L’Arcep a publié hier les résultats des enchères de positionnement des opérateurs sur la bande de fréquences dédiée à la 5G. Quels enseignement peut-on tirer des positions obtenues par Orange, Bouygues, Free et SFR ?
Fin des enchères, il ne reste plus qu’à déployer. Chaque opérateur connaît désormais sa place sur la bande de fréquences 3.5 GHz allouée à la 5G, mais que signifie-t-elle ? L’ordre établi est le suivant : SFR premier, en bas du spectre puis Bouygues Telecom, vient ensuite Free et Orange arrive tout en haut.
Outre le nombre de blocs possédé par chaque telco, le positionnement peut s’avérer important eu égard à la qualité de service proposée pour la 5G. En effet, plus un opérateur est proche des extrémités du spectre, plus son réseau est susceptible de subir des interférences avec des fréquences utilisées pour d’autres usages. C’est le cas pour SFR et Orange, qui sont ainsi installés respectivement près de la boucle locale radio et des stations terriennes satellites. Ainsi, de ce point de vue là, Bouygues et Free, tous deux au centre de la bande, ne souffriront pas, a priori, d’interférences. Autre constatation, la proximité entre certains opérateurs n’est semble-t-elle pas le fruit du hasard.
Les “alliances” entre opérateurs pérennisées
Free s’est-il « sacrifié » pour être coûte que coûte à côté d’Orange et pouvoir mutualiser plus facilement ses réseaux mobiles avec l’opérateur historique ? s’interroge Les Echos. En effet, l’opérateur de Xavier Niel sera le seul à mettre la main au portefeuille à l’issue de ces enchères. Ce dernier a investi plus de 3 millions d’euros pour obtenir sa position, près de l’opérateur historique. A l’heure où les deux telcos envisagent une mutualisation de leurs réseaux sur la 5G, cette proximité, pourrait rendre plus facile la gestion d’un réseau commun selon le quotidien.
Par ailleurs, cette combinaison semble convenir parfaitement à Orange. L’opérateur n’aura pas à modifier les réglages de ses 350 antennes 5G expérimentales, déjà placées en haut du spectre. De leur côté, Bouygues et SFR qui mutualisent déjà leurs réseaux mobiles pour une zone couvrant 57% de la population, sont également côte à côte sur le spectre. Pour rappel, les opérateurs devraient lancer la 5G entre le 20 et le 30 novembre prochain.
La moitié environ des antennes expérimentales d'Orange ne sont pas en haut de la bande. UF n'a même pas vérifié.
D'autre part, même si elles sont en haut de la bande, il faudra modifier au moins NR-ARFCN et ChannelBandwith, comme chez les autres opérateurs.
C'est donc un non-argument pour le placement dans la bande.
En fait beaucoup écrivaient ici que Free n’avait pas de pognon et se ferait balayer sur le choix des bandes de fréquences.
Bizarrement on ne les entend plus.
Je m’attendais du coup à ce qu’ils se moquent de Free Mobile car il est « seul à payer », mais même pas.
SFR et BOUYGUES devraient presque remercier Free Mobile car le fait d’avoir quelque part payé pour être « là » fait que les duos d’opérateurs vont pouvoir mutualiser plus facilement les réseaux.
A moins d’une entente dans les couloirs ou aux WC pendant le premier round d’enchères ? Free Mobile se couchant le premier et payant moins cher son lot pour investir plus/seul lors du second round, et tout le monde est content.
les avantages et inconvénients du positionnement
UF à juste omis de faire l'article promis par le titre.
Interférences avec quelle fréquences pour quels usages ? Quelles marges ont été mises ? Seulement des Interférences dans le bas du spectre ?
Et la portée des ondes en fonction de la fréquence ? Bon là d'accord, la portée ne sera bonne nulle part avec ces fréquences, mais quand même, le titre laisse entendre que l'article devrait en parler.
Plus intéressant, la 5G en 3.5GHz offre un ping minimum de 5ms, alors qu'1 ms aurait été possible, à cause justement de la synchronisation jesaisplusquoi pour éviter ces Interférences. Bon bah ça doit être hors-sujet aussi. Comme les fréquences Wimax utilisables en 5G3.5 .......
Entièrement d'accord avec toi .... à peine une approche du sujet pour le fond et les détails "circulez y'a rien à voir"comme disait Coluche. Il ne nous reste plus qu'à aller voir ailleurs
Exact !
Ce qui est surprenant c'est que ce soit SFR/Bouygues les mieux positionnés sur le 3,5Ghz : plus on est sur le bas du spectre et moins les obstacles seront gênants (même si sur ces fréquences, le moindre petit obstacle aura son importance).
Pour le "Ping" proche des 1ms, il faudra attendre la 5G SA. Pour l'instant ce sera de la "fausse" 5G basée sur un cœur 4G
Pas faux...
Surtout que ce positionnement a été très peu couvert ni documenté... bizarre vous avez dit bizarre...
Et avec....beaucoup de retard...je dirais aussi comme c'est bizarre !