Une hausse de 3,5% sur les contrats avec les sous-traitants de rang 1. Certains espéraient plus.
Deux augmentations en l’espace de 2 mois. Après un premier coup de pouce de 2,2% en octobre qui doit cependant arriver à expiration, Orange a annoncé mardi soir lors des 10 ans d’InfraNum, faire grimper de 3,5% la rémunération de ses sous-traitants de rang 1, à savoir les moyennes entreprises qui déploient la fibre pour lui. « Une augmentation de 3,5 % sur des contrats qui peuvent atteindre 1 milliard d’euros, ça commence à être pas mal », a commenté à cette occasion Philippe Le Grand, président d’InfraNum.
Selon Les Echos, la filière espérait une hausse minimum de 4,5% à l’heure où l’inflation atteint 6,2% sur une année. D’autres comme InfraNum militent aujourd’hui pour un nouvel engagement allant dans ce sens d’Orange, cette fois vis-à-vis des sous-traitants de rang 2. De son côté, Bouygues Telecom devrait revoir sa rémunération à la hausse en 2023, SFR serait en discussions, alors que Free aurait déjà effectué des aménagements, sans précision.
Cette annonce intervient dans un contexte compliqué. Le tribunal de commerce de Lyon doit rendre aujourd’hui sa décision sur Scopelec, l’un de ses principaux sous-traitants de l’opérateur historique, lequel a perdu la majeure partie de ses contrats avec Orange représentant 40% de son chiffre d’affaire, ses prestations n’étaient plus au niveau selon l’ex-France Télécom. Aujourd’hui, six sociétés sont candidates pour racheter l’intégralité ou une partie des activités du premier groupe coopératif français. Ces dernières ont présenté leurs offres de reprise en plan de cession au tribunal de commerce de Lyon. Si des solutions devaient être trouvées avec le gouvernement et l’opérateur historique pour arranger la situation, les fonds promis par Orange n’ont pas été apportés et l’entreprise s’est alors retrouvée en redressement judiciaire.
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