Lassés par des revenus inchangés alors que la concurrence fait rage, la consommation de données explose et les baisses de prix se poursuivent, les investisseurs et analystes plaident pour "un vaste mouvement de concentration" dans les télécoms en Europe et en France.
Les investisseurs américains sont exaspérés par le marché des télécoms en Europe comme le rapporte l’Agence économique et financière. Stéphane Beyazian analyste pour Raymond James estime qu’ils sont proches d’un point de "non-retour". Les investisseurs ont longtemps cru que pour retrouver la croissance du chiffre d’affaires, les opérateurs devaient se différencier par la qualité de leur réseau, poursuit-il, ils se rendent compte que cela n’a pas été le cas à cause des baisses de prix et promotions qui contrent les investissements. Ces derniers vont, avec le déploiement de la fibre optique et de la 5G, devoir s’intensifier.
L’Agefi cite un rapport de Barlcays qui considère que le chiffre d’affaires par gigaoctet a été divisé par 3,5 en 3 ans à cause de l’augmentation de la consommation de données (+280% sur la même période). Chez Crédit Suisse, même constat plutôt sombre pour les télécoms en Europe.
Seule planche de salut pour retrouver la croissance : "un vaste mouvement de concentration" qui en France ne se fera pas au détriment des consommateurs.
Mais, l’innovation (par exemple sur l’interface entre l’accès et les services qui n’a pas évolué depuis belle lurette alors que les usages ont totalement changés) ne serait-elle pas, comme le pense le directeur de l’Agence du Numérique, le seul vrai moyen de se différencier et de retrouver la croissance ?
source : Agefi
bon voila eux disent tous haut se que veulent faire les opérateurs augmenté les prix et service et sa va le faire .
Bonjour
"investisseurs" ? Je crois que boursiers, spéculateurs, financiers, tout autre mot qu'investisseurs serait bon. Le secteur télécoms affiche une croissance à 2 chiffres, et les actionnaires n'ont pas trop à se plaindre, mais ils en veulent plus en fait.
Où se trouve l'argent qu'ils voudraient bien ? Dans notre poche, c'est simple. Mon fils paye en France 20€ pour ce qu'il payait 150$ aux USA, c'est ça le truc. Il n'y a pas en réalité un tel écart de coût, les infras ne sont pas plus chères là-bas, il y a juste ce que permet le marché ou non.
Moi je ne verrais qu'un seul avantage au retour à 3, c'est une bande plus large pour chacun en mobile. Sinon, à part l'argent je ne vois pas.
Je préfèrerais même un passage à 5, c'est à dire un opérateur d'infrastructure unique + 4 opérateurs & FAI différents, donc concurrents. Et des prix raisonnables, je ne parle même pas de promos, juste de prix raisonnables que d'autres pays nous envient.
Comment peut-on être assez con pour avoir comme indicateur le chiffre d'affaires au GO, et conseiller les investisseurs dans un domaine technologique ? Les mecs sont restés dans leur bureau depuis le début de la révolution industrielle, ils ont pas compris que le GO de data c'est pas comme un kg de patates ou une tonne d'acier, ce qui compte c'est quasi seulement les frais fixes ?
Avec notre président banquier, les prix vont pouvoir flambés en toute sérénité. Bientôt le gigat octet à 10€, on y croit très fort !
gagner toujours plus de pognon sur le dos des consommateurs, tel est l'objectif !
Qu'ils s'occupent de leurs oignons ces banquiers, et arrêtent de nous emmerder en dictant leurs lois !
La 5G sera surement un service à très haute valeur ajoutée, avec des prix d'appel à la hausse, mais la 4G est déjà suffisante pour les besoins actuels, et Richard a perdu son pari à l'époque, pour le retour aux prix élevés avec la 4G.
S'il y a consolidation des télécoms avec retour à 3, il faudra 1/Pavillon Français 2/Couverture totale du territoire en 4G 3/Innover 4/Interdire l'entente de prix illicite 5/Garantir l'emploi et ramener tous les centres d'appels en France !
Un comparatif des prix des FAI en Europe en fonction du salaire moyen serait bienvenue !!
