Bouygues vacillent également. Si le recrutement continue à un bon rythme sur les douze derniers mois avec 91 000 abonnés engrangés sur ces bouquets, ceux-ci accusent une perte de 21 000 abonnés au troisième trimestre, passant de 3,130 millions d’abonnés au 30 juin 2018 à 3,109 millions au 30 septembre 2018. 

Conséquence de ces mauvais résultats, le chiffre d’affaires de la télévision en France métropolitaine recule légèrement de 3,3% à 2,358 milliards d’euros sur les 9 premiers mois, "du fait de la baisse du portefeuille global d’abonnés individuels , malgré une évolution positive du taux de résiliation (en baisse de quatre points depuis un an pour s’établir à 13,4 %, un plus bas historique depuis le troisième trimestre 2012)", indique le groupe. Ce repli s’explique notamment par la baisse continue des abonnements à Canalplay, et par l’arrêt de la commercialisation de l’offre Canalsat au profit des nouvelles offres Canal et des abonnements en partenariat avec les opérateurs télécoms. 

 

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L’école 42 de Xavier Niel lance une franchise en Russie baptisée “School 21”

Après s’être exporté en Asie en septembre avec l’inauguration d’une nouvelle franchise en Indonésie, 42 s’implante désormais en Russie. Sa nouvelle directrice générale Sophie Viger est actuellement présente à Moscou pour le lancement de "School 21".

Même principe et même pédagogie. Cette initiative éducative financée par la banque russe Sberbank, est basée sur la méthode que "l’école du futur mise au point par 42", dixit le site internet de School 42.  Gratuite, dépourvue de professeurs et basée sur le peer-learning, cette école est ouverte à tous, aux étudiants diplômés ou non mais aussi à ceux qui ont déjà un emploi et souhaitent changer de profession. La seule condition est d’être âgé entre 18 et 30 ans et de passer les différentes étapes de sélection dont la célèbre et difficile épreuve de la piscine.

 

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New deal : L’ARCEP délivre à Free, Orange, Bouygues et SFR les nouvelles autorisations d’utilisation de fréquences

L’Arcep annonce ce soir qu’après une phase de consultation des lauréats de la procédure d’attribution en bande 900 MHz, concernant leur positionnement dans la bande, elle a adopté ce 15 novembre 2018 la décision relative au résultat de la procédure d’attribution en bande 900 MHz et les 4 décisions d’autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz attribuées aux lauréats retenus le 23 octobre 2018.

Ces décisions concluent la procédure d’attribution de fréquences des bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz lancées le 2 août dernier, sur proposition de l’Arcep.

Pour rappel, les lauréats sont :

Bande 900 MHz : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ;

Bande 1800 MHz : Bouygues Telecom, Orange et SFR (la société Free Mobile n’était pas candidate à l’attribution de fréquences dans cette bande de fréquences, elle dispose d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans cette bande de 15 MHz duplex jusqu’en 2031) ;

Bande 2,1 GHz : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR.

 

Quantités de fréquences détenues par les opérateurs mobiles en bande 900 MHz, toutes autorisations confondues en MHz duplex

Quantités de fréquences détenues par les opérateurs mobiles en bande 1800 MHz, toutes autorisations confondues en MHz duplex

Quantités de fréquences détenues par les opérateurs mobiles en bande 2,1 GHz, toutes autorisations confondues en MHz duplex

 

De nouvelles obligations pour les lauréats

Les autorisations d’utilisation de fréquences qui sont délivrées aux lauréats s’inscrivent dans le cadre du New Deal mobile, intervenu entre le Gouvernement, l’Arcep et les opérateurs en janvier 2018. Elles sont donc accompagnées d’obligations ambitieuses en faveur de l’aménagement numérique du territoire. En particulier, les lauréats doivent :

