Menace sur l’emploi dans les télécoms, alors que Bouygues et Orange cherchent à réduire leurs effectifs via le gel des embauches, des départs anticipés à la retraite… Plusieurs options sont considérées.
Dans un marché toujours très concurrentiel, Orange et Bouygues Telecom ont indiqué vouloir réduire leurs effectifs. Si Bouygues a écarté un potentiel plan social, il a finalement annoncé en début de mois un gel des embauches, le non-remplacement des départs ainsi que l’arrêt complet du recours à la sous-traitance.
Via ce nouveau plan stratégique, nommé Cap 2030, l’opérateur prévoit de s’appuyer davantage sur des filiales marocaines ou portugaises, notamment pour des postes de relation client, de service informatique et même d’ingénierie réseaux. Un syndicaliste CFDT interrogé par le Parisien évoque le chiffre de 1 500 salariés touchés par ces transferts d’activité dans les deux pays à moindres coûts salariaux.
Du côté d’Orange, l’opérateur historique compterait davantage sur les départs anticipés à la retraite. « Jean-François Fallacher, directeur général d’Orange France, a dit lors d’une réunion avec ses managers qu’il fallait 3 000 départs par an et recourir davantage aux sous-traitants », affirme Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC dans les pages des Echos. Comme chez son concurrent, Orange viserait majoritairement les postes d’informatique, de relation-client, de communication et même de ressources humaines ou de finances.
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