
L’Etat persiste et signe. Le prix plancher établit pour l’attribution des fréquences 5G est “favorable”. Il n’est pas question de le revoir à la baisse.
C’est la douche froide pour Orange, Free, SFR et Bouygues. Dimanche dernier, le gouvernement a tranché sur le prix de départ des enchères sur la 5G, ce sera 2,17 milliards d’euros pour les 310 MHz disponibles, un montant plus élevé que celui préconisé par la police des télécoms, aux alentours de 1,5 milliards d’euros. LA Fédération française des télécoms puis les opérateurs dont Free ont à tour de rôle fait part de leurs craintes mais aussi de leur colère. Seulement, cela semble ne faire ni chaud ni froid à Bercy : « Les opérateurs nous accusent de leur faire les poches, Il faut remettre cela en perspective. Nous cédons quatre blocs d’une taille suffisante pour opérer à un prix extrêmement favorable et fixe. Aucun des grands pays voisins ne l’a fait”, réagit inflexible le ministère de l’Économie et des Finances dans les lignes des Echos.
Calculs à l’appui, le gouvernement tient à défendre coûte que coûte son choix. En France, l’Etat propose à Orange, Free, SFR et Bouygues un premier bloc de 50 MHz pour 350 millions d’euros par opérateur. A quantité de spectre équivalent après ajustements (taille de la population et durée des licences), les opérateurs ont dû débourser respectivement plus d’1 milliard d’euros en Italie, 490 millions d’euros en Allemagne ou encore 380 millions au Royaume-Uni.
Reste que ce premier block de fréquences de 50 MHz pose également problème aux opérateurs français, qui “vont se battre pour en décrocher davantage”, informe le quotidien. S’ils y parviennent, le prix moyen à mettre sur la table augmenterait lui aussi, de quoi se rapprocher du voisin britannique. Pourtant, l’Arcep avait retenu une taille de bloc de 60 MHz comme le demandaient Free et Bouygues mais le gouvernement a privilégié un bloc moins important pour atteindre les objectifs qu’il avait fixés.
Après cette première phase, un système d’enchère prendra le relais pour attribuer le reste du spectre, à savoir 110 MHz répartis en 11 blocs de 10 MHz, avec un prix de départ de 70 millions d’euros pour chacun.
“Compte tenu du processus d’enchères, qui sera très disputé, le prix final de l’attribution sera bien supérieur au prix de réserve”, a commenté la semaine dernière Sébastien Soriano, Président de l’Arcep dont l’avis sur le prix de réserve est toujours attendu. Les premières offres 5G sont attendues d’ici mai prochain. Les opérateurs ont pour objectif de lancer cette technologie dans au moins deux villes en 2020. Avec la 4G, l’Etat a empoché 2,8 milliards d’euros en 2015. La 5G pourrait lui rapporter plus de 3 milliards d’euros.
La première est que les opérateurs français sont convaincus d’avoir besoin de plus de 50 MHz et vont se battre pour en décrocher davantage – ce qui fera mathématiquement monter le prix moyen dépensé pour 50 MHz en France
La première est que les opérateurs français sont convaincus d’avoir besoin de plus de 50 MHz et vont se battre pour en décrocher davantage – ce qui fera mathématiquement monter le prix moyen dépensé pour 50 MHz en France
un premier bloc de 50 MHz contre un chèque de 350 millions d’euros. Or, pour la même quantité de spectre (en ajustant à la taille de la popula-tion et à la durée d’exploitation des fréquences), les opérateurs britanniques ont dû payer 380 millions d’euros, les Allemands 490 millions et les Italiens plus de 1 milliard d’euros.
Au contraire, il fait valoir que sa proposition est bien plus favorable que celle des grands pays voisins.
Trois jours après avoir dévoilé le prix de départ des enchères 5G – 2,17 milliards d’euros -, le gouvernement ne goûte pas les réactions négatives du secteur. « Les opérateurs nous accusent de leur faire les poches, s’agace-t-on à Bercy. Il faut remettre cela en perspective. Nous cédons quatre blocs d’une taille suffisante pour opérer à un prix extrêmement favorable et fixe. Aucun des grands pays voisins ne l’a fait. » Pour faire taire les chagrins, Bercy a sorti sa calculatrice. La France offre un premier bloc de 50 MHz contre un chèque de 350 millions d’euros. Or, pour la même quantité de spectre (en ajustant à la taille de la popula-tion et à la durée d’exploitation des fréquences), les opérateurs britanniques ont dû payer 380 millions d’euros, les Allemands 490 millions et les Italiens plus de 1 milliard d’euros.
Ben, il faut déja 11 millions pour les avions de Macron..
Non, pas pour les avions de Macron, mais pour les avions du Président Français. Pour le 11 millions, je ne sais pas d'où viens ce chiffre, s'il est fiable, mais là n'est pas le problème.
Le gouvernement semble oublier que, en grande partie par sa faute, ces fréquences ne seront pas disponibles sur tout le territoire...
¨Parce que les opérateurs savent très bien que ce sera impossible à monnayer ensuite ..
Connais t'on la date des enchères ?
En enchere, le bloc de 10mhz coûte 2x plus cher qu'en fixe à la base, donc, c'est clair que l'état veut jouer les "raptout"
Si pour une fois, ils pouvaient tous se mettre d'accord et ne pas enchérir..... Ce ferait un bon coup de pression.
On imagine mal qu'ils puissent baisser les prix, c'est ça en moins pour arroser les amis...
Rien à voir Gilet jaune
Faudra bien que les opérateurs répercutent le prix quelque part... Sur le client-pigeon par exemple.
Encore une fois, cela démontre à quel point les politiques ont perdu la main sur les haut-fonctionnaires de Bercy.
Ces derniers ponctionnent à tout va depuis l'ère Sarko.
Ras-la-couette de ces glandus de technocrates.
Il faut lire autre chose que France Dimanche !
France Jeudi, par exemple ?
arrête avec Macron ci Macron-là, votez et vous verrez avec le nouveau président à la prochaine élection, mais je doute que les commentaires changent à part peut-être le nom du président
Comment sais-tu que je lis France Dimanche ???
Entièrement d'accord.
Les 11 millions ne sont pas le problème. Je pensais que tu aurais compris ce que je voulais dire. Apparemment tu n'est pas "cazelou" mais "cazevide"
Humour !
Ah bon, l'Etat vole les opérateurs!! Non!!!!!!!!!! Pas possible!!! En tout cas pour Orange, Bouygues et SFR ça ne me dérange pas du tout mais alors pas du tout que l'Etat les pille. Bien au contraire. Ils se sont littéralement gavé pendant une quinzaine d'années sur le dos de leurs clients et ont largement les moyens de payer ces sommes qui ne représentent qu'une infime partie de leur trésor de guerre. Par contre pour Free, qui a toujours proposé des tarifs ''honnêtes'' à ses clients ou disons plutôt des tarifs raisonnables, là pour le coup c'est dégueulasse.