  • améliorer la qualité de réception sur l’ensemble du territoire, et particulièrement dans les zones rurales. Le nouveau standard d’exigence appliqué aux obligations des opérateurs est celui de la bonne couverture ;
  • démultiplier le rythme des programmes ciblés d’amélioration de la couverture et dans ce cadre construire chacun au moins 5000 nouveaux sites sur tout le territoire, parfois mutualisés, qui iront désormais au-delà des zones dites « blanches » et dont la charge est désormais intégralement prise par les opérateurs ;
  • généraliser la réception en 4G ce qui implique de l’apporter à plus d’un million de Français sur 10 000 communes, en équipant en 4G tous les sites mobiles ;
  • accélérer la couverture des axes de transport, afin que les principaux axes routiers et ferroviaires soient couverts en 4G. Cette obligation s’applique seulement aux lauréats de la procédure en bande 1800 MHz ;
  • généraliser la couverture téléphonique à l’intérieur des bâtiments, notamment en proposant à leurs clients disposant d’un terminal compatible la voix sur Wifi.

 

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Le nouveau Xiaomi Mi 8 Lite disponible chez Free Mobile

Après avoir accueilli le premier smartphone de la marque Xiaomi il y a 15 jours, Free Mobile un propose un nouveau dans sa boutique en ligne, le Xiaomi Mi 8 Lite.

C’est un assez grand modèle que le fabricant chinois propose avec un écran IPS LCD de 6,26 pouces avec une encoche à son sommet. Il proposera un processeur Qualcomm Snapdragon 660 , soit une puce milieu de gamme, pour 4 à 6 Go de RAM.  Des versions à 64 ou 128 Go de stockage seront disponibles, toutes dotées d’une batterie de 3350 mAh. 
 
C’est dans la photographie et la vidéo que ce modèle se démarque de son concurrent avec notamment un capteur frontal Sony de 24 mégapixels, mais aussi une double caméra à l’arrière avec un capteur à 12 MP ( f/1,9) et 5 MP. Pour la vidéo, le smartphone pourra filmer en 4K avec 30fps et en 1080p en allant jusqu’à 60fps. 
 
 
Tarifs 
 
Comptant  269€ à la commande 
 
4x sans frais  68€ à la commande puis 67€/mois pendant 3 mois
 
24x sans frais  77€ à la commande puis 8€/mois pendant 24 mois
 
A noter que ce smartphone bénéficie d’une offre de remboursement de 30€
 
Caractéristiques techniques 


 > RÉSEAUX ET CONNECTIVITÉ
Bluetooth Bluetooth 5.0
Catégorie LTE Catégorie 12 – 600Mbits/s
Bandes 4G FDD 1 – 2100 Mhz, 2 – 1900 Mhz, 3 – 1800 Mhz +, 4 – 1700 Mhz AWS, 5 – 850 Mhz, 7 – 2600 Mhz, 8 – 900 Mhz, 20 – 800 Mhz, 28 – 700 Mhz
Bandes 4G TDD 38, 40
Bandes 3G 5 – 850 Mhz, 8 – 900 Mhz, 4 – 1700 Mhz AWS, 2 – 1900 Mhz, 1 – 2100 Mhz
Bandes 2G 5 – 850 Mhz, 8 – 900 Mhz, 3 – 1800 Mhz, 2 – 1900 Mhz
Type de connecteur USB C
NFC non
Système de positionnement GPS, Glonass, Beidu / Compass
Wi-Fi 802.11 a, b, g, n, ac
QAM256 oui
Mimo Non
 > GÉNÉRAL
Dimensions 156.4 x 75.8 x 7.5 mm
Poids 169 g
Système d’exploitation Android 8 (Oreo)
Processeur Qualcomm® SnapdragonTM 660 Octa-core (4×2.2 GHz Kryo 260 & 4×1.8 GHz Kryo 260)
Mémoire RAM 4 Go
DAS 0.749 W/Kg
Port carte 1 Nano SIM
Port carte 2 Nano SIM, Micro SD
Indice de performance 2018 B+
 > MULTIMÉDIA – PHOTO
Caméra principale 12 mégapixels
Caméra frontale 24 mégapixels
Fonctions caméra principale Détecteur de visage, HDR, Panorama, Beauté, Rafale, Flash, Effet Bokeh
Fonctions caméra frontale HDR, Minuteur de selfie, Reconnaissance faciale, Flou d’arrière-plan, Détection de scène, Optimisation intelligente de l’éclairage, Effet Beauté
Caméra principale – Second capteur 5 mégapixels
 > MULTIMÉDIA – MUSIQUE
Formats supportés aac, aac+, amr, eaac+, flac, mp3, wav, PCM linéaire
Prise Jack 3.5mm non
 > BATTERIE ET AUTONOMIE
Capacité batterie 3350 mAh
Batterie amovible non
 > MULTIMÉDIA – VIDÉO
Résolution 1080p 60fps – Jusqu’à 4K en 30fps
Formats supportés H.264, H.265, HEVC, mkv, MP4, Xvid, M4V, MPEG 4, VC-1
 > ÉCRAN
Taille 6.3 pouces
Résolution 2280 x 1080 pixels
 > MÉMOIRE
Espace de stockage 64 Go
Espace de stockage après installation 41 Go
 > CAPTEURS
– Accéléromètre

