Visiter son futur appartement et le louer depuis son canapé, c’est possible avec Flatlooker. Lancée en 2016, cette startup vient de boucler une levée de fonds à hauteur de 1,5 million d’euros auprès d’Ambition Amorçage Angels (F3A) géré par Bpifrance et de business angels comme Kima Ventures de Xavier Niel et Partech.
Concrètement, cette jeune pousse se présente comme une agence de gestion immobilière innovante et dématérialisée qui officie comme intermédiaire entre un propriétaire et son futur locataire. Son objectif est de « simplifier l’accès à la location dans un marché saturé et relativement traditionnel ». Sur cette plateforme, l’essentiel se fait en ligne : du dépôt du dossier à la signature du bail, en passant par la visite ( virtuelle, vidéos 4k, photos 360) et le paiement. De son côté, le propriétaire visualise les candidatures et sélectionne son futur locataire sur son espace en ligne.
Nicolas Goyet, cofondateur et CEO de Flatlooker explique : « alors que de nombreux secteurs sont déjà digitalisés, la location d’un appartement est un processus traditionnellement long avec un niveau de paperasserie élevé. Comme les banques en ligne se sont développées sur les dix dernières années et prennent le pas sur les agences bancaires classiques, nous croyons au modèle de l’agence immobilière 100% digitale. Nous avons aidé plusieurs centaines de propriétaires à louer leurs biens en toute tranquillité. Des centaines de locataires ont trouvé l’appartement de leur rêve à distance, le tout avec une réactivité sans précédent. »
Avec cette levée de fond, Flatlooker prévoit notamment d’élargir son offre de services, le recrutement de salariés ainsi son développement dans les métropoles françaises. Pour l’heure, la startup est seulement active à Paris.
Mouais.... Je ne suis pas convaincu du truc .. Le nombre de fois ou les photos des annonces donnaient l'impression que l'appartement était nickel et la visite tu te rend compte que les photos avait été bien sélectionnées et même parfois retouchées.... Bon l'idée est bien dans la théorie mais a mes yeux la visite est indispensable avant toute signature de bail .. D'ailleurs l'état des lieux est aussi virtuel ? ?
Et les gens ils iront habiter en ligne aussi tout en restant dans leur logement actuel ?
Sérieux, qui va louer un appart où il va habiter sans se déplacer pour le visiter une fois ??? Je veux bien qu'une visite virtuelle aide à faire une première sélection mais là les mecs se foutent du monde.
Je suis peut-être vieux jeu, mais je ne vais pas louer un logement sans aller le visiter et le voir de mes yeux. C’est à ce moment que l’on apprécie l’orientation, le vis-à-vis, les petits défauts (tapisserie qui se décolle un peu à cause de l’humidité, tâches d’humidité, défaut du parquet, etc.).
D’après leur site, tout se fait « virtuellement » jusqu’à l’état des lieux physique qui est fait dans le logement (normal c’est la loi qui en fait obligation), mais malheureusement cette étape intervient alors que le bail est déjà signé. Alors, oui vous pourrez indiquer toutes les réserves, mais vous vous retrouverez avec un logement qui n’a peut-être pas le niveau de standing que vous attendiez, et pas nécessairement le rapport qualité/prix que vous espériez...
Je pense que le processus de virtualisation peut-être intéressant pour le bailleur (qui peut louer un bien en étant très éloigné), mais il faudra que cette startup se fasse une raison, ils devront investir dans des humains pour faire les visites d’appartement au moins préalablement à la signature du bail.
Effectivement les lecteurs d'UF sont vieux jeu...
Pourquoi imprimer un dossier PAPIER pour un appart qu'on a encore jamais visité?
Pourquoi perdre son temps à faire une visite si le dossier est sûr de ne pas passer?
1. La visite virtuelle permet de se faire une bonne idée de si l'agencement/les espaces conviennent au locataire.
2. Dans le cas où le locataire est satisfait, il peut déposer un dossier.
3. Le bailleur fait son choix de dossiers, et éventuellement en sélectionne 2-3 avec d'autres en attente. Les RV peuvent être effectués dans l'ordre d'intérêt des dossiers pour le bailleur.
4. Lors de la visite si le bien convient au candidat, le bailleur peut signer directement le contrat sur tablette par exemple, avec l'état des lieux qui ne sont que des cases à cocher en général et une petite observation qui peut être envoyé aux deux.
5. Les quittances de loyer peuvent être payées délivrées directement sur le site via les informations du bail, de même que les régularisations de charge. Potentiellement si la plateforme est bien, ils ont pu s'interconnecter avec la CAF pour faciliter les demandes de dossier d'APL.
Bien sûr qu'il reste de l'humain, c'est juste un gain de temps pour tout le monde. A paris il n'est pas rare de voir des apparts avec des visites de 20-30 personnes. C'est une perte de temps pour les bailleurs comme pour les locataires.
Effectivement ça avantage les meilleurs dossiers, mais au moins ceux là auront un appart rapidement, et d'un autre coté ceux ayant déjà utilisé la plateforme pourront avoir un historique de location pour appuyer leur demande, et éventuellement une assurance loyer impayé à proposer au bailleur modulée en fonction du profil et de l'historique.
Beaucoup d'avantages en réalité.
Trop tard Xavier, les maires commencent à lutter contre ce fléau qu'est la location de biens immobiliers, par internet.
AirBNB n'est plus en odeur de sainteté, alors cela m'étonnerai que la concurrence trouve grâce auprès des politiques.
Les maires ne luttent pas contre la location par Internet, mais contre l'AirBnB. La "vraie" location immobilière n'a rien à voir avec la magouille AirBnB, qui ne fait qu'artificiellement monter le coût de la location immobilière classique!
Xavier s'en fout : il investit dans plus de 100 startup..., et si au moins 2 ou 3 d'entre elles sortent du lot, il gagne le jackpot !
Le fric attire le fric..., normal
Il n'empêche que si tu demandes aux gens, à quoi leur fait penser la location d'un bien immobilier par internet. Ces derniers vont dire airbnb et non agence immobilière.
Donc ce que tu dis est vrai. Mais les gens ne le verront pas comme cela.
D'où la nécessité que des informations exactes circulent sur internet, plus que des rumeurs et autres stupidités!
Avec les "réseaux (a)sociaux", on a réussi à reproduire ni plus ni moins que les chasses aux sorcières des siècles obscurantistes! La problématique est que la majorité de ce qui circule est constitué d'information fausses, ou volontairement tronquées par des malveillants (exemple: les "fausses morts" de certaines personnalités / vedettes), et le "lambda" réagit avec ses tripes, et non avec ce qui devrait lui servir de cerveau... C'est aussi le revers de la société de consommation, qui fabrique des gens qui consomment ce que l'on donne à consommer, et non pas des citoyens, aptes à réfléchir avant de prendre une décision...