Le retard du baromètre mobile de l’Arcep, annoncé en décembre dernier, s’explique apr une enquête du régulateur sur des soupçons de triche.
Le très attendu classement de l’Arcep sur la qualité des réseaux mobiles en France, se fait toujours attendre. Le régulateur avait par ailleurs prévenu en fin d’année dernière de son retard, mais n’avait pas donné de raison a ce moment. Cette dernière a été dévoilée par l’Informé : une enquête administrative a été ouverte en raison de soupçons de fraude sur les mesures de qualité des services mobiles.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) s’appuie sur 278 critères pour établir ce classement, souvent utilisé par les opérateurs comme argument marketing. Or, les données collectées par un organisme indépendant révèlent d’importantes différences de débits entre les zones denses et intermédiaires, bien au-delà des écarts habituels.
Selon Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, des paramètres techniques spécifiques pourraient avoir influencé ces résultats. Aucun opérateur n’est pour l’instant mis en cause, mais l’Autorité cherche à comprendre si ces écarts sont dus à un simple bug ou à une manipulation volontaire.
L’enquête pourrait durer encore plusieurs semaines, l’Arcep disposant de pouvoirs étendus pour exiger des documents des opérateurs, de leurs sous-traitants et équipementiers. Elle devra notamment déterminer si certaines données ont été volontairement biaisées pour améliorer les performances perçues de certains réseaux.
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