Mois : octobre 2018

Le divorce entre Canal+ et le cinéma est acté

Trop c’est trop pour Canal.

Le numéro un du groupe Canal s’est fendu d’une lettre adressée aux organisations professionnelles du secteur. Fini les négociations, le groupe a déjà fait trop de concessions, rendez-vous est pris pour l’année prochaine afin celer de nouveaux accords de financement.

Dans la lettre que s’est procurée ElectronLibre, Maxime Saada explique que "les très nombreuses concessions" qu’il a accepté depuis un an "dans le cadre de la chronologie des médias dans un premier temps, puis dans un second temps dans celui du renouvellement de l’accord cinéma de Canal + [avaient] pour principale caractéristique d’être systématiquement unilatérales et de ne venir que du groupe" Canal. Cela a eu pour effet "une absence quasi-totale de bénéfices en résultats". 

Il met donc le holà : "la logique de nouvelles demandes et de contraintes supplémentaires que vous me proposez continue dans cette logique unilatérale qui finit par s’exercer au détriment des intérêts de Canal+. Je ne saurais la poursuivre dans le cadre actuel". 

Et de conclure sur la volonté de repartir sur de nouveaux accords et cesser les renégociations "notre accord cinéma expirant le 31 décembre 2019, nous inaugurerons prochainement une nouvelle phase, non pas cette fois-ci de discussions dans la logique de prorogation de cet accord, mais bien de négociations bilatérales visant à aboutir à un nouvel accord pour toutes les parties".

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre optique : les opérateurs associatifs poussent pour une ouverture à la concurrence et le font savoir à Orange et à l’Arcep

 

Comme c’est le cas pour l’ADSL, les opérateurs associatifs souhaitent aujourd’hui une ouverture à la concurrence sur le marché de la fibre optique par le biais d’une offre « bitstream » afin de proposer du très haut débit à ses adhérents.

C’est dans une lettre ouverte publiée sur son site internet et adressée au président de l’Arcep et à Orange, que la fédération des fournisseurs d’accès internet associatifs fait part de son mécontentement en tirant la sonnette d’alarme. Alors que le  déploiement de la fibre optique suit son cours en France, celle-ci s’inquiète de la mise en place d’un «  réseau entre quelques opérateurs de boucle locale mutualisée, qui n’est pas accessible à bon nombre d’opérateurs, et donc de marchés. » Avant de se fendre d’un constat amer, celui de « l’absence d’une offre activée entraînant une réduction sensible de la diversité des offres, et donc un retard notable sur certains marchés »

Une situation qui pourrait faire entrave à la concurrence et qui renforcerait la position dominante d’Orange, lequel détient aujourd’hui une part de marché écrasante de 70% sur le FTTH. En partant de ce postulat, la fédération demande donc de pouvoir louer des offres activées d’un opérateur, en particulier de l’opérateur historique comme pour le dégroupage sur les offres ADSL. « Il nous semble donc qu’Orange est en mesure, par un choix volontariste mais simple et peu engageant, d’aider le régulateur à assainir le fonctionnement du marché du très haut débit pour les entreprises, ainsi que pour le marché de gros des particuliers », a t-elle ajouté eu égard aux responsabilités de chacun.

Rappelant dans sa missive que l’autorité de la concurrence, appelait déjà en 2012 « à la vigilance du régulateur sectoriel sur l’existence des offres de gros indispensables à l’animation de la concurrence sur le marché, en particulier sur le fait que des offres activées (dites de bitstream) sont nécessaires », la trentaine d’opérateurs associatifs tels que Netopi, ARN, FDN ou Aquilenet fait également valoir ses arguments : « ces offres permettent aux petits opérateurs de couvrir les marchés exigeants, parfois désignés comme marchés de niche, qui ne correspondent pas aux offres généralistes. Ces marchés existent tant chez les professionnels que chez les particuliers, et ne sont pas correctement couverts par les offres générales des grands opérateurs intégrés. »

Enfin, la FFDN met en exergue l’aspect gagnant-gagnant d’une ouverture à la concurrence. Pour Orange, cela permettrait  "de montrer sa bonne volonté et d’améliorer le taux d’utilisation de la boucle locale optique, et pour l’ARCEP, d’assainir les marchés qui sont en train de se bloquer faute, pour la concurrence, de correctement fonctionner", conclut-elle.

