L’opérateur historique a lancé il y a plus d’une semaine une OPA pour racheter les 47% du capital d’Orange Belgium. Mais le deuxième actionnaire de sa filiale lui barre la route.
L’OPA ne se fera pas sans négociations. Depuis décembre, l’opérateur historique français détenant 53% du capital de sa filiale belge cherche à en racheter les 47% restants. Le but est notamment d’avoir la liberté de se lancer sur l’internet fixe, puisque Orange Belgium est le seul opérateur à ne proposer que du mobile.
Ainsi, le groupe français dirigé par Stéphane Richard propose 22€ par actions pour racheter le reste du capital. Cependant, un obstacle se dresse sur sa route : le deuxième actionnaire de la branche belge, le fond d’investissement Polygon Global Partners.
L’actionnaire estime en effet que le prix proposé par Orange est “dérisoire” et revient à “sous-évaluer substantiellement” l’entreprise. Malgré cela, mardi dernier l’opérateur a annoncé le lancement de l’OPA le 8 avril et maintient son prix. Les 22€ représentent en effet un premium de 36% par rapport au cours de clôture et de 38% par rapport au cours moyen sur douze mois.
Cependant, Polygon estime qu’il s’agit d’un premium sur un actif injustement déprécié, suite à la crise du Covid-19, puisqu’en 2019, l’entreprise avait atteint un pic à 21€ par action. Le fond d’investissement a donc fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’accepter l’offre d’Orange, estimant la valeur de l’action Orange Belgium entre 32 et 36€, voir plus.
Puisque l’un des sujets au centre du conflit entre Orange et Polygon est également la valeur de l’entreprise en incluant les pylônes de téléphonie mobile. L’opérateur historique ayant affirmé avoir déjà dégagé la valeur de ses tours belges, ne les inclut pas dans le calcul de son offre et Polygon n’adhère pas à cette logique.
Si Orange veut sortir sa filiale Belge de la Bourse, les actionnaires représentant 95.3% du capital restant doivent accepter son offre, et le refus de Polygon ferait ainsi capoter son OPA. Les actionnaires ont jusqu’au 23 avril pour céder leurs actions.
Source : Les Echos
Ah ah ah....les requins se bouffent entre eux !
Ça leur fait du bien.
Tient donc, à ben c'est peut être normal qu'ils veulent pas d'orange s'ils les sous estimes, d'après les propos cités, c'est certain qu'ils vont se laisser faire.
Tient donc, à ben c'est peut être normal qu'ils veulent pas d'orange s'ils les sous estimes, d'après les propos cités, c'est certain qu'ils vont se laisser faire.
Bah quand les autres actionnaires sont des "fonds de pension" ....on se doute bien qu'ils vont pas céder ou alors Orange va devoir mettre le paquet