La désactivation provisoire d’une antenne-relais soupçonnée de nuire à la santé d’un troupeau de bovins a finalement été annulée par le Conseil d’État.
Faute de preuves de grand danger pour l’élevage, le Conseil d’État a finalement rejeté mercredi la décision du tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Depuis l’installation d’un site dans le cadre du New Deal, proposant une couverture par l’ensemble des opérateurs, un éleveur assurait avoir perdu une quarantaine de vache sur les 200 que compte son exploitation. Il constatait également une forte baisse de la production laitière et soupçonnait cette toute nouvelle antenne d’être la cause de ses déboires.
Cet agriculteur avait remporté une première victoire devant le tribunal administratif, obtenant la suspension de l’activité de cette antenne. Cette décision était également l’opportunité pour l’expert judiciaire impliqué dans cette affaire de poursuivre son expertise, affirmant pour sa part ne pas avoir “d’éléments médicaux pour expliquer la chute brutale de la production de lait, de 15% à 20%, dans les jours qui ont suivi la mise en place de l’antenne“.
Cependant, Orange, Free, Bouygues et SFR n’ont pas lâché l’affaire, mettant en avant l’absence d’éléments scientifiques liant l’état de santé des animaux et les ondes générées par les antennes. Les opérateurs s’étaient donc tournés vers le Conseil d’État, qui a rendu son verdict cette semaine. L’autorité estime que le tribunal de Clermont-Ferrand n’a “pas caractérisé l’existence d’un péril grave” justifiant sa décision de désactiver l’antenne.
Face à cette décision, l’agriculteur explique être dépité mais n’entend “pas se laisser faire, nous avons de nombreux soutiens.” Il appuie notamment sur sa situation compliquée, affirmant que ses vaches qui produisaient 25 à 30 litres par jour n’en donnent plus que 10.
Source : AFP
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