Bonjour CH56,
je ne crois pas que le secteur des télécoms affiche une croissance à deux chiffres. Selon l'ARCEP, les revenus du marché de détail en France étaient en baisse de -0,6% au T4 2017. Et cela fait maintenant une quinzaine d'années que le secteur n'affiche plus de croissance en valeur en Europe.....
Il faut peut-etre faire une campagne de communicaton pour dire aux américains qu'un abonnement de téléphonie mobile, peut leur coûter 7 fois moins cher et qu'il devraient le demander aux autorités US.
Bonjour CH56,
Je suis tout à fait d'accord avec vous!
Encore plus pour la partie "un opérateur d'infrastructure unique + 4 opérateurs & FAI différents"
voila pourquoi le cour de bourse free chute, il ne remunere pas assez les financiers...
oui effectivement et chez nous sa gueule toujours ,jamais content ,mais bientôt tous le monde pourra gueuler a juste raison
Tant qu'il restera free il n'y aura pas d'entente sur les prix. Si les prix ont été divisé et que les banquiers pleurent c'est grace a free. C'est free qui a fait baisser les marges du mobile, c'est free qui avait deja casé le marché du fixe. C'est grace a free que la 4G ne nous coute pas plus chere que la 3G.
Les investisseurs qu'a rencontré Raymond James ont, vraiment, des attentes irréalistes.
Le lancement du 1800 MHz, du GPRS (2.5G), du EDGE (2.7G), de l'UMTS (3G), de la 3G+, de la 3G++, et de la 4G n'ont JAMAIS produit la moindre hausse des revenus liés à la progression de volumes consommés. Rappelons, pour faire un peu d'histoire, que les progressions du trafic voix sur les réseaux mobiles ne s'est pas accompagné d'une hausse des revenus... Le prix du Go, tout comme le prix de la minute de voix ont toujours baissé. Si ces "investisseurs"n'ont toujours pas compris, c'est juste qu'ils n'ont pas fait leur boulot.
Si la justification, pour cet analyste, d'une consolidation est la nécessité d'une augmentation des revenus, alors, là aussi, il faut bien reconnaître que ces arguments ne tiennent vraiment pas la route. C'est bien pour cela que Mme Vestage, commissaire européen en charge de la concurrence, a mis, à plusieurs reprises, son veto au passage de quatre à trois opérateurs mobiles. Une très récente étude du BEREC, regroupant tous les régulateurs des télécoms d'Europe, a aussi conclu que le passage de quatre à trois opérateurs mobiles nuisait aux prix....
Ces investisseurs ont des attentes qui ressemblent, bizarrement, au story-tellling des communicants des opérateurs : nous allons monétiser la data, et nous avons besoin d'un "market repair" (comme si le marché était "cassé"...). Leurs analystes, toujours aussi peu indépendants, se sont donc contentés de faire des copier-coller des histoires que leurs vendent les opérateurs : c'est une très mauvaise recette pour investir. Cela se termine toujours mal, comme le montre les performances boursières de l'ensemble du secteur, ces deux dernières années : le retour à la réalité est bien douloureux.
Bah déployer des antennes « partout » aux US et pas seulement en environnement urbain, ça coûte sans doute plus cher que pour nos 55.000km2
551 695 km2 métropolitains, soit 10 fois plus
quelqu'un aurait ilvouplé un franc ou deux pour les pauvres actionnaires ?
Finalement il faudrait optimiser la rentabilité des opérateurs non pas en faveur du consommateur français mais pour augmenter la distribution de dividendes à des fonds de pension étrangers qui investissent dans des sociétés françaises où les rendements servis aux actionnaires sont notoirement très favorables.Affirmer "un vaste mouvement de concentration qui en France ne se fera pas au détriment des consommateurs" est une allégation totalement fantaisiste.La finalité première des entreprises françaises n'est tout de même pas d'enrichir les épargnants américains.Tant pis pour l'exaspération des spéculateurs.
Bonjour Michael Good
La colère m'a pris à chaud... Je veux juste dire que c'est économiquement rentable.
C'st Free qui augmente ses abonnements fixe... les temps changent et la roue tourne...
Ca c'est joli sur le papier mais en France ça partirait en c**** rapidement.
