Dans la continuité de diverses mesures visant à faciliter la réparation des smartphones, les députés européens s’attaquent désormais au problème des batteries.
Une meilleure durabilité et un composant plus facile à changer. La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) a adopté jeudi, par 74 voix pour, 8 contre et 5 abstentions, sa position sur le projet de règles gouvernant l’ensemble du cycle de vie des batteries, de la conception à la fin de vie. Une volonté de réformer la législation actuelle pour prendre en compte le développement technologique et les dispositions modifiées dans plusieurs domaines.
D’ici à 2024, les batteries portables dans des appareils tels que les smartphones “devront être conçues de façon à ce que les consommateurs ou les opérateurs indépendants puissent les enlever ou les remplacer de façon simple et sûre“. Si aucune directive technique n’est pour l’instant proposée, cette nouvelle législation forcerait alors les fabricants à arrêter la fixation des batteries dans les smartphones, avec de l’adhésif et à trouver d’autres solutions.
D’après le site SamMobile, spécialiste du fabricant sud-coréen Samsung, certains fabricants ont opté pour des batteries avec languettes pour un retrait facile. Ce n’est cependant pas le cas de Samsung, qui continue de coller ses batteries au châssis de ses appareils, écopant ainsi d’une réputation assez mauvaise en terme de réparabilité. Il n’est cependant pas le seul. Le projet doit encore être examiné en mars puis être discuté avec les états membres avant d’être adopté.
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