 

Source : FFDN

Classés sous les catégories : Non classé

Free récupère un nom de domaine d’un site communautaire trop proche de la marque Freebox

Mais que se passe-t-il chez Free ? Le trublion des télécoms a durci ces derniers jours sa politique de marque. Après la fermeture et le sauvetage in extremis par Xavier Niel du site communautaire free-reseau.fr qui permet de connaître l’état du réseau dégroupé de Free en temps réel et les éventuelles pannes en scannant les DSLAM non-joignables, voici venu le tour de ma-freebox.fr qui n’aura pas autant de chance cette fois-ci.

Si le responsable de free-reseau.fr, après avoir "échangé des mails" directement avec Xavier Niel, a finalement annoncé son retour en expliquant " qu’il s’avère que c’est une erreur, le site peut continuer d’exister sous cette forme", ça ne sera pas le cas pour ma-freebox.fr.

Ce site qui permet entre autres de connaitre votre reverse actuel et effectuer un test de débit a également fait l’objet d’un mise en demeure de la part de Free. Son responsable est entré en contact avec Angélique Gérard (directrice de la relation abonnés d’Iliad) qui s’est excusée auprès de lui pour la manière dont la récupération du nom de domaine s’est passée tout en lui expliquant que Free avait "besoin de le récupérer à des fins corporate".

 

Certains services disponibles sur ma-freebox.fr vont donc être migrés vers degroupage.info et le nom de domaine ma-freebox.fr va être céder à Free.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Netflix se prépare à la concurrence et lève deux milliards de dollars pour son contenu

Les géants Apple et Disney ont annoncé vouloir se lancer dans la SVOD, face aux moyens colossaux que pourraient débloquer ces entreprises, Netflix n’a pas d’autre choix que de lever des fonds rapidement. 

Si sur le marché européen, Netflix n’a aucune réelle concurrence, ça ne sera peut être bientôt plus le cas. Si la concurrence se résumait à quelque services tels que Hulu, Amazon prime video ou Youtube Red, services qui peinent encore à séduire vu leur catalogues restreints et le peu d’exclusivités ou de programmes originaux. Disney pourrait cependant changer la donne, la firme possédant deux services similaires (Hulu et ESPN+) et projetterait d’en lancer un nouveau, au contenu exclusif dans les années prochaines. 

La force de Disney, outre son capital financier colossal, c’est aussi son large éventail de licences à succès que la firme de Mickey à acquis au cours des années. On pense notamment à la possession des franchises Star Wars, Indiana Jones avec le rachat de Lucas Films, mais aussi Marvel, dont l’univers cinématique continue de rapporter des sommes faramineuses à chaque film, mais aussi au rachat récent de la Fox, un des derniers géants du cinéma et du petit écran.

On ne sait pas beaucoup du plan d’Apple pour son service de SVOD, mais s’il est choisi de le rendre disponible à tous les appareils de la marque, le nombre d’utilisateurs pourrait grimper très rapidement. Une concurrence encore floue, mais que Netflix doit prendre en compte pour assurer son avenir. 

Avec le futur retrait des films Disney de son catalogue , l’entreprise devra de plus en plus compter sur des productions originales pour garder sa place au top des services SVOD. Et c’est notamment pour produire ce contenu qui reste une de ses forces qu’elle choisit d’émettre des obligations en euros et en dollars à hauteur de 2 milliards de dollars. 

L’entreprise californienne semble donc se préparer à l’arrivée des géants sur le marché puisque c’est la sixième opération du genre lancée en quatre ans. Sa dette s’élevait en septembre à 8.34 milliards de dollars ( +71% en un an). Si la firme reste numéro un pour l’instant avec 130 millions d’utilisateurs dans le monde (dont 13.6 millions de français ) c’est aussi au coût de dettes très importantes. 

Son chiffre d’affaire continue de bien se porter cependant, avec notamment pour le dernier trimestre un chiffre d’affaire en haute de 34% et qui s’élève à 4 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 402.8 millions. 

