Pas question de sacrifier une génération sur l’autel de la crise sanitaire. Plus de 100 dirigeants, dont Xavier Niel, s’engagent dans le mentorat, tout en invitant leurs collaborateurs et les autres entreprises à les rejoindre.
“Et si demain, nous donnions chacun, quand nous le pouvons, quelques heures de notre temps chaque mois, pour aider un jeune à trouver sa voie dans la vie ?”, commence ainsi une tribune publiée en ce mois de juillet dans le Journal du Dimanche et visant à soutenir le dispositif “1 jeune, 1 mentor” lancé par le ministère du Travail. “Depuis le début de la crise du coronavirus, nos entreprises se mobilisent pour l’emploi des jeunes. Ils sont notre avenir. Notre responsabilité, pour éviter une génération sacrifiée du fait du coronavirus, est de continuer à les soutenir”, expliquent ses signataires.
Ils sont plus de 100 hauts dirigeants d’entreprises à avoir signé cette tribune. Parmi eux, on retrouve quelques personnalités du secteur des télécoms dont Xavier Niel, fondateur de Free et de l’Ecole 42, mais également Stéphane Richard, PDG d’Orange, et Grégory Rabuel, PDG de SFR et d’Altice France. Hors telcos, on note également quelques noms comme ceux d’Emmanuel Besnier, PDG de Lactalis, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, Nicolas Hieronimus, Directeur général du Groupe L’Oréal, ou encore Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF.
Quelques heures par mois pour préparer le monde d’après
“Chacun d’entre nous agit à son échelle, en s’appuyant sur l’outil pratique fourni par la plateforme 1jeune1solution.gouv.fr. Depuis plusieurs mois, nous y proposons des offres d’emploi, d’apprentissages ou de stages, avec un effort particulier dans le contexte du covid-19. Des centaines de milliers d’entreprises recrutent et proposent ainsi des solutions partout en France”, expliquent les signataires.
Mais il faut aller encore plus loin, ne pas s’arrêter en si bon chemin. “À l’heure de construire le monde d’après-crise, nous pensons en effet possible d’ouvrir encore le cadre, en allant au-delà du seul recrutement, au profit des jeunes et de la fraternité. C’est l’objet du mentorat, qui consiste à prendre un peu de temps chaque mois, pour échanger avec un jeune qui en exprime le besoin”, poursuivent-ils
Devenir un mentor et un exemple
Mais concrètement ? “Devenir mentor, c’est alors discuter de tout et de rien, des différents horizons de vie possibles et leur transmettre des conseils sur leurs études ou dans l’accès à un emploi. Parfois également, nous ouvrons nos réseaux, pour les offrir à ceux qui n’en ont pas. Et bien souvent, nous tissons des relations pour la vie”, expliquent les signataires qui comptent bien montrer l’exemple pour atteindre l’objectif des 100 000 jeunes suivis en 2021 et 200 000 en 2022.
‘Tous, nous prendrons notre part, en devenant mentors nous-mêmes et en montrant l’exemple avec l’engagement de chaque membre de nos Comex (NDLR : Comités exécutifs). Nous nous organiserons également pour inviter chacun de nos collaborateurs à devenir parrain s’ils le souhaitent“, assurent-ils.
Source : Journal du Dimanche
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