Suite aux propositions formulées par la Convention citoyenne pour le climat, concernant l’évaluation de l’impact de la 5G, le Gouvernement a mandaté une mission le 2 juillet 2020 afin de consolider les éléments d’expertise connus relatifs aux aspects techniques et sanitaires de cette technologie. Il vient de notifier les réponses qu’il compte apporter suite aux préconisations de cette mission.
Ce rapport, rendu public aujourd’hui, a pu s’appuyer sur un grand nombre de retours d’expériences et sur un large corpus scientifique, notamment dans une perspective internationale : 26 pays comparables à la France ont été étudiés, dont 21 ont déjà lancé la 5G. L’étude comparative réalisée au niveau international sur l’évaluation des impacts sur la santé par les différents pays étudiés indique que les agences sanitaires qui se sont prononcées considèrent que, dès lors que les valeurs limites d’exposition, correspondant à la réglementation actuellement en vigueur, sont respectées, les effets sanitaires de la 5G sont non avérés, tout en appelant à poursuivre les recherches, en particulier sur les bandes de fréquence dites millimétriques, et singulièrement 26GHz, qui ne seront pas employées en France à court terme (pour mémoire, la procédure d’attribution en cours en France concerne uniquement la bande 3,4 – 3,8 GHz).
Le rapport met par ailleurs en évidence que la France est dotée d’un solide dispositif de contrôle de l’exposition aux ondes – notamment au regard de ce qui se pratique dans d’autres pays. Le rapport estime, au vu des premières données disponibles, que l’augmentation des expositions aux ondes sera modérée, y compris en phase d’utilisation commerciale.
Au-delà de ces enseignements, les auteurs du rapport émettent un certain nombre de recommandations concernant le déploiement de la 5G. Dans ce contexte, le Gouvernement indique sa volonté de déployer la 5G tout en appliquant les recommandations du rapport et en prenant en compte les préoccupations exprimées par les différentes parties prenantes, en particulier autour des axes suivants :
Transparence. Outre l’amélioration de l’information communiquée au grand public, le Gouvernement entend rendre systématiquement public l’ensemble des informations, études et rapports dont il dispose s’agissant de la 5G. Par ailleurs, les contrôles auxquels procède l’Agence nationale des Fréquences (ANFR) sur le terrain seront multipliés dans tous les territoires, en particulier dans le cadre du déploiement des antennes 5G et leurs résultats seront systématiquement rendus publics. Les travaux d’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) seront intégralement publiés et seront soumis à une consultation publique. Ces travaux pourront aboutir à un encadrement renforcé des conditions d’utilisation des terminaux connectés si cela est recommandé.
Limitation de l’impact environnemental. Le Gouvernement entend mesurer l’impact environnemental du déploiement des réseaux 5G (et plus généralement du numérique) afin de mettre en œuvre les moyens de les contenir. Pour ce faire, une mission a été confiée conjointement à l’Agence de la transition écologique (ADEME) et à l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) qui réaliseront un point d’étape en novembre 2020 et dont le rapport sera rendu public. Ces travaux permettront d’alimenter la feuille de route gouvernementale qui précisera, dans les prochains mois, les mesures envisagées pour réduire l’empreinte environnementale du numérique et mobiliser son potentiel au service de la transition écologique. A titre d’exemple, la mise en veille des antennes 5G, afin de diminuer leur consommation énergétique lorsqu’elles sont peu utilisées, pourra notamment être prescrite.
Association des élus locaux. Le Gouvernement annonce qu’il va engager sans délai des travaux avec les associations de collectivités territoriales et les opérateurs de téléphonie mobile afin de définir ensemble les modalités d’une meilleure information et d’une plus grande association des élus locaux concernant les déploiements des réseaux 5G et des nouveaux usages associés.
Recherche. Afin de continuer à renforcer encore la connaissance scientifique en matière d’exposition sanitaire aux ondes, et en particulier sur les bandes dites millimétriques (notamment 26GHz) qui induisent des usages largement inédits, un mandat et des moyens supplémentaires seront confiés à l’ANSES pour développer ses recherches en la matière
Free étant le dernier opérateur avec donc dès antennes plus récentes...sont elles modulables en 5 G plus facilement?et si oui..Free est ici alors facilité dans son déploiement sans pour autant en installer bcp plus?
La 5G... le miroir aux alouettes...
A moins d'être en pleine ville, sur des zones très très dense, il ne faut pas espérer grand chose de cette 5G hors agglomération et encore moins en campagne...
Ceux qui promeuvent la 5G connaissent-ils le comportement des ondes sur les fréquences hautes (3,4-3,8Ghz) ?
https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-mobiles/la-5g/frequences-5g-procedure-dattribution-de-la-bande-34-38-ghz-en-metropole.html
On rigole..., on rigole sur ces fréquences....