La présidente du régulateur des télécoms réclame “un portage politique” du plan de fermeture du réseau cuivre et affirme qu’elle sera “intraitable” pour son bon déroulement.
L’extinction du cuivre, le réseau qui apporte la téléphonie fixe et l’internet par ADSL est un dossier majeur dans le secteur du numérique. Alors qu’un décret d’attribution se fait attendre, ce devrait être Marc Ferracci, le ministre délégué à l’industrie, qui aura la charge du secteur et à l’occasion de ce nouveau gouvernement, Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep pointe du doigt que “l’aménagement numérique du territoire est un sujet politique“.
L’extinction sera réalisée par zones dès le 31 janvier 2026, sur une durée de 4 ans. Avec l’approche de cette échéance, Laure de la Raudière affirme qu’un “portage politique” est nécessaire pour “bien expliquer aux Français ce qu’il va se passer“. D’autant que l’Arcep se prépare à avoir fort à faire, puisque le déploiement de la fibre optique ralentit et qu’elle risque de devoir jouer du bâton.
«Les opérateurs savent que l’Arcep demandera le report de la fermeture commerciale du cuivre dans les communes où la fibre ne sera pas prête» explique-t-elle, alors qu’une liste des zones concernées est en préparation. Pourquoi cela gênerait les concurrents d’Orange ? Pour la simple raison que Free, SFR et Bouygues Telecom, devront continuer à payer les frais de location du réseau à l’opérateur historique, qui lui reconnaît qu’il ne sera pas prêt partout en raison de difficultés locales.
Source : Les Echos
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