Accusé de changer de règles selon les plateformes concernant la distribution de ses chaînes, la Six fait l’objet d’une nouvelle procédure lancée par l’Autorité de la concurrence.
Pas de traitement de faveur pour certaines plateformes. Lors du lancement de Salto en France, les trois grands groupes à l’origine du projet M6, TF1 et France Télévisions ont du accepter 17 obligations pour éviter un phénomène de concentration et que le projet soit anti-concurrentiel. L’un d’entre eux notamment impose de proposer une offre “transparente, objective et non discriminatoire” pour la distribution de leurs chaînes. Soit de proposer les mêmes conditions à tous les distributeurs, tant les opérateurs que les bouquet satellites ou les services en OTT comme Molotov.
M6 est en effet la seule des trois fondateurs de Salto à autoriser la diffusion de ses chaînes uniquement au sein d’offres payantes et à l’interdire au sein d’offres gratuites. De quoi faire bondir l’un des distributeurs, Molotov, qui souhaite proposer gratuitement toutes les chaînes de la TNT et a ainsi continué de les diffuser, menant à une condamnation le mardi 7 décembre pour “contrefaçon”. D’autant plus que la plateforme 6play est la seule à être autorisée à diffuser gratuitement les chaînes payantes du groupe, ce qui pourrait constituer un manquement à cet engagement pris en 2019 par la fililae de Bertelsmann.
Si Molotov a déjà été ignoré par l’antitrust français en 2020, d’après les informations de Capital, une nouvelle procédure à bel et bien été engagée par l’Autorité de la Concurrenceà l’encontre de M6 concernant le non respect de ses engagements pris au lancement de Salto.
Commentaires
Bonjour , avant poster, veuillez vous assurer d'avoir pris connaissance des règles.
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