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Free continue de prôner une mutualisation en zones grises qu’il juge être un échec cuisant. L’opérateur demande une mobilisation des opérateurs et espère un réveil de l’Etat sur le sujet.
A l’heure où les telcos partagent de nombreux sites de manière passive, Free souhaite aller plus loin dans les zones grises, c’est-à-dire là où un seul opérateur couvre mais pas tous.
Ces zones jugées encore trop nombreuses par l’opérateur de Xavier Niel, ne sont pas suffisamment assujetties à la mutualisation. “Cela fonctionne bien dans les zones blanches, les opérateurs arrivent à mettre leurs antennes ensemble, en revanche c’est un vrai échec dans les zones grises”, a fait savoir Maxime Lombardini, vice-président de Free lors de la conférence “Territoires connectés” de l’Arcep le 8 avril dernier.
En effet, les uns après les autres, les telcos construisent des pylônes voisins de sites existants dans les campagnes françaises. Une situation qui découle d’une “politique publique sur le sujet défaillante”, dénonce l’opérateur.
“Aujourd’hui il est vrai que deux opérateurs ont fait un réseau en commun, SFR et Bouygues Telecom, et ça j’imagine que cela fonctionne mais aller au-delà de ça, c’est très difficile. Free le vit, on est obligé bien souvent de construire à côté de nos concurrents en zones grises en particulier à défaut de réussir à mutualiser avec eux”, explique Maxime Lombardini.
L’Etat doit exercer une pression
Pourtant la mutualisation sur le fixe et en particulier sur la fibre s’avère être un vrai succès. Sur le mobile, c’est une toute autre histoire « beaucoup reste à faire », constate Free. “C’est vraiment entre les mains de la puissance publique car si on laisse les acteurs entre-eux, il ne se passe pas grand chose, il y a cette idée fausse que la mutualisation est un marchepied pour Free Mobile alors que l’opérateur a un réseau qui est presque l’égal de ses trois concurrents et qu’il déploie très vite”, poursuit le vice-président de Free.
Free demande plus d’engagement à ses rivaux, Bouygues Telecom répond
L’opérateur demande ainsi de faire un bilan sans concession et de voir ce qui peut être fait comme par exemple “un engagement volontaire des opérateurs” comme c’est le cas sur l’environnement car à « chaque fois qu’on installe un pylône de 35 mètres de haut, cela n’est pas très réjouissant d’un point de vue paysager et économiquement c’est une aberration ».
Selon lui, tous les types de mutualisation fonctionnent. Le calme plat dans certaines zones laissent donc à penser que des opérateurs n’y voient aucun intérêt. De quoi faire réagir la secrétaire générale de Bouygues Telecom, Liza Bellulo : « Nous avons proposé à Free la cession de 3155 sites, il en a pris pour le moment un quart. Dans le cadre de notre accord de mutualisation, nous avons libéré des points hauts et s’il souhaite en prendre davantage il sera le bienvenu ».
Fin 2020, Free a proposé lors ‘une audition devant le Sénat “d’allumer les fréquences des opérateurs sur les sites existants dans ces zones grises ” afin de régler le problème de couverture très rapidement. L’opérateur continue de faire passer le message.
C'est un peu facile de dénoncer que Free n'a accepté qu'un quart des 3155 sites proposés pour la mutualisation. Quelles sont les conditions d'accueil pour les 3 autres quarts ?
Pylône ne supportant pas la charge, coûts, refus du propriétaire, population réfractaire...
Les causes peuvent être multiples.
Il serait temps que l'Arcep n'autorise un nouveau site qu'après un constat d'impossibilité prouvé !
Oui c'est surtout facile, si Bouygues propose à free de récupérer des points où free a déjà du construire les seins à côté...
salut
comme free a encore pas mal de retard pour implanter ses antennes, les 3 autres ont déjà installé leurs antennes restent quelques sites par-ci par-là , mais ils ne veulent pas de mutualisation cela se comprend
Tiens ! Vous m'interpelez encore ? Et vous me direz que je vous réponds de manière désagréable ?
Pour en revenir au sujet... Vous suggérez donc que Free ne veut pas payer... Dans ce cas, pourquoi a-t-il quand même accepté un quart des sites ? Cette explication n'est pas cohérente...
En revanche, si vous donnez toutes vos vieilles fringues à Emmaüs, vous pouvez toujours vous vanter d'en donner des kilos, mais il n'est pas certain qu'Emmaüs apprécie que vous ne fassiez pas le tri...
Tout comme vos réponses !
Quand on peut constater les faibles performances du réseau de Bouygues (j'ai testé mon abo Free Mobile avec un ami qui est chez Bouygues aux mêmes endroits), on peut se dire qu'effectivement, Free fait mieux de ne pas se lancer dans n'importe quoi et on pourrait même penser que Bouygues compte de ce fait sur d'autres pour construire le réseau ! Donc, oui, il est sûrement à penser que leur réseau présente des défaillances, et que FREE, en tant que "bon romanichel" dixit M.B., ne souhaite pas cracher au bassinet pour eux !