– Boussole

– Capteur d’empreinte digitale

– Capteur de luminosité

– Capteur de proximité

– Gyroscope

 > LIVRÉ AVEC
Objet inclu 1 Objet inclu 2 Objet inclu 3 Objet inclu 4Objet inclu 5 Objet inclu 6 Objet inclu 7 Objet inclu 8
 
 
 
 
 
 
 
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L’opérateur suisse de Xavier Niel annonce l’intégration de nouvelles chaînes 4K. Un avant goût de celles qui arriveront sur Freebox ?

Salt, l’opérateur Suisse de Xavier Niel,  annonce qu’il propose désormais une série de chaînes en 4K. Ces nouvelles chaînes comprennent Ambiance 4K, Now 4K et Festival 4K de Stingray ainsi que Insight TV, la chaîne de télévision 4K la plus aventurière. Peut être un avant goût des prochaines chaîne 4K qui seront disponible sur la Freebox (même si Festival 4K est déjà présente)

L’opérateur est ainsi le premier en Suisse à rendre les chaînes de télévision 4K accessibles à tous ses clients. Salt TV propose aujourd’hui plus de 380 chaînes dont 180 chaînes HD ainsi que plus de 10’000 films et séries. Salt Fiber a établi de nouveaux standards sur le marché suisse en étant le premier opérateur à offrir la technologie 10 Gbit/s et l’Apple TV 4K comme boîtier numérique unique. Les chaînes UHD sont prêtes à être utilisées pour tous les clients bénéficiant d’un téléviseur UHD sans aucune mise à jour technologique supplémentaire.

En plus des nouvelles chaînes 4K, 50 nouvelles chaînes internationales seront bientôt disponibles. Les nouveaux bouquets de télévision comprendront des chaînes portugaises, espagnoles, russes, serbes, albanaises, bosniaques et turques. 

Merci @friliad

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Le Snapdragon 8150 offrirait de bien meilleures performances que son prédécesseur

Qualcomm devrait présenter le successeur du Snapdragon 845 d’ici la fin de l’année. Nommé Snapdragon 8150, le nouveau processeur de la marque aurait obtenu un score supérieur à 360 000 points sur le benchmark d’AnTuTu.

Alors que la firme de Cupertino a dévoilé son processeur A12 Bionic et que Huawei a également présenté son Kirin 980, deux processeur sont gravés en 7 nm, Samsung a pour sa part, annoncé son SoC Exynos 9820 gravé en 8 nm. C’est maintenant au tour de Qualcomm de lever le voile sur le successeur de son Snapdragon 845 gravé en 10 nm.

Qualcomm devrait présenter officiellement son prochain SoC pour mobile lors de son Snapdragon Tech Summit qui aura lieu en décembre. Ce prochain Snapdragon 8150 devrait bénéficier d’une finesse de gravure de 7 nm, à l’instar des derniers processeurs mobiles d’Apple et Huawei.

Cette nouvelle puce de Qualcomm serait composée de huit cœurs, cependant la grande nouveauté sera la présence d’un NPU (Neuronal Processing Unit) consacré à l’IA, une première pour un SoC de la marque.

