Une étude s’est penchée sur les habitudes de visionnage des français, tant sur le support de visionnage que sur les formes d’offres les plus utilisées.
L’exception française a la vie dure même dans le streaming vidéo. Une étude menée par FreeWheel en partenariat avec Happydemics s’est penchée sur les habitudes de consommation des contenus en Europe et la France fait ici figure d’exception à plusieurs titres.
Si les téléviseurs connectés s’installent progressivement sur le marché, 72% des français interrogés utilisent le décodeur fourni par leur opérateur pour connecter leur TV à internet. 22% d’entre eux possèdent un téléviseur connecté, tandis que 21% utilisent un appareil externe (décodeur autre, console de jeu…). Si ces deux derniers pourcentages sont en hausse, la box reste première dans le coeur des habitants de l’Hexagone.
Alors que le streaming semble s’être pleinement imposé parmi les téléspectateurs de télévision connectée, comparé aux autres pays de l’Union européenne, les téléspectateurs interrogés en France semblent être les plus attachés aux contenus de vidéo à la demande des chaînes (BVOD), avec 80 % d’utilisateurs accédant à ces vidéos premium. A titre de comparaison, l’utilisation de la BVOD en moyenne dans les 6 pays européens atteint 60%, légèrement en dessous de la SVOD (vidéo à la demande par abonnement). En France, la SVOD est utilisée à 63% et nous sommes également plus friands de l’AVOD (vidéo à la demande financée par la publicité) avec 30% d’utilisation.
Pourquoi l’AVOD séduit ?
Concernant cette forme de streaming particulière, 62% des personnes interrogées regardent une vidéo sur une plateforme AVOD chaque semaine, contre 45% des utilisateurs y accédant chaque jours. Dans un sondage réalisé pour cette étude, la raison est assez logiquement le fait que ces plateformes sont généralement gratuites : 53% des Français sondés déclarent que pouvoir regarder gratuitement est ce qu’ils apprécient le plus à propos de l’AVOD et le chiffre grimpe à 87% pour les consommateurs de séries télévisées populaires. Le deuxième argument est la diversité des contenus et la profondeur du catalogue.
32% des télespectateurs de TV connectées en France sont prêts à payer pour accéder à un contenu sans publicités. L’étude indique qu’il pourrait s’agit d’une indication concernant un point de saturation des abonnements sur le marché, poussant à se tourner vers l’AVOD plutôt que payer une nouvelle souscription ou un abonnement mensuel. D’autant plus que 65% des Français interrogés considèrent que les plateformes de vidéo premium (TV, BVOD, services d’AVOD) offrent la meilleure expérience publicitaire. Un cinquième d’entre eux (21%) déclarent par ailleurs être prêt à recevoir des publicités ciblées si celles-ci correspondent à leurs centres d’intérêt ou à leurs loisirs, 17% accepteraient des pubs en lien avec leur style de vie.
Cependant, la protection des données personnelles reste importante pour les habitants de l’Hexagone : 58% des personnes interrogées se disent opposées au partage de données personnelles à des fins de personnalisation publicitaires.
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