Dès que tu files un monopole à une organisation, ici l'infra (mobile et/ou fixe), tu te retrouves inévitablement avec des employés peu productifs, des grèves donc pas forcément le meilleur service et des prix élevés.
Pour le coup, on a l'expérience de FT. Du jour au lendemain lorsqu'est arrivée la concurrence sur chaque segment (communication nationale, internationale, locale, internet,...), les prix ont été divisés par 2,3,4 ou même 10 !
Par ailleurs le réseau est lié à l'infra et c'est bien par le réseau et ses techno qu'un opérateur peut faire la différence. Sinon tu en viens à ne créer que des MNVO et on sait tous très bien par expérience encore que cela n'a rien amené au consommateur.
En bref les ricains sont exaspérés des investissements en Europe quand le business europeen est taxé aux USA,franchement on s'en balance,ils ont qu'à investir dans les camps de concentration pour enfants migrants.Aujourd'hui les USA ne sont plus un partenaire.
+1
Dans un monde idéale, le passage à 1 opérateur d’infrastructure unique serait le plus logique, le plus performant, le plus écologique et le plus économique. Malheureusement, nous ne sommes pas dans un monde idéale et je suis bien obligé de me rallier à ta vision. Il n'y a qu'à prendre l'exemple des RIP, une vraie mafia qui dilapide et détourne l'argent publique alors que le déploiement avance moins vite que le lièvre d'une célèbre fable...
Bonsoir
Je ne préconise aucun modèle. A noter cependant que la création d'une filiale commune pour le projet Crozon entre 2 opérateurs (qui sont loin d'être des MVNO) a permis de mener tambour battant la construction d'une infra mutualisée sur le mobile. Efficace.
A noter aussi que la séparation de la gestion des infras et de l'exploitation est déjà largement répandue dans le mobile avec les proprios de points hauts, qui se chargent du site et de sa maintenance. Je ne pense pas que ça conduise à produire des employés paresseux, des grèves et des prix élevés.
En bref, je n'ai pas d'idéologie mais je pense qu'il faut encourager autant que possible les pratiques qui conduisent à limiter la redondance des moyens de production.
Enfin, pour reprendre l'exemple FT, il est regrettable à mon avis qu'une même société ait récupéré à la fois un monopole de fait par la propriété et la gestion de l'infra et en même temps que son exploitation en environnement concurrentiel. Dans le fixe, ce mélange des genres a toujours fait grincer des dents.
Je confirme que chiffre d'affaires et rentabilité, ce n'est pas tout à fait la même chose....
Il est vrai que si on prend le critère de la rentabilité (disons EBITDA-Capaex, pour se limiter à la communication financière de ces groupes), il est impossible de justifier la nécessité d'une consolidation ! Je peux donc comprendre votre "colère".
Je confirme que chiffre d'affaires et rentabilité, ce n'est pas tout à fait la même chose....
Il est vrai que si on prend le critère de la rentabilité (disons EBITDA-Capaex, pour se limiter à la communication financière de ces groupes), il est impossible de justifier la nécessité d'une consolidation ! Je peux donc comprendre votre "colère".
Et bien s'ils veulent que moins de données circulent, il suffit de mettre moins de PUB... et puis bon, de toute façon ils n'ont qu'à demander à Trump d'interdire aux Américains de commercer avec l'Europe et la France, sinon..., sinon..., il balance une bombe atomique sur l'Iran, retire ses bases militaires d'Allemagne et puis construit un mur autour de l'Europe qu'il fera financer par les Mexicains.
Je ne suis pas trop calé sur le sujet, mais ce que je lis clairement dans le commentaire de l'analyste est qu'il regrette trop de concurrences par les offres, qui tassent les prix : "Les investisseurs ont longtemps cru que pour retrouver la croissance du chiffre d’affaires, les opérateurs devaient se différencier par la qualité de leur réseau, poursuit-il, ils se rendent compte que cela n’a pas été le cas à cause des baisses de prix et promotions qui contrent les investissements."