Il faut rappeler qu'il y a beaucoup d'entraves pour un opérateur, que ce soit dans le mobile et dans la fibre : pour qu'il y ait mutualisation, il faut que le réseau soit le plus homogène possible au niveau des installations, et il est légitime que FREE ne fasse pas de cadeau face aux crachats et dénigrements qu'ils ont subis et continuent de subir...
Quant à l'argument "Free ne veut pas payer", c'est un argument diffamatoire, entendu encore ces derniers temps en long et en large lors d'entretiens organisés par des représentants du RIP Moselle Fibre : ce qu'ils se gardent bien de dire, c'est que leur réseau n'est pas homogène quant à l'administration des portes de collectes, et autres soucis techniques. Et c'est plus facile de critiquer que de proposer un réseau fonctionnel... Si je reprends le RIP Moselle Fibre, SFR est complètement à la traîne sur le déploiement (et de facto, n'a pas fibré les petits villages), et cela se comprend tant il y a de plaques différentes... Je ne parle même pas de Bouygues. On comprend que Free soit réticent à venir sur ce RIP (= ils attendent sûrement que RIP Moselle finisse toutes les installations pour ne pas faire du déploiement plaque par plaque) ; par contre je m'aperçois que des petites communes de Moselle sont fibrées (Tressange, par exemple) alors que de plus grosses communes à côtés ne le sont pas et doivent attendre !
Aucune agressivité :) Il faut aller consulter :)
L'Etat a laissé faire n'importe quoi !
Chez moi, petit village de 400 ames : on a du attendre l'année dernière pour avoir la 4G (tout opérateur confondu) mais tout fonctionne impec avec un unique pylone et les 4 opérateurs dessus !
Le village à côté : 1000 habitants. SFR/Bouygues a son pylone, Free en a construit un de l'autre coté du village et Orange vient de construire le sien qui n'est toujours pas activé.
Résultat : 3 pylônes immondes que l'on voit de partout puisqu'ils ne les ont même pas mis à côté.
C'est ridicule.
C'est vrai chacun met son poteau, combien d'endroit en exemple, beaucoup trop. Et parfois sur une petite surface de moins 1klm carré 4 poteaux différent. Question d'argent ?
Mouarf Bouygues devant Free laisse moi rire Orange oui .... Nperf en collabo avec Ariase mouarf
Ben oui Orange était je cite ta citation "Free reproche à Orange sa lenteur. Ce dernier estime, lui, que les choix de déploiements des deux opérateurs dans la 5G sont incompatibles."
En lisant cela on voit que Orange voulait mutualiser "à reculons" en jouant la montre"
Mais on sait que tu n'est ici que pour critiquer Free parachuté par qui ? Orange peut-être !
Alors le boeuf c'est Orange ???
C'est possible de faire un renforcement mais les riverains trouveront toujours quelque chose à dire en disant que ça va faire un "cocktail d'onde".
L'intérêt commun de la nation n'est pas celui des 4 opérateurs privés ! A partir de là, c'et du chacun pour soit, sauf dans les zones règlementées (blanches), ou de toute façon les 4 opérateurs n'étaient pas pour cause de rentabilité absente.
Il aurait été malin, à l'époque de l'arrivée de BT, de mettre un cadre fort pour la mutualisation. Ce cadra aurait été bénéfique à FM par la suite également, et nous aurions évité la pousse de pylônes de partout !
Concernant ces pylônes, il est vrai que dans certains cas, ils ne peuvent pas accepter tout le monde (hauteur, résistance, etc...), mais là encore avec un cadre un poil plus contraignant, nous aurions pu obliger les opérateurs à ne construire QUE des pylônes supportant X*4 antennes, et non juste le nécessaire. Chaque pylône aurait été plus cher individuellement, c'est certain, mais chacun aurait ensuite eu la possibilité de venir chez le voisin. Bref économiquement rentable. Ecologiquement rentable également. Mais injustifiable coté marketing, puisque c'est à celui qui aura le plus "gros" réseau !
Ensuite, pour les 3 historiques, ils jouent encore un maximum la carte du "mutualiser c'est aider le dernier". C'est clair qu'au départ, cela a du aider FM plus que cela a aidé les 3 autres, mais aujourd'hui, les 3 réseaux sont "relativement semblables". Il serait donc urgent de revoir cette position.
A mon avis la 5G fera changer les lignes, car si pour le moment, le meilleur réseau est celui qui porte le mieux partout, en 5G, le meilleur réseau sera celui qui "envoie du bois", quitte à ce que la couverture soit moindre (reste en 4G donc). Partant de là, il y aura moins d'obstacle à la mutualisation je pense.
Tu ne réponds pas sur Orange joue la montre et on sent qu'il ne tient pas à "faire" avec Free c'est dangereux pour eux !
Ah je l'attendais la vrai fausse 5G de la 700 et pour la 3500 Free déploie aussi beaucoup, mais j'attends avec impatience le prochain baromètre
Je pense que non !!!!
Ah parce toi tu n'est pas limité à polluer ici pour défendre ton maître et surtout à casser du Free à longueur de tes pisses-copies
En résumé, si chaque village proposait un endroit où les opérateurs peuvent mettre leurs antennes, ce serait beaucoup plus facile. Par exemple, les opérateurs ont des antennes sur le château d'eau de part chez moi. Aux édiles locaux de se bouger le popotin !