Un nouveau benchmark sur AnTuTu révèle un nouveau processeur Qualcomm (supposément le 8150), ayant obtenu un score de 362 292 points. Ce résultat bien supérieur à celui de son prédécesseur dont les performances se rapprochaient plutôt des 300 000 points.

Mais ce n’est pas tout car le score obtenu par ce nouveau processeur Qualcomm sur le benchmark AnTuTu, surpasse également celui du dernier Kirin 980 de Huawei, gravé en 7 nm, qui est de 311,840 points.

Ce futur Snapdragon 8150 s’annonce donc plutôt prometteur. Il va falloir patienter jusqu’au Snapdragon Tech Summit, qui aura lieu en fin d’année, pour plus de précisions à son sujet.

Source : Gizmochina

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Antenne-relais : le maire et des riverains ne laisseront pas TDF et Free Mobile “détruire le village”

Focus sur la commune de Saméon dans le Nord où l’opérateur d’infrastructure TDF prévoit d’implanter un pylône sur lequel Free pourrait installer ses équipements. De quoi attiser la colère du maire et d’une partie des riverains.

«On n’a pas besoin de Free en téléphonie mobile et puis la fibre arrive chez nous fin mai. Je ne laisserai pas ces gens-là détruire le village que j’ai mis vingt ans à bâtir », martèle le maire dans les lignes de la Voix du Nord. Aux yeux de l’élu et d’une partie de ses administrés, il est hors de question qu’un pylône de 45 mètres, plus haut qu’une "église" , sorte de terre sur une parcelle agricole de la commune. Et si Free Mobile a pour l’heure seulement candidaté pour installer ses équipements sur ce pylône de TDF, il en prend pour son grade, le slogan de la réunion publique organisée ce soir le vise directement : "Non à l’antenne Free à Saméon". 

Une imprécision dont le maire n’a que faire,  « Ça n’est pas l’antenne de Free à proprement parler, mais Free est candidat à l’utilisation du pylône que TDF veut planter au cœur du village pour développer la 4G et la 5G. C’est bien simple, pour nous, c’est hors de question. Nous sommes au beau milieu du Parc naturel régional et je ne parle pas des nuisances sur l’environnement, la santé, sans oublier la dépréciation des prix de l’immobilier. Il est question que l’agriculteur qui va mettre sa parcelle à disposition de TDF construise aussi un nouveau bâtiment d’élevage à proximité. Trop, c’est trop ! »

De leur côté, les riverains hostiles au projet ont reçu le soutien total du maire et ont créé l’association pour la protection de la ruralité et de l’environnement de Saméon (APRES) laquelle présentera ce soir son plan de bataille «  après le recours gracieux déposé par TDF  », précise le site d’information régionale. Objectif, rassembler pour aboutir à une mobilisation générale.

 

 

 

 

 

 

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L’Arcep annonce sa collaboration avec l’application Wehe pour détecter le bridage de flux internet

 
Le 12 Novembre dernier, l’Arcep a présenté lors de l’Internet Governance Forum une application d’analyse de réseau développée en partenariat avec la Northeastern University de Boston. 
 
Vous êtes-vous déjà demandé si votre FAI ralentissait un certain trafic par rapport aux autres ? C’est la question à laquelle l’Arcep veut répondre.
 
Pour pouvoir tester le bridage de certains services, l’institution indépendante a travaillé avec les développeurs de Wehe, une application américaine créée dans le cadre d’un étude d’une université de Boston. Un travail qui dure depuis un an et qui a donc été présenté en début de semaine.
 
Disponible sur l’Apple Store et aussi Google Play, l’application a pour but de permettre de réaliser des tests de réseaux partout en France grâce à des simulations de services générant un certain trafic. Dans un communiqué de presse, l’Arcep détaille le fonctionnement de l’application. 

Une procédure d’analyse bien huilée

Wehe a pour but de déterminer si un opérateur est susceptible de brider ou, au contraire, favoriser certains services dans la gestion du flux demandé. L’application simulera ainsi une activité particulière que l’opérateur traitera comme s’il s’agissait d’une application proposant ce type de service. La deuxième partie du test consiste ensuite à fournir un contenu chiffré, que l’opérateur ne peut lire et de comparer les résultats entre le contenu identifié comme appartenant à un service particulier et le contenu invisible.  Après plusieurs répétitions de ces deux opérations afin d’éviter de baser le test sur un potentiel pic du réseau ou à l’inverse, un moment de faiblesse, l’application pourra déterminer s’il existe une réelle différence de traitement.  
 
Dans son communiqué, l’Arcep a fourni une infographie explicitant le fonctionnement de son application. 
 
Si une potentielle discrimination envers un service est identifiée, des tests supplémentaires seront proposés par Wehe pour confirmer s’il s’agit d’une véritable volonté de l’opérateur inscrite dans le DPI (Deep Packet Inspection). Pour rappel, le DPI est une activité visant à analyser un contenu pour le brider, le prioriser ou détecter d’éventuelles intrusions. Si c’est le cas, l’Arcep peut être prévenue via l’application. 

Une application pour renforcer la veille de l’Arcep

Car en effet, la collaboration de l’autorité des télécoms française ne s’est pas limitée à un financement pour adapter l’application au territoire français. L’Arcep a annoncé avoir collaboré avec le directeur de recherche Dave Choffnes et son équipe sur de nombreux points. Ainsi, elle s’est assurée que l’outil soit plus fiable et réduise les risques de faux positifs, à aidé au développement d’une nouvelle fonctionnalité analysant les éventuelles règles du DPI… Mais a aussi aidé sur des aspects plus pratiques, notamment l’hébergement de l’appli en France, sa traduction et son adaptation au marché français… Et a voulu bien sûr intégrer une fonctionnalité permettant de lui signaler d’éventuels tests positifs.
 
Pour le gendarme des télécoms, c’est une application qui a pour but à la fois d’informer l’autorité sur d’éventuelles infractions à la neutralité du  net, mais aussi de sensibiliser le public à cette neutralité. Ainsi, c’est une plateforme qui se souhaite citoyenne en informant les autorités d’un éventuel manquement aux engagements des opérateurs de ne faire aucune discrimination entre différents flux sur internet. On peut d’ailleurs déjà voir sur une carte les tests déjà effectués et comparer les gros services mais également les opérateurs entre eux.
 

 

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60 millions de consommateurs lance son testeur de débit collaboratif pour box et mobiles

60 Millions de consommateur lance DébitTest 60, nouvelle génération, qui permet, de mesurer le débit et la qualité de connexion de votre box internet (ADSL, fibre, etc.) ainsi que celle de vos appareils mobiles en 3G/4G ou WiFi.

Il s’agit d’un service gratuit disponible via une application smartphone ou directement sur le site www.60millions-mag.com, qui propose une version plus complète. DébiTest 60 repose sur l’outil 4G Mark, développé par la société QoSi spécialiste de la mesure de qualité de service et de qualité d’expérience utilisateur (QoS/QoE) des réseaux télécoms. Chaque test effectué alimente une base de données de résultats permettant de qualifier les niveaux de performances des différents opérateurs qui couvrent les villes et les régions françaises .

DébiTest 60 s’utilise en mode visiteur ou inscrit et permet un test complet dont les résultats sont mémorisés pour permettre de les consulter et de les analyser à sa guise. Sur la version disponible sur www.60millions-mag.com , l’utilisateur peut créer un compte qui permettra de conserver l’historique des résultats et d’analyser les évolutions.

DébiTest 60 est un service collaboratif destiné aux consommateurs et aux décideurs en charge de faire évoluer les équipements de connexion Internet, sa pertinence augmente avec le nombre d’utilisateurs, un vrai projet de crowdsourcing.

Il restitue les performances de chaque test et fonctionne comme un collecteur de data dédié à l’amélioration de la connectivité Internet en France. Les données collectées sont restituées sous la forme de cartes de couverture géographique ville par ville ou par région et sous forme d’analyses de performances utiles à la compréhension de ses connexions

Faire un test de débit sur DébitTest 60

 

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