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Après Orange, c’est désormais SFR qui partage les données anonymisées de ses utilisateurs dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
Les opérateurs mettent la main à la pâte dans cette crise sanitaire. Orange fait déjà usage des données de géolocalisation de ses utilisateurs en partenariat avec l’INSERM pour constater les flux de la population, et SFR a annoncé à son tour mettre à disposition des données permettant de mesurer les déplacements de la population.
Les données des utilisateurs, une denrée utile pour comprendre la crise
L’opérateur avait déjà déclaré être prêt à signaler les regroupements de personnes aux autorités avec une utilisation de ses données au début de la crise. SFR a donc fourni plusieurs jeux de données à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA). L’opérateur rappelle que ces données sont agrégées et donc anonymisées, tout comme celles collectées par Orange, et ne permettent pas de localiser les individus.
Les jeux de données concernant le mois de mars ont ainsi été fournis pour être étudiés, afin de représenter les déplacements entre l’Île-de-France et les autres régions françaises sur le mois de mars. Un complément d’information donc à ce qu’annonçait Stéphane Richard grâce à l’étude de ses données par l’INSERM: plus d’un million de Franciliens ont quitté le Grand Paris lors de l’annonce du confinement.
SFR utilise pour cela une solution créée en 2016, SFR Géostatistics. Elle permet de réaliser ” des analyses statistiques sur les déplacements et la fréquentation sur des zones géographiques multiples, jour par jour et sur des périodes étendues“. Le but de ces données est clair : “une représentation plus précise à l’échelle du territoire et étendre les périodes d’observation“. Avec cette représentation, il sera ainsi possible d’établir des corrélations entre mouvements des populations et risques épidémiologiques sur l’ensemble du territoire.
Les opérateurs auront donc joué un rôle dans l’étude de cette crise. D’ailleurs, pour le patron d’Orange, la technologie est indispensable pour gérer la situation inédite dans laquelle le pays se trouve actuellement.
Et bien évidemment, ils ont demandé l'avis à leurs abonnés avant, si ça ne les dérangeait pas de partager leurs données à des fins de statistiques !
SFR #restezenloin
La règle est : on reste chez soi.
Tant que les données sont anonymisées, je ne vois pas trop en quoi ça peut être un problème.
Imaginons un cas extrême :
- on ne sait pas qui enfreint les règles
- mais on sait qu'à tel endroit, des gens sont dehors, alors qu'ils ne devraient pas
- on peut demander à la police d'aller faire respecter les règles.
Dans cette situation, avec des données anonymisées, qu'est-ce qui te dérangerait ?
@gruk , Les données comme ça bien été dit dans l'article sont anonymes , pourquoi jacter pour rien ? Aucun utilité de demander à l'abonné puisqu'on sait pas à qui les données appartiennent.
@Rx , Et encore se cas extrême ne peut même pas ce produire, puisque les données sont seulement fournis à l'AP-HP et l'INRIA , aucune donnée est donné à l'état.
C'est déjà annoncé la semaine à l'UF . Quel est le problème?
Bah,
même si les données sont anonymes,
il est facile d'identifier là où l'on passe son temps et par là identifier logement et/ou travail.
en mettant les deux en liaison, ça élimine pas mal de pistes, sans apporter de preuve, certes ce qui est quand même un bon point.
Vous pouvez apporter votre modeste contribution en dénonçant les gens qui sont dehors
(5ème degrés au cas où)
Mêmes anonymisées mes données personnelles fausser ont la donne vu que je travaille et que j'ecume pas moins de 4 communes tout au long des semaines.... Ça fait pas très sérieux niveau confinement...Comme quoi une idée plus ou moins louable peu avoir des données faussées.... .
As tu essayé de lire et de comprendre l’article? , le but est d’aider à modéliser l’évolution de l’épidémie corrélé avec l’analyse statistiques des deplacement.
Donc le fait que tu te déplaces sur 4 communes ne fausse en rien l’étude, au contraire