La réponse pourrait intervenir plus rapidement que prévu. Pour l’heure, la presse locale se permet de faire des plans sur la comète. Une information est toutefois officielle, le gouvernement Belge a ouvert la porte à l’arrivée d’un quatrième opérateur dans le pays.
A l’heure où la tendance est plutôt à la consolidation, Alexander De Croo, le ministre belge de la Coopération au développement a allumé la mèche mi-juin, la Belgique veut ouvrir le marché à un quatrième opérateur aux côtés de Proximus, Orange Belgium et Base. Tant et si bien que l’attribution de fréquences se déroulera fin 2019 pour une durée de 20 ans. Si l’arrivée d’un nouvel acteur est vu, il fallait s’y attendre, d’un mauvais oeil par les opérateurs, elle ravit les Belges qui attendent une baisse conséquente des prix, comme en France avant l’arrivée de Free Mobile en 2012. Alors inévitablement, vient l’hypothèse de l’arrivée de l’opérateur de Xavier Niel. Mais pour l’heure, seule la presse locale en fait son favoris, c’est un véritable jeu de pistes même si aucune information n’indique pour le moment que le trublion français soit sur le coup.
Si Free s’ouvre, il est vrai, à l’international, en atteste son lancement en Italie sous la marque Iliad et celui de sa maison-mère en duo avec Xavier Niel en irlande avec le rachat d’Eir, Maxime Lombardini, alors DG du groupe a toutefois indiqué en avril dernier eu égard aux développements internationaux, qu’hormis ces implantations, Iliad n’avait pas d’autres projets. Pourtant, un lancement en Belgique tomberait sous le sens et pourrait constituer un véritable relais de croissance pour l’opérateur, en perte de vitesse dans l’hexagone. La piste semble en tout cas crédible pour L‘Echo, le quotidien belge rappelant il y a un mois et demi que Xavier Niel a vu "passer le dossier sur son bureau, avant d’abandonner l’idée" à l’époque du rachat de Base finalisé début 2016 par Telenet.
Alors Free sera t-il le quatrième opérateur tant attendu en Belgique. "Il n’est pas impossible que le dossier soit mis à l’ordre du jour dans les prochains jours", a rapporté récemment une source proche du dossier toujours à L‘Echo. De son côté, le ministre Alexander De Croo a confié que "ce qui se passe en Italie est parfaitement possible ici" en Belgique. Le mystère reste entier !