Le gouvernement pense aux Français qui n’ont pas de smartphone pour installer l’application StopCovid et étudie la solution d’un objet connecté.
On le sait, le gouvernement français planche sur une application mobile StopCovid qui utiliserait le Bluetooth pour dresser un historique des rencontres à risques, afin de pouvoir alerter les personnes potentiellement contaminées et de les inviter à effectuer un dépistage. Une solution à propos de laquelle plusieurs spécialistes se sont d’ailleurs prononcés, parmi lesquels le CNNum, la CNIL et l’ANSSI, pour y aller de leurs recommandations en matière de fonctionnement, de respect de la vie privée ou encore de sécurité.
Même si Cédric O, le Secrétaire d’État chargé du numérique, a balayé l’idée d’un seuil minimal et indiqué que chaque téléchargement peut potentiellement sauver des vies, l’application gagnerait en intérêt au fur et à mesure que les installations augmenteraient. Or, le recours au smartphone écarte d’emblée ceux qui ne possèdent pas de smartphone. À nos confrères du Figaro, Aymeril Hoang, expert numérique du Conseil scientifique, a rappelé l’étude d’un objet connecté, mais que celui-ci arriverait dans un second temps, “parce qu’on ne pourra plus toucher à l’algorithme du Bluetooth”. “Ce type d’objet ne devrait pas être disponible avant l’été, tout simplement parce qu’il faudra aussi prendre en compte le temps de la fabrication”, a-t-il indiqué. Et de rappeler, concernant les solutions technologies, “il faut continuer à pratiquer les gestes barrières, à respecter une distance de deux mètres entre les personnes, isoler les personnes à risques”. La technologie fait en effet partie d’une stratégie globale. Rien de magique, comme cela a été rappelé à plusieurs reprises, notamment par Cédric O.
Le gouvernement pourra d’ailleurs compter sur la participation de Withings, le spécialiste français des objets connectés. Celui-ci fait en effet partie de l’équipe-projet StopCovid mise sur pied pour structurer les contributions françaises contre le Covid-19. On y retrouve également l’Inria, l’Inserm, l’Anssi, Capgemini, Dassault Systèmes, Lunabee Studio, Orange et Santé Publique France.
Parmi les autres solutions mises en place dans la lutte contre le coronavirus, rappellons également la plate-forme AlloCovid lancée par l’Inserm et basée sur l’intelligence artificielle. Les questions posées permettront d’orienter les personnes potentiellement infectées et de localiser un foyer infectieux grâce aux codes postaux fournis lors des appels. L’appel est gratuit et le numéro de téléphone détruit.
Source : Le Figaro
Un bracelet à la cheville, c'est ce qu'il faut...
IN-DIS-PEN-SABLE. Et impensable.