Trop c’est trop pour Canal.
Le numéro un du groupe Canal s’est fendu d’une lettre adressée aux organisations professionnelles du secteur. Fini les négociations, le groupe a déjà fait trop de concessions, rendez-vous est pris pour l’année prochaine afin celer de nouveaux accords de financement.
Dans la lettre que s’est procurée ElectronLibre, Maxime Saada explique que "les très nombreuses concessions" qu’il a accepté depuis un an "dans le cadre de la chronologie des médias dans un premier temps, puis dans un second temps dans celui du renouvellement de l’accord cinéma de Canal + [avaient] pour principale caractéristique d’être systématiquement unilatérales et de ne venir que du groupe" Canal. Cela a eu pour effet "une absence quasi-totale de bénéfices en résultats".
Il met donc le holà : "la logique de nouvelles demandes et de contraintes supplémentaires que vous me proposez continue dans cette logique unilatérale qui finit par s’exercer au détriment des intérêts de Canal+. Je ne saurais la poursuivre dans le cadre actuel".
Et de conclure sur la volonté de repartir sur de nouveaux accords et cesser les renégociations "notre accord cinéma expirant le 31 décembre 2019, nous inaugurerons prochainement une nouvelle phase, non pas cette fois-ci de discussions dans la logique de prorogation de cet accord, mais bien de négociations bilatérales visant à aboutir à un nouvel accord pour toutes les parties".