Sources : Zdnet

 

Classés sous les catégories : Non classé

OnePlus annonce un smartphone 5G pour 2019

Lors du 4G/5G Summit de Qualcomm, le co-fondateur de OnePlus Carl Pei a annoncé que la marque travaillait au développement d’un smartphone 5G qui sortirait en 2019.

C’est au cours d’une conférence de presse à Hong-Kong que le président de la société Qualcomm a invité Carl Pei sur la scène pour parler de l’avenir de OnePlus sur le marché de la 5G.

Alors que le OnePlus 6T sera lancé dans un peu plus d’une semaine, un nouveau modèle est déjà en préparation pour la firme de Shenzhen, un modèle compatible avec la 5G et armé des capacités des processeurs Qualcomm. 

Ce futur flagship (peut être le OnePlus 7 ?) serait donc doté d’un SoC haut de gamme, mais aussi du modem SnapDragon X50 de la marque américaine avec qui le fabricant chinois travaille depuis plusieurs années. 

Si la marque ne s’est pas prononcée sur les caractéristiques techniques que présenterait ce nouveau projet, elle affirme qu’il s’agit la d’un travail de longue date et qu’il serait prêt pour 2019. Ce manque de détail repose sûrement sur la volonté de ne pas risquer d’éclipser le 6T, dont le lancement a déjà été mis à mal par Apple. 

Après les annonces de Xiaomi et de Samsung, c’est donc un nouveau fabricant qui annonce se lancer sur le marché de la cinquième génération de réseau mobile. Des capacités qui sonnent plus comme un avant-goût que comme une révolution, puisque le réseau 5G est encore loin d’être disponible pour tous.

Source : Génération NT

Classés sous les catégories : Non classé

Comme Free et Bouygues, Sosh applique automatiquement une nouvelle promo à certains abonnés en fin d’offre

 

En pleines vacances de la Toussaint, l’opérateur low-cost d’Orange gâte certains de ses abonnés en rallongeant la promotion dont ils bénéficient sur le forfait 50 Go à 9,99€/mois au lieu de 24,99€.

Comme le fait remarquer iGeneration, Sosh envoie actuellement un SMS à une kyrielle d’abonnés qui ont souscrit aux alentours de décembre 2017 à l’offre promo sur le forfait 50 Go de l’opérateur. Ces derniers vont ainsi bénéficier automatiquement de 12 mois supplémentaires au tarif de 9,99€.

L’opération n’est pas sans rappeler d’autres de Bouygues, déjà coutumier de ce type de prolongation. Free, également, puisque l’opérateur de Xavier Niel a emboîté le pas en avril dernier, en permettant à certains abonnés à une offre Freebox Crystal à 1,99€ via Vente Privée d’obtenir une promotion supplémentaire à l’heure où leur offre arrivait à échéance.

 

 

 Source : iGeneration
Classés sous les catégories : Non classé

5G : “Il y a un équilibre à trouver” sur les enchères en France pour ne pas nuire à l’investissement selon le PDG d’Orange

A l’heure où l’Italie a obtenu 6,5 milliards d’euros pour les fréquences 5G, les opérateurs français se demandent à quelle sauce ils vont être mangés… ou pas. Une chose est sûre pour Orange, il faut à tout prix éviter que les enchères explosent en France.

De but en blanc, "l’Italie est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Les fréquences y ont été vendues six à sept fois plus cher qu’en Scandinavie ou en Espagne", a prévenu  vendredi dernier  Stéphane Richard dans une interview accordée au Figaro. Car l’investissement dans les infrastructures pourraient largement en pâtir surtout que la 5G va coûter très cher. Bruxelles estime en effet à 500 milliards d’euros les fonds nécessaires pour le déploiement de la 5ème génération de téléphonie mobile dans les dix prochaines années, dont la majorité proviendra des opérateurs télécoms. C’est pourquoi "il ne faut pas obérer la capacité des opérateurs à investir dans leurs réseaux en se montrant trop gourmands pour les finances de l’État ! Il y a un équilibre à trouver", analyse le patron d’Orange.
 
