Ne pas céder face aux pirates s’avère avoir des retombées surprenantes.
Pas de rançon, les hackers mettent leurs menaces à exécution. Fin avril, le groupe de criminels REvil avait mis les mains sur des plans d’assemblages de MacBook et d’iMac en franchissant la sécurité d’un sous-traitant d’Apple. Les pirates réclamaient alors 50 millions de dollars à payer le 1er mai, sans quoi ces secrets industriels bien gardés seraient dévoilés. Aucun acteur n’a cédé, et si les rumeurs faisaient état de machines pas encore présentées, il s’avère qu’il n’en est rien.
En effet, les plans ne concernent que des machines actuelles, et ne revêtent donc que peu d’intérêt pour un quelconque concurrent cherchant à s’inspirer du géant américain. Cependant, une population précise peut se réjouir de ce type de fuites : les réparateurs. En effet, la réaction globale des réparateurs légaux se résume ainsi : “nos business dépendent de ce genre de fuites“. Pour ces réparateurs qui pratiquent complètement légalement leur activité, c’est également l’opportunité de “récupérer les données de quelqu’un” en cas de problème, alors qu’elles sont habituellement très protégées par la firme de Cupertino .
Cet intérêt réside notamment dans les explications des relations entre les composants, qui ouvrent ainsi la porte à de nouvelles réparations qui nécessitaient auparavant beaucoup de rétro-ingénierie. Si les plans des appareils Apple s’échangent habituellement sous le manteau, les réparateurs préféreraient bien sûr pouvoir compter sur son aide.
Source : 01net
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