Face au piratage de ses jeux, Nintendo saisit la justice et oblige ainsi les opérateurs à restreindre l’accès à des sites distribuant ses jeux de illégalement.
Le piratage est dans le viseur. Si on entend assez souvent parler d’action contre le piratage de contenus audiovisuels, le marché du jeu vidéo n’est pas épargné. L’un des acteurs majeur du domaine est d’ailleurs très vigilant sur le sujet et vient de remporter une petite victoire devant les juges français.
Le tribunal judiciaire de Paris a en effet contraint en fin de mois de février dernier Orange, Bouygues Telecom, Free et SFR à bloquer l’accès à des sites permettant de télécharger des jeux vidéos piratés, notamment des versions illégales de jeux pour la Nintendo Switch. Les noms de domaine suivant sont donc remis en cause : www.nsw2u.xyz, www.nsw2u.net, www.nsw2u.com, www.nsw2u.org et www.nsw2u.site et leurs détenteurs peuvent faire appel.
Nintendo est en effet très protecteur de ses licences et de ses jeux : il est régulièrement critiqué pour sa politique ferme à l’égard de l’émulation de certaines de ses licences. Le fabricant avait d’ailleurs fait condamné à trois ans de prison un dirigeant d’un collectif de hacker, ou encore la fermeture au Royaume-Uni de certains sites touchant au domaine de l’émulation.
Le géant nippon annonce avoir lancé ce type d’action « non seulement en son nom, mais aussi au nom de nombreux développeurs de jeux vidéo dont les revenus dépendent de la vente licite de jeux pour Nintendo Switch » et rappelle que l’utilisation de copies pirates peut également nuire à l’utilisateur avec par exemple le risque “d’exécution de code potentiellement dangereux sur la console de l’utilisateur “.
Source : Ouest-France
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Bonjour , avant poster, veuillez vous assurer d'avoir pris connaissance des règles.
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