Lors de la conférence Telco2018 fin septembre, la Fédération française des télécoms, représentée par son Président, Didier Casas, avait déjà jugé irrationnelles les enchères italiennes en rappelant que le new deal, qui va permettre d’obtenir une meilleure couverture mobile sur toute la France, coûte 3 milliards d’euros. Une façon d’indiquer au gouvernement que si les enchères pour la 5G montaient trop haut, cela pourrait impacter les investissements. Le président de l’Arcep semble également de cet avis, en estimant que le gouvernement doit privilégier les investissements des opérateurs dans les infrastructures. Pour rappel, l’appel d’offres pour les fréquences 5G en France doit prendre place à la mi-2019.
 
Classés sous les catégories : Non classé

Clin d’oeil : il récupère sa carte SIM Free Mobile 6 ans après l’avoir commandée et avoir effectué la portabilité

C’est une histoire assez étonnante qu’a rapporté un abonné Free Mobile sur Twitter. Ce dernier a commandé sa carte SIM en septembre 2012, l’année du lancement  de l’opérateur. La portabilité de son numéro téléphone s’effectue ensuite correctement, le 10 septembre 2012. Mais c’est seulement c’est seulement aujourd’hui, le 22 octobre, qu’il a enfin récupérer sa carte SIM et qu’il peut enfin utiliser. 6 ans après  l’avoir commandée !

Mais que s’est-il passé ?

Comme on peut le voir sur la capture de l’interface  abonné, le courrier avec la carte SIM n’a pas été livré. Selon la mention PND (Pli Non Distribuable) La Poste n’est pas parvenue à trouver le destinataire et l’a donc renvoyée chez Free. Et, ainsi que l’explique l’abonné,  c’est finalement un conseiller de Free "qui nous a proposé cette solution d’aller chercher la carte dans une borne installée dans un bureau de tabac."

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Salt : l’opérateur suisse de Xavier Niel va proposer l’eSIM dès 2019

Vers une disparition progressive des cartes SIM classiques. A l’heure où Apple tend à démocratiser l’e-SIM puisque ses derniers iPhone sont compatibles ainsi que l’Apple Watch, Salt prévoit de franchir le pas en 2019. Peut-être de quoi donner des idées à Free.

D’après les informations du sérieux "blog high-tech & telecom de Xavier Studer", Salt devrait proposer l’eSIM d’ici le premier trimestre 2019 pour les derniers iPhone et probablement fin 2019 pour l’Apple Watch. De leur côté, les concurrents Sunrise et Swisscom commercialisent déjà la montre connectée de la marque à la pomme et se disent prêt à lancer la carte SIM virtuelle sur iPhone, ne manque plus que la mise à jour iOS 12.1 qui activera cette technologie sur les derniers flagships d’Apple. 

En France, Orange, SFR et Bouygues travaillent activement avec la firme de Cupertino pour proposer cette fonctionnalité prochainement sur les smartphones de la marque. L’opérateur historique est toutefois le seul à supporter dans l’hexagone l’eSIM présente dans l’Apple Watch cellulaire. De son côté, Free ne communique pas pour le moment. 
 
 
 
 
 
Classés sous les catégories : Non classé

Antenne-relais : Free Mobile dépose un dossier d’information en mairie, une pétition est lancée dans la foulée

Action, réaction. Si Free Mobile a déposé la semaine dernière un dossier d’information concernant l’implantation d’une antenne-relais 3G/4G à la mairie de d’Erdeven, une commune située dans le Morbihan, l’opposition n’a pas tardé à pointer le bout de son nez.

L’installation de 33 mètres de haut doit voir le jour entre deux lieux-dits et devrait accueillir à l’avenir les équipements des autres opérateurs. L’objectif est d’améliorer la qualité du réseau dans les communes d’Etel et Erdeven. Une bonne nouvelle pour le maire pour qui cette implantation ne devait pas faire de vagues, "le secteur retenu est assez isolé" avec peu d’habitations à proximité, a t-il assuré la semaine dernière dans les lignes de Ouest France. Pourtant, il n’aura fallu que quelques jours pour que des riverains se mobilisent face à ce projet. Comme le rapporte Le Télégramme, une pétition va être lancée dès demain. Nuisance visuelle, manque d’information et de concertation, remise en cause de la conformité du projet avec le plan local d’urbanisme de la commune, l’opposition ne manque comme souvent pas d’arguments. Les réfractaires demandent aujourd’hui le soutien des élus. Comme un air de déjà-vu.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé