Un dossier se clôt, un an après le lancement de la nouvelle génération de téléphonie mobile.
Après avoir dévoilé les premiers résultats de son étude sur la 5G en milieu d’année dernière, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a rendu son rapport final sur les potentiels risques de la successeur de la 4G. La réponse est prudente mais claire : il est “peu probable” que la 5G entraîne de nouveaux risques pour la santé.
Une conclusion en accord avec son premier ravis rendu en 2021. Pour mener cette étude, elle s’est d’ailleurs appuyé sur les données récoltées par l’ANFR, qui notait justement à la fin de l’année dernière une très faible augmentation de l’exposition aux ondes (de l’ordre de 0.11 V/m) en 3.5 GHz, la bande “reine”. Pour les bandes basses déjà utilisées en 4G, aucune évolution notable n’a été observée.
En somme, que les bandes soient utilisées pour la 3G, 4G ou 5G, ” les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes“, et donc ne présentent aucun risque notable pour la santé.
Il reste encore une inconnue dans cette équation : les bandes-fréquences millimétriques qui pourraient être à terme utilisées pour les réseaux mobiles. Située aux alentours des 26 GHz sur le spectre, elle servirait surtout à apporter d’énormes débits mais avec une couverture très minime. Encore très théorique puisque non attribuée aux opérateurs et aux usages encore à définir, l’Anses explique que les données “sont à l’heure actuelle trop peu nombreuses pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires“.
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