Il y a un point avec lequel je suis d'accord, c'est qu'il faut bien commercialiser en dégageant des marges pour financer les investissements à venir. Ce n'est pas avec des promos à 0,99€ qu'on fait ça, en théorie. Mais c'est la logique un peu bizarre du marché. Un abo comme ça ne devrait rien coûter, puisqu'il est accueilli sur une infra existante, et qu'il est mieux au chaud presque gratuit que chez le concurrent.
Sauf que la data en gros volume voire illimitée ça pèse sur le réseau, le backhaul et la collecte doivent suivre.
Je préfèrerais un prix stable, qui préserve un peu l'ARPU moyen, avec un volume de trafic vendu correspondant à mettons 10 fois le besoin moyen, un peu segmenté pour que chacun y trouve son bonheur.
Je n'entre pas pour autant dans une logique purement financière, qui voit le prix spéculatif monter à chaque rumeur de concentration. Une concentration a 2 effets pervers : il tape sur les emplois en faisant des économies d'échelle, il tape sur les prix qui montent partout où ça a été observé, le tout sans accroitre les investissements pour autant.
Aujourd'hui j'ai 2 offres, l'une est bonne par son contenu (Free) qui offre un service très fourni mais pêche par son réseau incomplet, l'autre est vide de contenu (RED) mais avec un service de base appuyé sur un réseau plus étendu. Le contenu est possible, mais à ce moment là le total des options fait remonter le prix autour des fameux 15/20€ qui semblent le point médian pour les offres grand public.
De toute façon, une consolidation n'est pas à l'ordre du jour. Altice vend ses biens annexes pour récupérer 2 milliards de cash. Je ne vois pas pourquoi ils vendraient en ce moment. Ils se mettent à fibrer, leur réseau mobile redevient à la hauteur de ceux des concurrents. Bref ce n'est pas gagné, mais leur histoire reste possible.
Quand à Free, s'ils sont au taquet sur les investissements, leurs emprunts obligataires sont bouclés à chaque fois en 3 jours. Ils ont un passage à vide sur le plan technique, ça se voit, je suppose qu'ils vont réagir, et pas en ressortant leurs promos à la noix. Je ne les vois pas vendre quoi que ce soit.
Bouygues est buté comme un âne, ils ne vendront pas non plus.
La seule variable est la participation publique dans le capital de Orange. Mais là on s'éloigne des états d'âme des fonds de placement US sur le marché à 4 opérateurs.
Je ne partage pas ton avis sur Crozon. Sur le papier, ça aurait pu être très bien si cela n'avait pas été fait en mode capitaliste. Au final, cela n'a juste fait pour l'utilisateur qu'une chaise musicale des zones couvertes plutôt que d'étendre ces dernières. Money is money...
J'ai l'exemple dans mon village. Bouygues était historiquement sur un mat TDF qui couvrait la majorité de la commune. Et SFR était sur un mat lui appartenant mais qui ne couvrait que la zone touristique et la moitié du centre bourg. Au lieu de migrer les équipements sur le mat permettant la meilleure couverture (voir d'installer les équipements sur les deux mats (cela n'aurait pas été aberrant, Orange est bien présent sur trois mats)), ils ont choisi l'économie plutôt que la couverture : résultat au lieu d'avoir le choix entre deux opérateurs, j'en ai plus qu'un qui me couvre, vive Crozon...
Crozon n'est pas une panacée, ce n'est pas partout, et c'est une histoire où il y a forcément des gagnants et des perdants, selon le site mutuel choisi. Vous êtes perdant, désolé. Je comprends que votre expérience vous conduise à critiquer Crozon, mais ce n'est pas une généralité, le principe est bon.
Il y a d'autres exemples, même si le votre est éloquent. Certains, surtout chez Bouygues, ont regretté le choix des sites communs retenus.
Il y a pire aussi, où il n'y a pas eu de Crozon. Le mien est le suivant. Sur une grosse agglo de 150.000 h, SFR a 9 sites. Les sites sont 2G et 3G 2100 MHz. Aucun n'a la 3G 900 MHz. Un seul est en 4G, et uniquement en 800 MHz, autant dire rien.
Bouygues a 9 sites, tous en 4G en 1800 MHz dont un avec la 800 MHz en plus.
Il n'y a pas eu Crozon. S'il y avait eu, presque tous les sites sont déjà communs ou proches, il y aurait peu de gagnants/perdants en couverture, même en restant sur 9 sites.
