Arcep : la 5G permettra bel et bien des économies d’énergie dès 2023

Le gendarme des télécoms dévoile les résultats d’une première étude visant à connaître l’impact sur l’environnement de la 5G. 

Il s’agissait de l’un des questionnements lors du lancement de la nouvelle génération de téléphonie mobile à le fin de l’année 2020 : quel impact pour l’environnement ? L’Arcep, régulateur des télécoms, a ainsi mené une étude visant à éclairer le débat et rend publics ses résultats aujourd’hui.

Dans cette étude menée par un comité d’experts techniques sur les réseaux mobiles, l’Arcep s’est ainsi attelé à évaluer les impacts énergétiques de l’introduction, de la 5G en bande 3,5 GHz en France. Pour cela, il a fallu ainsi comparer deux scenarii : un réseau de 4G seule et un réseau combinant 4G et déploiement de la 5G.

Dans un premier temps, dont la durée dépend des différents scénarios de déploiement de la 5G, cette technologie engendre une augmentation de la consommation énergétique” explique l’Arcep. Cependant, le déploiement de la 5G pourrait au plus long terme (à l’horizon 2028) permettre de réaliser des économies d’énergies (“jusqu’à 10 fois la consommation énergétique réalisée en 2020“).

Le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile entraînerait également, ” une réduction des gaz à effet de serre GES correspondantes (jusqu’à 8 fois les émissions GES réalisées en 2020). ” Le régulateur nuance cependant en expliquant que toutes les zones ne verront pas une amélioration en même temps et que, dans les zones moins dense, les gains n’apparaissent au plus tôt qu’en 2025 et au plus tard en 2028, tandis que dans les zones plus peuplées, l’impact se verrait dès 2023.

Cependant, certains critères restent absents de cette étude et pourraient contribuer à une plus grande maîtrise de la consommation énergétique, notamment le fait de mettre en veille les réseaux durant la nuit, comme le font Orange et Free pour certaines fréquences. Le gendarme des télécoms avertit également que l’étude “prend comme hypothèse une croissance tendancielle de la consommation des données mobiles de 30% par an : elle n’inclut pas l’effet d’accélération de cette croissance due au gain technologique de la 5G, dit « effet rebond ».

 

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