La conception et le fonctionnement des smartphones changent au fil des évolutions technologiques. Il apparaît ainsi nécessaire d’adapter les contrôles dont font l’objet ces appareils. Le gendarme des ondes veut ainsi renforcer son expertise, afin d’affiner les protocoles de test et de fiabiliser les mesures.
L’ANFR se dote de son propre banc d’essai, à la suite d’un appel d’offres lancé en juin 2020 et remporté par la société française ART-FI. “Actuellement, les contrôles de DAS réalisés par l’ANFR dans le cadre de la surveillance du marché sont externalisés. Cette externalisation, indispensable compte tenu du volume de mesures réalisées, doit néanmoins s’accompagner d’expérimentations pour affiner les protocoles de test et contribuer ainsi aux nombreuses évolutions de ce domaine”, justifie le gendarme des ondes en France.
Pour l’ANFR, il s’agit en effet de renforcer son expertise dans le domaine du DAS avec l’arrivée de la 5G, qui doit s’accompagner d’une évolution du DAS (comme l’indiquait le patron de l’ANFR à Univers Freebox) et d’une augmentation des contrôles réalisés sur les smartphones (140 en 2021, soit le double par rapport à 2019). “La nouvelle technologie 5G a fait évoluer les téléphones avec l’intégration de plusieurs antennes dans le terminal, ce qui nécessite d’ajuster le protocole de mesure en conséquence”, indique l’autorité administrative. Et d’ajouter que “la nouvelle bande de fréquence 26 GHz, quant à elle, va également apporter des questions nouvelles : l’exposition ne sera plus mesurée avec le DAS (Watt par kilo), mais avec la densité de puissance (Watt par m²), puisque l’énergie dissipée dans les tissus reste localisée à la surface de la peau lorsqu’on monte en fréquence”. Il s’agit également de prendre en compte les évolutions logicielles, à savoir les outils permettent de “gérer en temps réel la puissance transmise”.
Aux yeux de l’ANFR, “cette connaissance apparaît indispensable pour s’assurer que les contrôles réalisés couvrent bien les caractéristiques des nouveaux terminaux mis sur le marché, ainsi que ces usages raisonnablement prévisibles que prévoit la norme”. Cela permettra selon elle d’ajuster, si nécessaire, le protocole de mesure afin qu’il réponde au mieux aux évolutions technologiques dans les smartphones.
Combien sont-ils pour vérifier tous les smartphones qui sortent...
Quant au 26Ghz..., oui, ces fréquences sont particulières, très faible portée, pas adaptée au mobile qui se déplace (par le fait ) avec une effet de peau qui fait que l'énergie est diffusée en surface ou périphérie.
Concrètement, sur des amplis sur ces fréquences, les câbles sont creux (des tubes en cuivre en fait) car le courant est transporté sur la périphérie et non sur le câble en lui-même comme sur des fréquences plus basses, ou typiquement sur le 50hz.
Bref, on est pas encore prêt de voir le 26Ghz... si il arrive un jour.
Bonjour
140 contrôles en 2020 mais c'est externalisé....la il veulent avec ce banc juste pouvoir peaufiner leurs contrôles qu'ils donneront toujours à faire à une ou des entreprises spécialisées ! Quand à la bande je pense à une coquille d'UF ou du "copier-coller" je pense que c'est 2,1 Ghz et non 26 pas plus que 21