Emmanuel Macron veut mener à bien l’une de ses promesses de campagne le plus vite possible en supprimant la redevance versée par tous les ménages possédant un téléviseur cette année.
L’objectif est simple : régler la de la redevance rapidement et tuer le serpent de mer sur lequel plusieurs gouvernements se sont cassés les dents. Il s’agissait en effet d’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron avant sa réelection, affirmant vouloir « supprimer les impôts qui restent, la redevance TV en fait partie ». L’objectif a été clairement défini lors du conseil des ministres s’étant tenu le 11 mai dernier, puisque l’on peut lire dans son compte-rendu “la contribution à l’audiovisuel public sera supprimée de manière pérenne dès cette année et le financement de l’audiovisuel public sera assuré dans le respect de l’objectif à valeur constitutionnelle de pluralisme et d’indépendance des médias”.
Une décision qui, dans la continuité du gouvernement précédent, apparaît cohérent pour le président notamment vis-à-vis de la suppression de la taxe d’habitation. Au ministère de l’Économie et des Finances, la date limite de 2022 est confirmée pour ce projet. Cette mesure serait appliquée via un projet de loi de finance rectificative, présenté après les élections législatives de juin. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a pour sa part déclaré que la suppression de l’audiovisuel public fait partie des engagements sur la question du pouvoir d’achat des Français pris par le président réélu.
La contribution à l’audiovisuel public, anciennement appelée redevance audiovisuelle ou télé, est une taxe liée à la possession d’un poste de télévision. Celle-ci sert à financer France Télévisions, Arte-France, Radio-France, RFO, RFI, ou encore l’Institut national de l’audiovisuel. D’un montant de 138€ par an en France métropolitaine et de 88€ dans les DOM, elle est reversée aux partenaires audiovisuels par l’administration fiscale après paiement par le redevable. Les déclarations d’Emmanuel Macron à ce sujet lors de sa campagne avaient déclenché un mouvement d’inquiétude de la part du paysage audiovisuel français, certains acteurs craignant que les médias publics se retrouvent dépendants de l’État si ce dernier décidait de budgétiser le secteur. Les députés et soutiens du présidents s’étaient alors mis en quête de réponse, il reste à savoir si ces dernières ont été trouvées et si elles apaiseront les craintes, pour l’heure, le mécanisme remplaçant le mode de financement de l’audiovisuel public n’a pas été trouvé.
Source : Le Point
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