SFR annonce 52% de la population couverte en 5G, “un client sur deux s’abonne”

Un peu plus d’un an après le lancement commercial, SFR dresse un bilan plutôt positif de l’adoption et du déploiement de la 5G chez l’opérateur.

SFR aime le rappeler, il est le premier opérateur à avoir lancé la 5G en France, uniquement à Nice, le 20 novembre 2020 et se satisfait des résultats. Il note par ailleurs un “déploiement spectaculaire” mais également une adoption assez fréquente de la technologie par les Français.

Jamais on n’a déployé une technologie aussi rapidement” explique Grégory Rabuel, président directeur général d’Altice France au micro de l’émission Tech & Co sur BFM Business. Il annonce ainsi que SFR couvre 52% de la population, soit les 32 plus grandes villes de France. Rappelons que d’après le baromètre de l’ANFR, SFR a activé 5263 sites 5G depuis le lancement, le plaçant en troisième place devant Orange et à la deuxième en terme de sites opérationnels dans la bande fréquence “reine” de la 5G, la 3,5 GHz. Comme ses concurrents à l’exception de Free, l’opérateur complète son réseau avec des sites 2100 MHz déjà utilisés pour la 4G.

Le PDG pointe également l’adoption de la technologie par ses abonnés. “Aujourd’hui chez SFR, une vente sur deux en France, que ce soit un nouveau mobile ou un renouvellement de mobile d’un client existant se fait en 5G, avec un forfait 5G” annonce-t-il. Il reconnaît cependant qu’en l’état actuel, notamment de par l’utilisation d’un coeur de réseau 4G, la nouvelle génération de téléphonie mobile ne propose pas une expérience “extrêmement disruptive à ce stade“.

Il rappelle ainsi que le coeur de réseau 5G n’arrivera que dans deux ans, avec la 5G Stand Alone qui proposera “des révolutions notamment dans l’univers du B2B, où il y aura des expériences intéressantes. Et puis petit à petit, de nouveaux usages vont apparaître pour vous et moi, le grand public, qui vont nous permettre d’en profiter pleinement.” Il ajoute d’ailleurs que le premier intérêt de la 5G pour les opérateurs et les abonnés était avant tout de désengorger les réseaux 4G, en expliquant avoir commencé par les zones urbaines très denses puisque “c’est justement dans ces très grandes villes qu’il pouvait y avoir des risques de saturations“.

 

 

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