SFR se fait taper sur les doigts, mais le plan social n’est pas encore annulé
Après avoir déjà supprimé un tiers de ses effectifs suite à son rachat par Patrick Drahi, SFR avait annoncé une seconde vague de suppressions d’emplois en mars dernier.. Ce sont 1 700 postes qui vont disparaitre, sur les 9 500 employés de l’opérateur, soit 18% du personnel. Les syndicats avaient alors saisi le Tribunal judiciaire de Paris, expliquant :: « Nous avions conclu un accord sur l’emploi avec la direction, qui s’était engagée à maintenir les effectifs à 9500 postes. L’accord avait été prolongé en 2017, jusqu’en décembre 2020 ».
Le jugement a été rendu ce 21 septembre par le Tribunal judiciaire de Paris. et il condamne la déloyauté de la Direction ainsi que l’absence de justification économique du plan
de départs volontaires qui menace près de 2000 emplois. Extrait du jugement rendu « L’argument de la Direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du covid 19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégiques n’est donc pas justifié. »
Le Tribunal dénonce également le projet visant à supprimer des emplois avant que les salariés aient pu exprimer leur volontariat, ce qui conforte la légitimité du combat des syndicats mené depuis plusieurs mois.
Suite à cette réponse du Tribunal les Organisations Syndicales appellent la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, à intégrer cette décision de justice dans le cadre de l’examen en cours de ce plan et à ne pas l’homologuer, car elle seule peut bloquer les suppressions d’emplois.
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