Un an après la tempête Ciaran et ses dégâts sur les réseaux télécoms, Orange entend être davantage préparé et a mis en place certaines mesures.
L’année dernière, il aura fallu une semaine pour que la majorité des Français touchés par la tempête Ciaran puissent retrouver un accès au réseau mobile. Entre les arbres couchés sur les câbles, les lignes coupées et bien d’autres dégâts, Orange a eu fort à faire pour réagir. Afin de ne plus se laisser surprendre, une réorganisation internet a été lancée.
L’opérateur historique a par ailleurs été confronté aux limites de ses outils, notamment celui qui diagnostiquait les pannes. « Quand vous avez une quantité aussi phénoménale d’informations, il va supputer d’autres causes. Il y avait trop de dégâts au km2, donc pour lui ce n’était pas possible. » explique Damien De Kerhor, délégué régional au sein d’Orange. De quoi retarder les interventions. Heureusement, l’algorithme de cet outil a été corrigé et peut maintenant comprendre que des aires géographiques énormes soient impactées.
La mobilisation des techniciens a aussi été repensée, pour que ces derniers puissent rester davantage sur une zone géographique fragilisée. Dans cette même optique, les techniciens qui s’occupent des missions d’installation seront davantage solilicités pour des réparations en cas de catastrophe. L’opérateur historique veut également une meilleure coordination avec les pouvoirs publics pour plus d’efficacité : “par exemple, il y avait des troncs sur nos câbles, mais on ne nous disait pas forcément quand ils avaient été retirés “, explique Orange, qui discute également pour un meilleur élagage.
Orange a également innové en mettant en place un boîtier permettant de connecter les téléphones fixes au réseau mobile, simple à utiliser, ou encore des valises permettant de “créer une bulle de connectivité via un réseau satellite, notamment pour un PC de crise“. Dans le cas des zones ultra-sinistrées, l’opérateur teste actuellement un “sac à dos SOS”, qui a la même utilité mais peut être portés sur le dos. Si cela ne permettra pas d’aborder la prochaine catastrophe sereinement, “une crise reste une crise”, Orange espère tout de même que ces efforts seront payants.
Source : Ouest-France
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