Ça aurait conduit les 2 opérateurs à monter la 3G 900 MHz sur tous, à offrir partiellement la 800 un peu plus systématiquement et à étendre la 1800 à quelques sites SFR.
Donc au final, Crozon bien ou mal ? On va dire mieux. Le coût du matériel spécifique (permettant le partage de certains éléments actifs) doit être plus élevé. Mais le prix total est divisé par deux, pour un résultat commun. Ce qui laisse un peu de cash pour les actions de chaque dans les zones denses, où Crozon est interdit.
Crozon a tout simplement sauvé SFR de la Bérézina dans laquelle il était tombé en 2015, pour un coût divisé donc raisonnable.
Autre effet, j'ai vu plusieurs sites déclassés (Bouygues en général) repris par Free qui justement avait besoin de s'installer. Donc, non Crozon n'est pas la panacée, ce n'est pas toujours bien fait, et il y a d'autres principes possible comme le partage des points hauts (pylônes) par deux ou plusieurs opérateurs, chacun gardant ses propres éléments actifs. Mais c'est un bon exemple de partage des coûts pour upgrader un réseau en zone diffuse à moins de frais.
J'aurais pu citer le Ran-sharing en zone blanche, là où il n'y avait rien, et qui est un vrai bonheur pour ceux qui y passent du temps. Mon propos est de dire que plutôt que la concentration à 3 opérateurs, qui réduirait le choix des clients, il y a des mutualisations d'investissement possible.
En conclusion, on est d'accord : sur le principe, un Crozon aurait pu être bien, mais dans les faits réels, la politique de mise en place a été bien trop tiré vers l'économie plutôt que vers une vraie réflexion sur le ratio couverture/optimisation du réseau/économie. Ton cas comme le mien montre qu'il y aurait eut mieux à faire que ce qui a été fait.
Les zones de Ran-sharing sont également bien sur le papier sauf qu'elle arrive bien trop tard, c'est quelque chose qui aurait dû être fait dans la décennie précédente... Autre reproche à ce sujet, c'est qu'elles ne sont pas assez nombreuses. Et quid sur le délai, sera-t-il respecté ? Ou cela va-t-il finir comme le projet de fibre optique pour toutes la France qu'on nous vend depuis des lustres...
Ce que certains ici n'ont pas compris, c'est que ceux qui sont désignés sous le terme "investisseurs" n'en sont pas. Ce sont des financiers, qui ne pensent qu'au fric qu'ils peuvent soutirer aux sociétés et non à leur avenir. Un investisseur à une vision à long terme.
Alors que les personnes décrites ne connaissent que le court terme et le manque à gagner.
gagner plus de fric sur notre dos, voici une belle motivation..
D'où mon point de vue. Une réduction à 3 opérateurs ne ferait qu'empirer les choses en confortant les rentes de situation et les ententes illicites, comme on a déjà vu. Le tout sans garantie de plus d'investissements.
Pour Crozon, bien sur on est d'accord, leur objectif était de déployer au moindre coût, ce qui est une bonne chose en soit, mais ne dispense pas de veiller à ne pas dégrader une couverture existante. Après, globalement ça a permis à SFR et Bouygues de faire respectivement + 10.000 sites et +8.000 sites en 30 mois. Et il reste des attentes, et eux aussi sont concernés par les fameux +5.000 nouveaux sites à construire.
Laisser faire les opérateurs conduit trop souvent à des infras redondantes dans les coins les plus rentables avec des coins négligés ailleurs, au détriment de la continuité de couverture territoriale. Il devrait y avoir plus de pression du régulateur sur la mutualisation et la couverture des zones moins denses.
Il semble que dans la partie "engagements" suivie par l'ARCEP, bien que mal définie et trop tardive, il y ait quelques contraintes dans ce sens. Ainsi que des objectifs de 4G, y compris pour les ZB.
Mais ça vient tard, on a déjà eu de plannings non respectés, chat échaudé craint l'eau froide, donc j'attends de voir. Cette fois il y a un enjeu : les fréquences 900, 1800 et 2100 à redistribuer en 2021 et 2022.